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Que faut-il faire ?

Publie le lundi 18 septembre 2006 par Open-Publishing
5 commentaires

Que faut-il faire ?

En suivant avec une anxiété croissante le panorama évolutif
des candidats à la présidentielle, je me pose sans arrêt une question : que faut-il faire pour que les partis, organisations et associations, de gauche, comprennent que nous sommes nombreux à n’en plus pouvoir, et qu’il faut sans plus tarder rompre avec les vielles habitudes en présentant un candidat unique de la gauche de gauche ?

Bové ou Clémentine, peu importe, ce qu’il faut c’est que l’un des deux soit vite - pour se donner un peu de temps pour faire la campagne - nommé candidat unique de la vraie gauche.

Pour cela il faut convaincre les partis de gauche de ne pas présenter de candidats et de soutenir le candidat unique.

Comment y parvenir ? La tâche semble impossible, c’est déjà très mal parti, mais faut-il pour autant renoncer ?

Une pétition à tous les partis de gauche ?

Une procession à genoux devant le siége de tous les partis et orgas ? Et pourquoi pas ? Je ne plaisante pas. Un sit-in permanent de suppliants devant le siège des partis ! S’il faut en passer par là, pourquoi pas !

N’étant plus très jeune, je suis pressé, et les habitudes, routines, prétextes, bonnes raisons, démonstrations scientifiques, tout cela ne m’intéresse plus, je veux un candidat unique, et vite !

Les partis à gauche du PS n’ont pas le droit de nous refuser, à titre exceptionnel, pour une fois, cette entorse à la règle de la division et des querelles.

Ayez pitié.

Yan

Messages

  • L’un des deux ?

    Tu les vois souvent à la télé ok...Mais n’oublie pas que sur le terrain il y a des militant s COMMUNISTES qui par exemple ont réussi à faire venir 500 000 personnes hier à la fete de l’Huma !

    Donc merci d’ajouter Marie George à ta liste...

    IlRosso

    • Bravo, belle attitude !
      C’est comme ça que le PC va couler la gauche anti-libérale !
      Après s’être tourné vers sa DROITE au lieu de mettre toutes ses forces pour former un front uni avec la gauche anti-libérale.
      Sarko remerciera le PC quand il revendra les voix de la VRAIE GAUCHE à Ségo.
      Les amis, il faudrait d’abord apprendre à décoder les ACTES et les INTENTIONS politiques avant de batailler sur des discours qui, même écrits, n’engagent que ceux qui l’écoutent. Le leçon vaut encore un fromage, sans doute.
      Belle leçon d’EGOS, merci.
      Jean (Parti humaniste)

  • CE QU’IL FAUT FAIRE ?

    Débattre sur le terrain...
    Écouter les problèmes des gens, dans les quartiers, les "tôles", les luttes... et argumenter avec le programme et le projet stratégique de l’AU ou du parti si t’es au PCF (comme moi).
    Quand çà sera le moment, dans ton comité AU, tu participeras selon les modalités qui auront été décidées ensemble dans l’AU, à la désignation des portes paroles et on sera alors dans la campagne pour gagner.
    Ne te laisse pas distraire par les (beaux ?) parleurs.
    C’est sur le terrain que les gens jugeront en fin de compte.
    Les médias ne sont rien si on comprend çà, la preuve par le 29 mai !

    NOSE

  • TROUVER UN(E) CANDIDAT(E) QUI NE SOIT PAS ISSU D UNE COMPOSANTE POLITIQUE DES COLLECTIFS CAR AUCUEN DES PARTIES DE CE MOUVEMENT VIVANT NE POURRA REPRESENTER LE TOUT.

    RAOUL MARC JENNAR A LANCE CET APPEL : POURQUOI PAS ?


    POUR YVES SALESSE

    Ce dimanche 10 septembre, lors de la réunion des 600 délégués de collectifs locaux pour une alternative antilibérale de gauche et des candidatures unitaires, plusieurs délégués ont souhaité qu’Yves Salesse présente sa candidature pour porter le "non" de gauche lors de l’élection présidentielle. Je m’en réjouis et je veux ajouter ma voix à celles qui se sont exprimées dimanche. En toute indépendance. Sans qu’il me l’ait demandé ; sans que je l’en ai informé.

    Voici une candidature qui n’est pas autoproclamée, qui n’est pas annoncée par voie de presse, qui vient spontanément de la base. Des gens, en toute indépendance, reconnaissent une personnalité qu’ils ont appris à connaître tout au long de la campagne référendaire et apportent son nom dans le débat, en dehors de toute pression d’appareil ou de toute valorisation médiatique.

    Pourquoi Yves, alors que j’ai du respect et de l’estime pour Marie George, une chaude sympathie pour Olivier et une vraie amitié pour José ? Parce que la seule préoccupation qui m’anime, c’est de répondre de la meilleure façon à la seule question qui compte à mes yeux : qui peut apporter sur son nom le plus grand nombre des voix qui ont formulé un "non" de gauche le 29 mai ?

