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Rachida Dati : tout le monde fout le camp !
Publie le mardi 10 juillet 2007 par Open-Publishing2 commentaires
L’hémorragie continue au cabinet de Rachida Dati
Par Arnaud Aubron (Rue89) 17H30 10/07/2007
Après Michel Dobkine, directeur de cabinet, le ministère de la Justice a annoncé mardi le départ de trois nouveaux magistrats. Une confirmation de l’ambiance de crise qui règne place Vendôme. Philippe Lagauche, conseiller pour les questions pénales, Xavier Samuel, conseiller pour les libertés publiques et les questions constitutionnelles, et Françoise Andreo-Cohen, conseillère pour le droit des mineurs, se sont inscrits cette semaine sur la "transparence", document qui officialise les souhaits de mutation dans la magistrature.
Officiellement, le premier de ces départs reste strictement lié à des raisons personnelles, en l’occurrence le prochain mariage de Michel Dobkine. Version qu’il a lui-même accréditée sur RTL ce week-end (lire notre article). Au cours d’une réunion, lundi matin, avec le Syndicat de la magistrature (SM, classé à gauche), Rachida Dati a à son tour "tenu à s’expliquer", aux dires d’un participant : Elle a "bien insisté sur les raisons personnelles" qui expliqueraient le départ de Michel Dobkine." Elle nous a même rappelé la date de son mariage au cas où nous aurions voulu nous y rendre..."
Mais si tout va pour le mieux place Vendôme, comment justifier ces nouveaux départs ?
Déjà, à en croire l’Est républicain de samedi, le directeur de cabinet démissionnaire aurait évoqué vendredi soir, devant ses collaborateurs, sa mésentente avec la ministre ainsi que des "insultes répétées". Ce que l’intéressé nie aujourd’hui. Mais diverses sources judiciaires évoquent des relations tendues au sein du ministère depuis l’arrivée de Rachida Dati. Les anecdotes sur les petites vexations et les réunions annulées au dernier moment se multiplient.
Enfin, les récentes piques lancées par le président de la République contre les magistrats n’ont peut-être pas arrangé les choses : "Depuis quand le droit de grâce sert-il à gérer les prisons ?", s’est ainsi étonné dimanche Nicolas Sarkozy dans son entretien au JDD. "Que les juges d’application des peines appliquent les textes, et alors on respectera l’indépendance de la justice. La justice réclame à cor et à cri son indépendance et la première chose qu’on me demande, c’est de gracier 3000 personnes. Eh bien, non !" Lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy s’en était déjà pris à de nombreuses reprises au laxisme supposé des juges... Faut-il y voir un signe, Michel Dobkine, magistrat confirmé, a été remplacé dimanche par Patrick Gérard, haut fonctionnaire de l’Education nationale.
Place Vendôme, on nie toute idée de crise : "Il ne s’agit là que d’une réorganisation tout à fait normale lors de l’arrivée d’un nouveau directeur de cabinet, nous assure Guillaume Didier, porte-parole du ministère. Patrick Gérard s’est entretenu avec chacun des conseillers et a nommé un nouveau directeur adjoint de cabinet, Stéphane Noël, jusque-là en charge de la carte judiciaire. Dans ce cadre, le départ de trois conseillers, entrés au cabinet parce qu’ils avaient déjà travaillé avec Michel Dobkine, a été décidé d’un commun accord. Ils ont donc fait des demandes de mutation pour prise de fonction le 1er septembre."
Ces départs interviennent, quoi qu’il en soit, au plus mauvais moment, alors que le projet de loi sur la récidive et l’excuse de minorité est en débat au Parlement et que le ministère vient de lancer la réforme très controversée de la carte judiciaire.
Messages
1. Rachida Dati : tout le monde fout le camp ! , 10 juillet 2007, 21:40
Bonjour tout le Monde
Dictature
"Tant qu’il y aura des dictatures, je n’aurai pas le coeur à critiquer une démocratie."
Jean Rostand - 1894-1977 - Inquiétude d’un biologiste - 1967
Définition de dictature
Etymologie : du latin dictatura, magistrature exceptionnelle de la République romaine attribuant tous les pouvoirs à un seul homme pour un mandat strictement limité.
La dictature est un régime politique arbitraire et coercitif dans lequel tous les pouvoirs sont concentrés entre les mains d’un seul homme, le dictateur, ou d’un groupe d’hommes (ex : junte militaire). Le pouvoir n’étant ni partagé (pas de séparation des pouvoirs), ni contrôlé (absence d’élections libres, de constitution), les libertés individuelles n’étant pas garanties, la dictature s’oppose à la démocratie. Elle doit donc s’imposer et se maintenir par la force en s’appuyant sur l’armée, sur une milice, sur un parti, sur une caste, sur un groupe religieux ou social.
La dictature du prolétariat est, dans la doctrine marxiste, la première étape de l’évolution vers le socialisme.
Par extension, on parle de dictature économique ou capitaliste lorsqu’on veut souligner le caractère violent ou arbitraire du capitalisme.
Cordialement
1. La justice des dominants, 10 juillet 2007, 22:07
Justice des dominants...
Le zèle de Mme Dati n’a d’égal que la capacité de dénégation ( qui est aussi celle de la gauche du centre) de la puissance des dominants.
La dictature des marchés régente nos vies quotidiennes, prescrit les besoins de la population et les décisions d’achat ( c’est l’offre qui détermine la demande). Les moyens de la publicité, des médias et du capitalisme familial ont fabriqué un ectoplasme. Ils sont concentrés, au plan transnational dans ules mains d’un groupuscule sans contrôle qui détruit au fur et à mesure de ses " avancées" toute vie sociale, et pollue tout débat démocratique.
Le pseudo Grenelle de l’environnement risque fort de nous emmener hors des réalités : pas de nucléaire, pas de OGM dans les décisions à venir : tout pour Monsanto, pour Areva, et motus pour les participants au " Grenelle-de-l’environnement" devant les caméras. On parierait presque de pantalonnade, si les enjeux n’étaient pas aussi sérieux...
Sarkozy n’est qu’accessoirement président de la République : il est simplement l’avocat d’affaires des riches des riches, et il avait commencé sa carrière comme élu de Neuilly et chargé des succcessions des familles Bouygues, Lagardère.
Les puissants moyens de propagande et d’ étouffement des débats organisés par les propriétaires des instituts de sondages et des médias dominants ont préparé et facilité l’arrivée de l’avocat des riches de riches.
L’éthymologie ne saurait se confondre avec l’analyse économique concrète et de base, n’est-ce pas ?