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RESF : NOUS LES PRENONS SOUS NOTRE PROTECTION

Publie le lundi 17 avril 2006 par Open-Publishing
3 commentaires

Le 30 juin prochain les expulsions des jeunes majeurs sans papiers scolarisés et des parents sans papiers d’enfants scolarisés reprendront, de façon accélérée et massive si l’on en croit certaines préfectures soumises à la dictature des quotas d’expulsions imposés par le ministère de l’Intérieur.

Le Réseau éducation sans frontières (RESF) appelle les enseignants, les parents d’élèves, les élèves eux-mêmes, les militants syndicalistes, associatifs et politiques, tous ceux qui sont attachés à la défense des droits de l’Homme et de l’Enfant à s’opposer aux expulsions massives de jeunes et de familles entières programmées pour cet été.

Il appelle, pour commencer, à signer massivement la pétition mise en circulation aujourd’hui par laquelle les signataires affirment : « Nous ne laisserons pas commettre ces infamies en notre nom. Chacun avec les moyens qui sont les nôtres, nous leur apporterons notre soutien, notre parrainage, notre protection. S’ils nous demandent asile, nous ne leur fermerons pas notre porte, nous les hébergerons et les nourrirons ; nous ne les dénoncerons pas à la police. »

Dans des dizaines ou des centaines d’établissements scolaires, l’angoisse monte face à la menace qui se rapproche. Les pétitions, les délégations en préfecture, les manifestations de solidarité doivent se multiplier. Il faut, nous devons impérativement, arracher nos élèves, leurs camarades de classe, les copains de nos enfants et leurs parents au bannissement promis par le ministre de l’Intérieur.

CONFERENCE DE PRESSE JEUDI 27 AVRIL 11h

Locaux des EDMP
8 impasse Crozatier 75012 PARIS
Avec la présence de signataires de la pétition

La pétition peut être signée sur le site www.educationsansfrontieres.org
Les exemplaires imprimés peuvent être envoyés à RESF S/c EDMP 8 impasse Crozatier, 75012 Paris

Messages

  • Continuez à nous informer

    • Désolée pour ceux qui l’ont déjà lu ailleurs mais je réitère mon commentaire..

      Il faut une bonne fois pour toutes déjouer les plans du terminator de la place Bauvau, qui va profiter que les citoyens seront en vacances pour commettre ses basses besognes, via la main des préfets aux ordres.
      Encore une fois tout passera presque inaperçu, les conséquences pour ces familles d’immigrés en seront dramatiques et Sarkozy ne perdra pas un point de popularité.

      On ne peut plus le laisser cacher la partie immergée de l’iceberg, on ne peut plus continuer à adopter qu’une attitude seulement défensive, mais il faut plus que jamais dénoncer, dénoncer l’idéologie nauséabonde véhiculée en sourdine par ces actions gouvernementales totalement illégitimes.

      Comment organiser des protestations jusqu’au bord des plages ?
      Est-il possible d’imaginer pour une fois que l’on ne se mettre tout à fait en vacances face à toutes les graves menaces
      qui pèsent, mais rester vigilants et solidaires partout où cela sera nécessaire ?

      Est ce que avec RESF, voire d’autres organisations, il serait envisageable, au delà des manifestations devant les préfectures, de mener des actions sur les lieux chargés de vacanciers ?
      J’espère ne pas être utopiste.

      Mais d’ici là , il faut signer massivement cette pétition :

      http://www.educationsansfrontieres.org/

      Marie

    • J’exècre ces lois, ces règlements qui nous « protègent », nous pays riches, contre tous ces « crève-la-faim » qui viennent ici en espérant récupérer quelques miettes des richesses qu’on leur a pillées.

      Je hais les centres de rétention.

      Je me sens étrangère de ce pays quand il organise des rafles pour parquer des êtres humains dans des conditions qui inciteraient la SPA à porter plainte s’il s’agissait de chiens.

      Je me sens étrangère de ce pays quand il manigance avec d’autres pays de l’Europe des expulsions, par avion, conjointes, pour les optimiser en nombre, en efficacité, en rentabilité et en discrétion.

      Je me sens étrangère d’un pays qui arrache un père, une mère, un enfant à sa famille, à son école, à ses amis, pour l’envoyer dans un pays où elle sera considérée comme indésirable et où il aura des difficultés pour survivre.

      Je me sens étrangère d’un pays qui se moque de savoir si l’expulsion prononcée équivaut à une condamnation à mort pour l’expulsé.

      Plus les années passent, et plus, dans ce pays, je me sens étrangère.

      Pasqua, Chevènement, Sarkosy, Perben ont largement participé à développer ce sentiment qui s’est insinué lentement, je ne me sens pas dans ce pays, chez moi. Je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas.

      UNISSONS-NOUS POUR EMPECHER LES EXPULSIONS, SIGNONS LA PETITION

      Mais nous devons nous unir aussi pour expulser du pouvoir ceux qui veulent nous faire croire que nous sommes d’étranges étrangers alors que ce sont leurs lois qui sont étranges et qui nous sont étrangères.

      ROSECELAVI

      http://rosecelavi.com