Accueil > Quelle tristesse que les événements du G20
Alors que je regardais les bulletins télévisés de la couverture du sommet du G20 à Toronto, j’ai été triste de voir ces confrontations dans les rues entre policiers et manifestants.
Un conseiller municipal de Toronto dont je ne me rappelle plus du nom a eu une observation très juste. Il se demandait pourquoi on avait organisé ce sommet en plein centre-ville de Toronto et non en périphérie où il y aurait eu moins de possibilités de grabuge et de dégâts à la propriété.
Un citoyen qui donnait son opinion à une ligne ouverte a peut-être trouvé une réponse à cette question. Il s’est demandé si ce sommet n’avait pas été organisé en plein centre-ville pour justifier la facture d’un milliard de dollars en sécurité.
Quoiqu’il en soit, les scènes dont on a été témoin n’ont rien à voir avec le Canada de mon enfance.
Les écrans de télévision nous ont montré une jeune femme matraquée par la police qui a fini par s’éloigner en pleurant.
Qu’est-ce qu’il y a derrière tout cela ? Veut-on justifier ainsi un État de plus en plus policier pour parvenir à faire du Canada, pays autrefois prospère, une terre de "cheap labor" ?
Les Droits de l’Homme que le Canada dit défendre n’exigent-ils pas un revenu suffisant et une vie décente pour tous ?
Comme disait le légendaire syndicaliste québécois Michel Chartrand, on est né pour le bonheur. Et nos dirigeants devraient alors travailler à faire en sorte que les citoyens aient tout ce qu’il leur faut pour vivre heureux.