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RENAISSANCE ET RESISTANCE ! STOP AU FLIPPER BOURSICOTEUR
Publie le jeudi 11 septembre 2008 par Open-Publishing2 commentaires

En résumé, les States vont se la ramasser grave, et sur tous les fronts. (Voir l’article ci-après). La suffisance des élites néoconservatrices Nord Américaine et partiellement de certains démocrates, devrait désormais être bannie de la part des contribuables Etats Uniens. Certain que cette élite devra tôt ou tard retourner sur les bancs de leurs prestigieuses grandes écoles !
Ces grandes écoles ou universités qui font tant envie à nos « Pécresse » ou autres oiseaux UMPlumés. Décidemment ce pays de France est toujours en retard, mais il n’est jamais trop tard d’éviter à nouveau Trafalgar.
Malheureusement !....
Car il faut bien l’admettre, notre élite française n’a pas grand chose de bien différent de celle du "nouveau" continent, elle aussi manque cruellement de ressources (intellectuelles, cela s’entend), pour qu’un jour nous puissions vivre avec ceux des autres de ce Monde rond qui ne tourne plus tout à fait rond, et ainsi que tous nous nous la coulions douce.
Et pourtant, l’effervescence d’une bonne partie des citoyens de ce pays, souvent au travers d’un réseau associatif riche et multiple, de cette ébullition de motivation qui a été mise a l’écart des directions, par pléthores d’apparatchiks en place et accrochés dans toutes les strates de notre organisation sociale, politique, économique et syndicale.
La crédibilité de ce staff est d’ailleurs très bien illustrée par tous ces cafouillages incessants. Des couacs de droites de la part de ce Gouvernement aux chamailleries d’écoliers égocentriques de ceux qui prétendent un jour remplacer justement ce Gouvernement.
Tout cela est peut être le signe avant coureur d’un retournement majeur de l’organisation de nos sociétés quelle soit française ou européenne ! En tous les cas l’urgence est là, ce signe serait vraiment souhaitable et profitable.
La troisième libérale Blairiste qui est en passe de devenir qu’un très mauvais feuilleton, après que les britanniques aient du subir 18 années de Thatchérisme ! Un demi facho-communiquant en Italie. Une récession qui ne dit pas son nom, ou plutôt qu’ils ne veulent pas ainsi l’intituler.
L’Ultralibéralisme issu des Etats Unis, qui tel un scorpion qui se suicide à l’aide de son propre dard. Un réseau et système bancaire mondial au bord de la faillite, de moins en moins crédible de plus en plus fragile et en passe d’être coopté à bas couts par les fonds souverains de ces pays émergeants aux organisations politiques plus proche des dictatures que de nos envies de démocraties.
Malgré tous ses avertissements, de faillites en faillites, de bruits de bottes aux échos de canons ! Nos directateurs de cette Ultra droite archaïque et dogmatique française signent la mort et saignent ce qui devrait faire de notre contrée, non pas un modèle, mais un territoire d’ou émergeraient de nouvelles pistes, d’alternatives, d’idées, de concepts, de challenges, d’émulations et sans crainte d’être un peu grandiloquent, je n’hésite pas à l’écrire de :
RENAISSANCE
Cette renaissance en résistance fera jaillir, et je l’espère, un autre Siècle des Lumières. Il est grand temps de revitaliser l’organigrame avant de voir disparaitre ce brin d’Humanité perdu au fin fond d’un univers froid et glacé.
Skapad
LEHMAN, AU BORD DU GOUFFRE, FAIT UN GRAND PAS EN AVANT
** La partie de flipper infernal se poursuit ; les cours des actions continuent de rebondir dans toutes les directions sans que personne ne parvienne à reprendre le contrôle de la partie. Celle du jour s’achève par un repli de 0,23% du CAC 40 et de 0,7% de l’Euro Stoxx 50.
