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Quand on est au fond du trou, il faut réfléchir, analyser et comprendre.
Publie le mardi 24 avril 2007 par Open-Publishing4 commentaires
Le premier fait qui ressort avec une évidence douloureuse des résultats du premier tour, est que les français ont donné une réponse de droite aux graves problèmes de notre pays.
Le recul tout à fait relatif de Le Pen, parce qu’enfin 11% c’est encore énorme, ne doit pas masquer la progression de ses idées dans la droite traditionnelle. Il y a d’ailleurs de fortes probabilités pour que cela se traduise aux législatives par des accords politiques et donc, amène à l’assemblée nationale des députés Lepennistes.
Au delà, le PS continue dans sa logique de parti "européen", -c’est à dire le soutien au néo libéralisme-, et altlantiste. Avons-nous oublié le suivisme de Mitterrand vis à vis de Bush père en Irak ?
Une logique, très souvent vérifiée, fait que la tendance du premier tour est confirmée au deuxième, avec parfois plus de force.
Battre la droite est maintenant plus encore, non pas une question de bulletin de vote (faire croire que l’alliance objective qui se dessine Royal/Bayrou est autre chose que l’application renforcée des directives européennes et les diktats industriels de la commission de Bruxelles, le déclin de la France irrémédiablement mortel pour les acquis sociaux, l’emploi... , est très dangereux), mais une question d’idées.
A ce propos ce ne sont pas les bulletins blancs ou les abstentions qui vont élir Sarkozy, mais bien la masse des personnes acquises à une solution de droite. Il ne faut pas culpabiliser ceux qui ont pris cette décision réfléchie de ne pas voter pour Royal. Qu’ils en aient assez d’être pris pour des imbéciles se comprend déjà très bien. Mais surtout, après toutes ces années de votes "contre" qui n’ont jamais rien amené, ils ne veulent plus que voter pour un projet de rupture antilibérale dont l’urgence est renforcée de jour en jour.
Il faut admettre l’évidence. A l’heure actuelle, l’idée d’un programme d’action contre l’ultralibéralisme et de mesures sociales est totalement marginale dans l’opinion publique.
Si l’on convient que les gens ont en général une pleine conscience de la nocivité de l’Ultralibéralisme, il est nécessaire de reconnaître que cette situation est le fruit d’erreurs.
Sans développer ici ce sujet qui doit faire l’objet de réflexions approfondies dans les partis et les collectifs, on peut néanmoins mettre en évidence quelques problèmes et contradictions :
– il est évident que la première chose qui doit être surmontée est la question de l’unité des forces de gauche antilibérales. Cela doit être, dès maintenant, la priorité de tous les citoyens engagés dans la lutte contre l’ultralibéralisme. En tous les cas il est impératif que cela se concrétise lors des élections législatives.
– Il faut impérativement que le PC cesse de donner une caution de gauche au PS actuel. De toute manière on en est sur ce plan au niveau de toute les contradictions :
1) dès le premier tour le mot d’ordre prioritaire de "battre la droite" et l’annonce de l’appel automatique au vote report du second tour, aboutissait à la logique de voter Royal dès le premier tour.
2) L’appel à voter Royal maintenant, contient également une contradiction de fond, puisque l’on dit en même temps, à juste titre, que l’on ne participera pas à un gouvernement. Ce qui signifie que l’on ne croit pas au programme Royal. Avec raison puisque ce ne sont qu’une série de mensonges vis à vis du programme réel qui sera mis en oeuvre et qui provoquerait plus encore que celui de la gauche plurielle, déceptions, rancoeurs et décrédibiliserait la gauche pour un moment dangereux.
– Il faut revenir à l’unité à la base. Les ententes de sommet entre partis ont fait la preuve de leur incapacité. Cela ne veut pas dire la mort des partis, qui sont nécessaires.
Jean-marie Berniolles
Messages
1. Quand on est au fond du trou, il faut réfléchir, analyser et comprendre., 24 avril 2007, 13:44
Il faut éliminer Sarkonai, c’est l’urgence absolue !
1. Quand on est au fond du trou, il faut réfléchir, analyser et comprendre., 24 avril 2007, 21:37
Quand on est au fond du trou ,il faut réfléchir ,analyser et comprendre et et et NE PLUS
CREUSER
surtout ne pas censurer, car nous aurons besoin de toutes les bonnes volontés pour faire
face a la bête immonde ANNULER ET REFAIRE LE 1er TOUR 2007
SANS MACHINES A VOTER
http://lesogres.info/imprimer.php3?id_article=3179
ça c’est la démocratie en 15 jours ENSEMBLE TOUT DEVIENT POSSIBLE
n’est ce pas ???
OEIL DE BISON
2. Quand on est au fond du trou, il faut réfléchir, analyser et comprendre., 24 avril 2007, 21:34
Oui, il faut éliminer Sarko, il va mener la France vers la bas. Ce ne sont pas des solutions qu’il va instaurer mais des problèmes ! Alors, si vous n’êtes pas pour l’accès de Ségolène au pouvoir mais que vous trouvez les méthodes de Sarkozy très mauvaises, dites-vous que vous votez anti-Sarkozy et non pro-Ségolène !! Et allez voter !!!!! C’est important !!!!!
3. Quand on est au fond du trou, il faut réfléchir, analyser et comprendre., 4 mai 2007, 04:57
Les vrais questions n ont pas été soulever au cours de cette election. Je n ai quasiment jamais entendu Sarko défendre son projet de contrat unique, ni même de TVA sociale qui semble t il sont deux axes fort de son programme. De sorte qu’il me semble que les Français ont plus été séduit par des discours de surface et une propagande qui donnaient à sarko une image d’homme neuf et d’homme d’action, que par le programme du bonhomme. Il me semble que beaucoup n’ont pas pris la mesure des changements de doctrine économique qu’impliquerais le vote pour tel ou tel candidat. La force du parti de sarko à été au cours de cette élections de faire une majorité de personne issue des classes populaires les suivrent sur un programme qui leurs offrent comme solution une diminition de leur pouvoirs d’achat (TVA sociale) et une diminution de leurs acquis sociaux. Il n’est question après un débat de deux heures entre deux candidats au présidentiel que de untel à été clair dans son discours, untel à regarder les journalistes, untel connait ces dossiers... et c tout. La gauche pour sa part n’a pas su ce rassembler et trouver des points d’accords REALISTE afin que soit exposé un projet de société clair définissant, les dangers à éviter. Je ne pense pas qu’il soit aujourd’hui réaliste de recommencer les mêmes erreurs en s enfermant dans un dogmatisme economique de gauche entrainant une division entre gauche extreme, socialisme, .... etc. La notion de développement durable nous montre à elle seule à quel point il est essentiel (et possible ??) de faire preuve de transversalité et de réalisme en intégrant aussi bien l’environnement, le sociale et l’économie de MARCHE dans la notion de développement. La force de la gauche me semble t il proviendra plus d’une recherche de solution de développement économique qui intègre au mieux ces trois dimensions que d’une division purement idéologique qui n’aboutie au final qu’à une diminution incroyable des forces de chacun.