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RDV LE 29 MARS AU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE

Publie le lundi 22 mars 2004 par Open-Publishing

NANTERRE : SIX ETUDIANTS MENACES D’EXCLUSION
POUR AVOIR ESSAYE D’OCCUPER LA FAC

EMPECHONS LES SANCTIONS DISCIPLINAIRES !
NE LES LAISSONS PAS VIRER NOS CAMARADES !

MANIFESTONS NOTRE SOLIDARITE CONTRE LA REPRESSION
EN VENANT ASSISTER AUX CONSEILS DE DISCIPLINE :

LUNDI 29 MARS A 14H00 AU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE

SALLE 205 DU 101 RUE DE GRENELLE, PARIS 7e (Métro Solférino)

Dans les semaines qui viennent, six étudiants de Nanterre doivent passer en conseil de discipline pour avoir essayé d’occuper l’université. A ces six étudiants s’en ajoutent de nombreux autres, eux aussi victimes de la répression, qui comme chaque année passent en conseil de discipline pour des motifs divers et variés (fraude aux examens, insultes, graffitis, violence…). Tous ces étudiants se retrouvent généralement isolés devant les conseils de discipline, faute de défense collective organisée… Mais cette année, on assiste à une répression particulièrement ciblée sur tous ceux qui ont participé aux grèves, comme à Nantes et à Caen, ou plus récemment à la fac de Tolbiac où trois enseignants-doctorants sont poursuivis pour avoir fait grève au mois de décembre.

En ce qui concerne les six étudiants de Nanterre poursuivis pour occupation, l’un d’entre eux a déjà été condamné l’année dernière à un an d’exclusion avec sursis. Il sera rejugé le 29 mars au ministère de l’Education Nationale par le CNESER (Conseil National de l’Enseignement Supérieur Et de la Recherche) car le président de la fac, Olivier Audeoud, a fait appel de la décision de la section disciplinaire de Nanterre. Olivier Audeoud souhaite en effet l’exlusion effective de cet étudiant qui avait participé à l’occupation de la salle E103 à l’occasion d’une grève de la fonction publique en novembre 2002. Cette occupation d’un petit groupe d’une dizaine d’étudiants et de chômeurs s’était terminée au bout de deux heures par l’intervention de la police après que les vigiles aient été repoussés à coups de lacrymogène par les occupants. Les neuf occupants avaient alors été gardés au commissariat pendant 48 heures et l’un d’entre eux fût condamné plus tard à 750 euros d’amende pour le port de la bombe lacrymogène. Sur les neuf occupants de novembre 2002, un seul fait l’objet de poursuites disciplinaires car c’est le seul à être officiellement étudiant à Nanterre.

Les cinq autres étudiants de Nanterre qui passeront prochainement en conseil de discipline pour occupation (on ne connaît pas encore la date) sont poursuivis pour une autre action survenue le 21 octobre dernier. Il s’agissait alors d’occuper le bureau du président de la fac pour obtenir l’inscription de tous les étudiants que l’Administration refusait. Ces étudiants se sont vus accueillis à coups de matraques par la Brigade Anti-Criminalité, et l’un d’entre eux a été arrêté et emmené au commissariat pendant une heure. Le même jour, une manifestation de protestation a été organisée devant le bâtiment B. Les vigiles ont répondu à coups de barre de fer et de gaz lacrymogène et il y a eu quelques blessés parmi les étudiants. Quant aux non-inscrits, l’Administration leur a fait comprendre qu’il valait mieux qu’ils s’adressent à l’ANPE…

NE LAISSONS PAS L’ADMINISTRATION FAIRE LA LOI DANS L’UNIVERSITE !

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