L’affaire se complique encore un peu plus lorsque des rumeurs de lourdes pertes sur les marchés de matières premières — elles sont en chute libre depuis la mi-juillet et, hier, le baril rechutait sur 102 $ — alimentent les spéculations sur des faillites d’importants fonds d’investissement, eux-mêmes largement financés par les grandes banques d’affaires de Wall Street.
** Mais le principal coup de théâtre de ces dernières 24 heures concerne Lehman Brothers. A peine Freddie Mac et Fannie Mae semblaient-ils tirés d’affaire par une nationalisation titanesque — qui bat en brèche le credo libéral de Wall Street et de la Maison-Blanche — que le spectre de la faillite de cette banque d’affaires de premier plan, et d’un calibre bien supérieur à Bear Stearns, fait dangereusement vaciller les marchés américains.
Lehman s’est littéralement désintégré mardi soir (-45% à 7,8 $) après l’annonce de l’échec des négociations avec la banque sud-coréenne KDB. La presse sud-coréenne avait révélé la semaine dernière des pourparlers en vue d’une possible prise de participation à hauteur d’un quart du capital dans la quatrième banque d’affaire américaine.
Hier, Lehman annonçait par anticipation — la date de publication prévue initialement était le 18 septembre — une perte trimestrielle de 3,9 milliards de dollars, soit -5,9 $ par action. Le titre est cependant parvenu à reprendre 2% au cours des premiers échanges à New York.
Les analystes tablaient globalement sur une perte allant de 3 à 3,60 $ par action, c’est donc une douche froide... mais la révélation la plus désastreuse concerne les 7,8 milliards de dollars de dépréciations d’actifs sur le trimestre.
La banque d’affaire aurait besoin de lever cinq milliards de dollars d’argent frais dans l’urgence, ce qui est impossible sur le marché des capitaux avec une prime d’émission qui vient d’exploser de plusieurs centaines de points en quelques jours par rapport aux emprunts du secteur privé notés "AAA+". Lehman doit donc envisager la cession de sa division la plus rentable, c’est-à-dire la gestion d’actifs pour compte de tiers, et notamment sa filiale Neuberger Berman.
La banque d’affaire avait indiqué lundi qu’elle dévoilerait également le 18 septembre un plan stratégique destiné à redresser ses finances mais aussi à rétablir la confiance des marchés. Au rythme où les cours s’effondrent (-52% en 48 heures, -88% depuis le 1er janvier), le 18 septembre paraît hors d’atteinte et un sauvetage à la Bear Stearns se profile. Le "too big to fail" sera invoqué de façon encore plus impérieuse que lors de la prise de contrôle de sa rivale par J.P. Morgan.
** Stoppés net dans leur mouvement de reprise amorcé lundi, les banques, les assureurs, les promoteurs immobiliers et les monoliners ont dévissé. Ils enregistraient mardi soir des écarts négatifs bien supérieurs aux gains de la veille (souvent deux fois plus importants).
Comme si cela ne suffisait pas, le reflux du pétrole de 4% vers les 102 $ a provoqué un nouveau tsunami de ventes — le terme de "vague" est trop faible lorsque le repli sectoriel dépasse 20% en une semaine — laminant les valeurs du compartiment énergie/prospection.
Les parapétrolières vont tenter de se reprendre alors que l’OPEP réduit sa production de 500 000 barils/jour — cela concerne surtout l’Arabie Saoudite. Exxon avait chuté de 4,7% mardi — ce qui expliquait pour une bonne part le recul de 260 points du Dow Jones ; il affichait une hausse de 1,5% à la reprise des cotations hier. Chevron reprenait quant à lui 2,5%.
Mais un souci chasse l’autre, et avec la rechute des financières, la question est de savoir si les principaux supports indiciels ne vont pas lâcher prise d’ici vendredi. Cela précipiterait Wall Street dans une spirale baissière qui achèverait de démoraliser les contribuables américains.