    A cette question, il faut répondre en faisant abstraction de ses sentiments et de ses préférences. Dès lors qu’on est d’accord sur le contenu, les préférences pour une formation politique ou pour un courant de pensée ne sont pas des critères pertinents. Le débat n’est pas entre une candidature issue d’un parti ou pas. Nous avons été tous ensemble, militants de partis, de syndicats, d’associations et personnes non encartées pour battre le TCE. Et chacune de nos appartenances est éminemment respectable, y compris le fait d’assumer ses choix sans la protection d’une structure. Nous sommes tous des militants du 29 mai. Mais nous sommes piégés dans un système institutionnel et nous sommes obligés de l’appliquer si nous voulons être en mesure de le changer. Il nous faut donc faire un calcul froid pour répondre à la question : qui peut réunir le plus de voix ?

    Chacun des candidats connus depuis des semaines est affecté d’un handicap. Demandez à Jean-Luc Mélanchon ou à Francine Bavay si les électeurs socialistes ou écologistes qui ont voté "non" en 2005 sont prêts à voter pour Marie George ou pour Olivier. Demandez à des ouvriers, à des chômeurs, à des sans logement, à ceux, dans les banlieues, qui ne votaient plus et qui sont allés voter "non" le 29 mai s’ils sont prêts à voter pour José.

    Par contre, j’ai la conviction qu’Yves peut rassembler toutes ces voix.

    "Mais il n’est connu que des militants du 29 mai !" me direz-vous. C’est vrai. Mais s’il est choisi, l’évènement que constituera le choix d’un candidat commun à toute la gauche du "non" le fera connaître immédiatement. J’ajoute que nous refusons de céder à la media mania, que notre campagne, comme celle contre le TCE, se fera dans un dialogue direct avec les gens, par des milliers de rencontres, sans négliger les plateaux de télé, mais sans leur conférer l’exclusivité du débat.

    Plus que personne d’autre, Yves Salesse incarne le rassemblement antilibéral. C’est lui, qui au coeur de l’été 2004, a réuni toutes les sensibilités de gauche hostiles à l’Europe néolibérale pour écrire ce qui allait devenir l’Appel des 200. C’est lui qui fut à l’initiative des collectifs pour "un non de gauche au TCE". C’est lui qui impulsa leur transformation en collectifs du 29 mai. C’est lui qui rédigea la première mouture de ce qui allait devenir l’Appel du 11 mai pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes. Il fut de ceux qui ont nourri de leurs propositions la Charte antilibérale et les autres documents qui donnent du contenu à l’alternative que nous voulons.

    Chaque fois qu’il a été amené à débattre avec un contradicteur, chacun a pu apprécier sa maîtrise des dossiers et sa capacité à relever les arguments adverses. Il en est peu comme lui qui sont en mesure d’affronter les adversaires les plus solides sur les questions nationales, européennes et internationales, sur les matières financières, économiques et sociales, sur les problématiques environnementales.

    Sa compétence et le rôle central qu’il joue dans la démarche antilibérale de gauche depuis deux ans le désignent pour être le candidat du rassemblement, le candidat soutenu par toutes les sensibilités, par tous les électorats de gauche qui ont dit "non" au néolibéralisme.

    De plus, qui mieux que lui, sans cesse au contact avec toutes les composantes de la gauche du "non", pourra contribuer au succès du choix unitaire des candidatures pour les élections législatives ?

    Sans doute, à la différence de candidatures "people", Yves n’affiche pas toujours le sourire du marchand de dentifrice. Mais c’est avec la chaleur d’un Jaurès qu’il défend ses convictions. Et cette chaleur-là vaut mieux que tous les artifices.

    Parce qu’il peut le plus rassembler, parce qu’il dispose du savoir et du savoir faire, je souhaite qu’il réponde positivement à l’appel de celles et de ceux qui sont convaincus qu’Yves Salesse est le meilleur pour changer la donne à gauche.

    Raoul Marc JENNAR

    Militant du 29 mai

    12 septembre 2006

    • Soit sans craintes IlRosso, j’ai mis ce petit message pour
      participer aux cris dans le désert des millions de gens qui voudraient
      une candidature unique à gauche du PS, mais comme tu l’as certainement
      remarqué je sais très bien qu’il n’y a aucune chance que cela se produise, ce que
      tu m’as, à ta manière, confirmé.

      Peut-être dans 40 ans , qui sait.

      Note cependant que des bons boutiquiers devraient, ce coup-ci et après le non au refrendum, avoir l’intuition de comprendre que si leurs boutiques faisaient le geste de se retirer et de soutenir à fond un candidat unique, les élécteurs sauraient surement en être reconnaissants le jour des législatives. Ceux qui auront plombé (dans la réalité) l’espoir d’une candidature unique risquent de le payer et aux présidentielles et aux législatives.

      Yan