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Quand les chinois ne rigolent plus ! (videos)

Publie le lundi 22 juin 2009 par Open-Publishing
14 commentaires

Sur Internet, la vidéo stupéfiante de la défaite des policiers chinois
Par Pierre Haski | Rue89
 http://www.rue89.com/chinatown/2009...

Voici une vidéo qui fera peur aux dirigeants chinois : des centaines de policiers casqués qui reculent devant une foule en colère, s’enfuyant en débandade sous les jets de pierres des protestataires.

voiture de police renversée à Shishou (DR)
(photos grace à l’excellent site ESWN).

La scène s’est déroulée samedi à Shishou, dans la province centrale du Hubei. La vidéo, sans doute tournée avec un téléphone portable, a été déposée sur YouTube au cours du week-end, et les images ont fait le tour du monde via les réseaux sociaux ou Twitter.



(visionner à 3’)

Messages

  • étonamment pas une lacrymo et pas un jet d’eau .On verrait pas ça en France.

    • le commerce c’est la guerre sans effusion de sang, quand il ne peut plus y avoir de commerce entre les nations, alors il y a la guerre....c’est de Mao

    • La colère des ouvriers chinois - juin 2009-
      C’est sans doute le plus grand mouvement de protestation publique depuis les événements de Tiananmen en 1989. Depuis trois longues semaines, des milliers d’ouvriers du Nord-est de la Chine manifestent leur mécontentement dans la rue, pour réclamer le versement de leurs allocations et la libération de leurs représentants.

      Les manifestations ont lieu dans les villes de Daqing et de Liaoyang, au cœur du bassin industriel de Mandchourie, frappé par la crise économique. Autour de ces villes, les industries d’Etat font vivre, directement ou indirectement, neuf personnes sur dix. Mais les rendements de ces industries lourdes sont en baisse et les plans sociaux se sont multipliés. Quand on leur a annoncé qu’ils ne recevraient plus d’allocations pour le chauffage et qu’ils se verraient supprimer leur sécurité sociale après licenciement, les ouvriers de Daqing, par milliers, jusqu’ à 30.000 personnes, descendent tous les jours dans la rue depuis le premier mars. Réunis sur la place de « l’Homme de fer », du nom d’un héros légendaire du prolétariat dans les années soixante, ils font le pied de grue devant le siège local de Petro China, la compagnie publique qui les emploie. « Les Hommes de fer, ce sont nous » ont-ils lancé sous les fenêtres de leur employeur. A Liaoyang, des raisons similaires ont poussé les ouvriers à braver le froid et les vents de sable, pour protester par dizaines de milliers devant le siège du gouvernement local.

      L’armée dépêchée sur place s’est bien gardée de réprimer en masse le mouvement. Les autorités ont préféré laisser mûrir le mouvement pour qu’en émerge des meneurs, et les faire arrêter un à un par des policiers en civil.

      Mais les manifestants ont continué à protester, cette-fois-ci, pour obtenir la libération de leurs porte-paroles. Vendredi, le mouvement a été officiellement décrété « illégal », et des cordons de militaires ont commencé à filtrer les routes, tarissant le flot de manifestants. Mais les braises de la colère ne sont pas éteintes pour autant et on fait toujours état de manifestations.

      Les oubliés de la réforme économique

      Par sa durée et son ampleur, cette série de manifestations est inhabituelle. En Chine la formation de syndicats par les travailleurs eux-même est strictement interdite. En cas de conflit, le syndicat officiel suit les directives des échelons supérieurs, et agit comme un instrument de contrôle sur les travailleurs plutôt que comme un agent de médiation. « Les travailleurs commencent à s’organiser et à régler leurs problèmes par eux-mêmes, c’est un signe à la fois encourageant, et inquiétant, car ils sont motivés par la faim », annonce le China labour bulletin, association qui milite pour la défense des droits des travailleurs (www.china-labour.org.hk). Autrefois considérés comme les héros de la République populaire, les ouvriers sont les grands oubliés des réformes économiques d’aujourd’hui. Durant l’ère maoïste, on entrait à l’usine pour la vie, avec un salaire, un logement et une retraite garantis. C’est ce qu’on appelait le « bol de riz en fer ». Les temps ont changé.

