Quelqu’un m’a dit sans papiers

En allant faire mon marché ce dimanche rue de Bretagne au marché des enfants rouges situé dans le 3 ème arrondissement de Paris, j ai rencontré des personnes sans papiers qui distribuaient des tracts et vendaient un petit journal ainsi que des militants des jeunesses communistes.
Ils m’ont dit qu’ils occupaient toujours la bourse du travail et étaient toujours en attente de régularisation.

Rappelons que c’est la préfecture de Paris qui a insisté pour que les dossiers des sans papiers soient déposés par la CGT or
Cette dernière selon Jean Louis militant d’extrême gauche manque de militants :
« personne n’est venu nous aider, on manque de militants, on a choisi de s’occuper de ceux qui ont pu se mettre en grève »
« et puis c’est récent pour la CGT de s’occuper de ce combat, ne nous plaignons pas »

« d’ailleurs on a déjà eu des résultats de régularisation sur le travail »

en effet cette méthode n’est pas sans paradoxe :

antérieurement la régularisation se faisait aussi sur des critères familiaux aujourd’hui le titre de séjour s’aligne sur la durée du contrat de travail
il sera alors difficile de contester dans ces conditions de mauvaises conditions de travail ,
Sous peine de perdre son travail ainsi que sont son titre de séjour.

Si le gouvernement, a cédé c’est qu’ils restent expulsables.

c’est ainsi qu’une lutte émancipatrice doit lier lutte contre’ la précarité , la lutte pour l’amélioration des conditions de travail et régularisation
en effet quand le titre de séjour s’aligne sur le contrat e travail les conditions de travail peuvent se dégrader.

Martine Lozano