** Nous ne saurions mieux résumer notre approche de la question que Bill Bonner dans sa Chronique de mercredi (décidément...) : "l’idée de voir les contribuables venant au secours du secteur des prêts hypothécaires est ridicule ; les contribuables ne peuvent même pas financer les obligations fédérales actuelle (...), rien que cette année, par exemple, il manquera un demi-millier de milliards de dollars. Si on le calculait correctement, le déficit américain serait plus élevé de plusieurs milliers de milliards de dollars".
Et d’ajouter : "le gouvernement est occupé à empiler une fraude monumentale sur l’autre... en essayant de faire croire à tout le monde qu’on peut vivre aux dépens des autres. Tôt ou tard, la montagne de sottises finit par s’effondrer". Mais les responsables de ce désastre auront soit tiré sur la manette de leur parachute doré, soit pris le large loin des Etats-Unis et retrouvé leurs paquets de millions de dollars soigneusement empilés dans des paradis fiscaux.
Les classes moyennes américaines ne s’en rendent peut-être pas compte, mais la part de dette fédérale qui pèse sur chaque citoyen américain dépasse les 120 000 $. Ce fardeau repose en fait sur une minorité de contribuables qui paient plus de 10 000 $ d’impôt par an. Ceux-là sont virtuellement ruinés et leur descendants le sont également.
L’avenir de la middle class, qui surnage malgré la crise, est de surcroît bien davantage hypothéqué que celui des foyers fiscaux déclarés en faillite pour cause de surendettement. Ceux-là n’ont plus grand-chose à perdre et ils échappent aux appétits du fisc.
Nous souhaitons bien du bonheur aux successeurs de l’équipe Bush à la Maison-Blanche car lorsque les Américains auront pris la mesure de l’ampleur du désastre (budgétaire, économique, diplomatique...), à qui adresseront-ils leurs récriminations ?
Wall Street sait bien que les vrais coupables échapperont à toute sanction... mais que les Etats-Unis, eux, n’échapperont pas à la punition que constitue une quasi-faillite du système bancaire américain. Les ménages qui disposent encore d’un peu d’épargne de côté risquent de subir la double peine d’une économie en stagflation et d’une chute de la valeur de leur patrimoine investi en actions s’ils s’obstinent à rester "dans le marché".
Philippe Béchade,
Paris
Messages
1. RENAISSANCE ET RESISTANCE ! STOP AU FLIPPER BOURSICOTEUR , 11 septembre 2008, 17:17
PRECISION POUR LES LECTEURS DE BELLACIAO
Philippe Béchade titre : "Renaissance et résistance : STOP AU FLIPPER BOURSICOTEUR !
Un vrai militant, un résistant, un révolutionnaire, un camarade, un homme de gauche, y a pas à dire !...
Sur Chronique Agora le site ou il résiste comme un damné de la Terre, on lit en arrivant :
"Philippe Béchade rédige depuis dix ans des chroniques macroéconomiques quotidiennes ainsi que de nombreux essais financiers. Intervenant quotidien sur BFM depuis mai 1995, il est aussi la ’voix’ de l’actualité boursière internationale sur RFI depuis juin 2002. Analyste technique et arbitragiste de formation, il fut en France l’un des tout premiers ’traders’ mais également formateur de spécialistes des marchés à terme. Rédacteur aux Publications Agora, vous trouvez chaque jour ses analyses impertinentes des marchés dans La Chronique Agora."
Soleil Sombre
1. RENAISSANCE ET RESISTANCE ! STOP AU FLIPPER BOURSICOTEUR , 11 septembre 2008, 17:40, par Spk
Renaissance et résistance sont des mots de mon choix, ce monsieur n’a rien à voir avec le titre. Pour Info aux lecteurs de Bella Ciao.
Ce n’est pas la première fois ou je titre un de mes propos et suit ensuite un article qui peut etre issu d’un quotidien pas forcément de "GOCHE"
Mais soleil sombre à propos de ses propos tu ne dis mots, juste un complément d’info. Merci
Cordialement