      La Chine entre à l’OMC(l’Organisation mondiale du commerce) et les entreprises d’Etat sont désormais chargées de devenir compétitives en s’adaptant aux lois du marché, quel qu’en soit le prix social. Rien qu’à Daqing, ce sont 88.000 employés dont on a annoncé le licenciement depuis deux ans. Cotée en bourse, Petro China se trouve entre le marteau et l’enclume. La compagnie a aussi des comptes à rendre à ses actionnaires. « Si nous plions, nos actions vont baisser, mais si nous continuons à licencier, la grogne va continuer » a déclaré un responsable de Petro China. Situation paradoxale pour une compagnie d’Etat, dans un pays qui se réclame encore communiste

  • Il y a surtout une conclusion à tirer, c’est que le productivisme, qu’il soit communiste ou capitaliste en tant que moteur de richesse est une erreur. Du jour où la machine derraille les peuples trinquent, c’est un cercle vicieux, produire plus pour faire de la richesse qui donnera à produire plus est une erreur car le jour où le processus s’arrête ou coince ça fait mal.

  • Il est temps que la police chinoise vienne en formation en France ou aux USA, s’équipe de tasers, de drones, d’hélicos... et surtout de lacrymos ! Jesse

  • Lors d’un voyage en Chine l’an dernier, j’ai été frappé par une scène à Pékin. Un banal accident de la circulation à un carrefour avait réuni, pour le constat, un policier, deux automobilistes impliqués et … une douzaine de curieux qui avaient leur point de vue et qui le faisaient connaître avec véhémence au policier.

    J’ai attendu en vain que le policier disperse la foule, qu’il appelle du renfort, que des Robocop surgissent des camions grillagés, qu’il soit mis fin à l’entrave au travail du représentant de la loi par une infusion de coups de matraques, que quelques trublions soient jetés à terre, pour être menottés dans le dos avant d’être conduits au commissariat : garde à vue, à poil, toussez, toucher rectal, procès-verbal pour perturbation de l’ordre public, injures, rébellion, etc.

    C’est en France que les choses dégénèrent ainsi.

    Je n’en tire aucune conclusion générale sur le « régime chinois », mais je fais un constat sur le nôtre : dans notre grande démocratie, l’homme de la rue a peur de sa police. Se trouvera-t-il un brave père de famille, une ménagère de moins de 50 ans pour me soutenir le contraire ?

    Je racontais cette scène à un ami cadre d’une grande administration, un quadragénaire bien peigné, costumé, cravaté. Il me confia que, ayant dû, à Paris, emprunter pendant cinquante mètres un trottoir bordé de CRS qui gardaient un édifice, il avait eu peur, s’abstenant de toute parole et même d’un regard vers eux.

    Bien entendu, je rapporte ces anecdotes parce que, révolutionnaire et donc friand de changements, j’aimerais que mes détracteurs habituels substituent le qualificatif de « maoïste » à celui de « stalinien » qu’ils accolent à mon nom par un réflexe dont le caractère routinier m’insupporte.

    • bien envoyé, mais que voulez vous...

      Le monde.fr refait le cerveau de ceux qui n’en ont pas !
      C’est dommage que personne ne se souvienne que l’idéal communiste se battait à nos coté pendant la seconde guerre mondiale contre le FASCISME et le NAZISME : !

      Pour le reste, la Chine c’est loin, très loin ... alors à tous ceux qui croient voir la "vérité en Chine" partout sur internet et youtube, ne répétez pas bêtement les anneries "mot à mot" du journal français le plus politiquement orienté !

      Bonne chance.

  • " quand le tigre est affamé ,quelquefois il rugit."

    c est ainsi que se termine un recit chinois tres ancien qui parle d’une revolte du peuple contre un empereur qui le meprisait , l’oppressait et se pensait tellement superieur qu ’il n’accordait aucun interet aux signes avant-coureur aux évènements qui devaient le balayer...

    Makhno

  • Inédit ! J’en ai rêvé mais j’ai jamais vu ça !

    La crise va remettre les pendules à l’heure en divers endroits du globe !

    Maintenant, il y a une autre voie qui n’a jamais véritablement été explorée, celle de mettre les salariés au pouvoir ! Jusqu’à présent ce sont ces grands fainéants de riches qui s’empiffrent des résultats de la sueur des salariés, pendant que ces derniers recueillent des miettes que les premiers veulent bien leur laisser. Mais s’il n’y avait pas tous ces exploités que nous sommes, qu’en serait-il de cette caste de paresseux ? Les temps sont venus de les pousser dehors, pour prendre notre part du gâteau (la plus grosse), tout en choisissant d’élargir au maximum le cercle pour faire le travail en un temps record (donc diminution du temps de travail), et rejeter les "pique-assiettes" oisifs.

  • J’aurais aimé connaître un tel moment lors du sommet anti-otan à strasbourg
    et que les copains et copines le connaissent à paris ce dimanche pendant la fête de la musique, alors qu’ils manifestaient contre la répression grandissante
    dans notre beau pays !