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Rapport de Michel Laurent au Conseil National PCF des 15 et 16 décembre 2006

Publie le dimanche 17 décembre 2006 par Open-Publishing
11 commentaires

Chers camarades,

Depuis notre dernier Conseil national, des événements importants ont eu lieu au plan international et national.

J’ai préféré, vu l’importance des décisions que nous allons prendre ne pas traiter de cette actualité mais plutôt concentrer mon propos sur la présidentielle, le rassemblement et les débats qui ont lieu entre communistes dans tout le pays.

Un mot quand même sur ce qui se passe en France.

La semaine a montré que la campagne de l’élection présidentielle était maintenant largement engagée.

Si Nicolas Sarkozy cherche encore la tonalité de son discours de campagne, hésitant entre une ligne tranchée et une autre plus feutrée, ses propositions sont connues. Et elles sont terribles. Tranquille ou pas, sa rupture repose sur l’attaque systématique et tous azimuts de notre pacte républicain. Et plus largement, toutes les propositions du ministre-candidat en matière d’école, de logement, de protection des libertés publiques, de garantie du pluralisme, de protection de notre patrimoine industriel transformeraient la France comme Margaret Thatcher a transformé le Royaume-Uni.

Forte de sa désignation par le Parti socialiste, Ségolène Royal est, elle, définitivement en campagne. Le ralliement de Jean-Pierre Chevènement, après celui de Christiane Taubira, à sa candidature marque aussi la capacité du PS à regrouper sur le thème de la victoire une grande partie de la gauche derrière sa candidate. Et ceci explique l’attention incontestable que lui portent les milieux populaires.

Enfin, alors que les médias démontrent chaque jour leur résolution à limiter le choix des Françaises et des Français à celui du bipartisme, comment ne pas voir combien cette configuration peut favoriser les réactions de rejet de la classe politique ? Je pense à Le Pen, dont nous savons tous qu’il est en embuscade. Les dernières enquêtes montrent la progression de ces idées infectes. A gauche la semaine a été aussi marquée par l’entrée en campagne remarquée d’Arlette Laguiller. Et Olivier Besancenot ne rate aucune occasion d’expliquer qu’on ne peut pas changer la vie et qu’il s’agit seulement de protester.

Le paysage de la campagne présidentielle est ainsi presque installé. Sans représentant de la gauche antilibérale. Les thèmes qui seront au cœur du débat politique commencent aussi à se profiler. Sans discussion des idées défendues aujourd’hui dans le programme « ce que nous voulons »..

Il y a pourtant urgence à ce que la gauche antilibérale se fasse entendre et prenne place dans le débat présidentiel. Il s’agit d’une urgence sociale et d’une urgence politique.

Notre rassemblement répond à une véritable attente dans le pays. 862 collectifs locaux et d’entreprise sont aujourd’hui répertoriés. Et l’affluence considérable aux meetings unitaires du Mans, de Grenoble ou de Montpellier démontre à elle seule l’ampleur de l’espoir créé.

La dynamique est là. L’attirance pour notre démarche existe bel et bien dans le pays même si, nous le savons, l’arc des forces qui compose aujourd’hui ce rassemblement n’est pas aussi large que ce que nous espérions. Si l’on veut repousser au loin ses frontières actuelles, si l’on veut l’élargir, y attirer des militants et militantes socialistes, des syndicalistes, des bénévoles associatifs, des abstentionnistes qui désespèrent, il nous faut une crédibilité que seul le choix rapide de notre candidate ou candidat pourra nous donner.

Le programme que nous avons adopté peut véritablement marquer le débat et incarner l’idée qu’effectivement, une autre politique est bel et bien possible en France et en Europe.

Sécuriser l’emploi, reconnaître effectivement le droit au logement et à la santé pour tous, faire de l’école le début de la réussite pour chacune et chacun, donner à la jeunesse confiance en l’avenir, construire une autre Europe et un autre monde, permettre aux citoyens et aux salariés d’intervenir sur leur vie par le développement d’une démocratie participative dans la cité et dans l’entreprise, utiliser les immenses richesses produites pour le développement, les salaires, la formation, la recherche sont autant d’objectifs en forme d’engagements qui pourraient enfin changer la vie de nos concitoyens.

Ce que nous avons construit ces derniers mois est considérable. Qui aurait-pu imaginer, il y a quelques années, que des hommes et femmes issus de traditions et de cultures politiques aussi diverses puissent se retrouver sur un même programme politique ?

Ces données confirment nos choix de congrès et montrent toute la pertinence de notre volonté d’un rassemblement majoritaire à gauche pour une politique de transformation sociale.

Elle nous incite à rester dans le processus malgré les difficultés rencontrées. Les difficultés, justement, nous y sommes. Malgré les avancées dont je viens de parler, pour lesquelles les communistes ont pris une part considérable, la réunion du 9 et 10 décembre à St Ouen n’a pas permis de trouver un accord sur la candidature à l’élection présidentielle.

Nous regrettons d’autant plus ce blocage que 61% des collectifs locaux ont émis l’opinion que Marie-George Buffet pourrait être la meilleure porte-parole de notre rassemblement et que la plupart des autres ont dit leur engagement de rester ensemble avec le ou la candidate qui serait finalement choisi.

Ce week-end, les organisations politiques partie prenante de ce rassemblement n’ont pas accepté de construire le double consensus à partir de cette donnée nouvelle, à partir de cette expression démocratique des collectifs locaux.

Elles ont justifié ce refus sur la base d’un seul argument, en forme de préalable : Marie-George Buffet, quelles que soient ses qualités reconnues unanimement, ne peut pas être la candidate de notre rassemblement, simplement parce qu’elle est la secrétaire nationale du PCF.

Les règles du jeu que nous nous étions tous et toutes fixées le 10 septembre dernier ont, de fait, été modifiées puisqu’il avait été dit, alors, que l’appartenance à un parti politique d’un ou d’une candidate ne pouvait justifier une exclusive à son encontre. La signature de l’appel pour la constitution du rassemblement en mai dernier venait après notre Congrès qui disait explicitement que nous pensions qu’une candidature issue des rangs du PCF serait à nos yeux un atout.

Au moment de notre signature de cet appel, personne n’a émis de veto à une éventuelle candidature de Marie-George Buffet dont tout le monde savait qu’elle était déjà dans les têtes des communistes. Et le fameux double consensus, cette recherche pour nous du plus large accord, n’était pas alors un interdit mais au contraire assorti du refus de tout préalable.

Le préalable fait par nos partenaires contre la candidature de Marie-George Buffet est donc pour nous, dans ces conditions, inacceptable.

Nous ne pouvons accepter que notre rassemblement participe de la critique et du discrédit des organisations politiques et qu’il minimise combien le changement a besoin de partis comme le Parti communiste, décisifs pour construire, dans la proximité des quartiers populaires et des entreprises, les mobilisations populaires indispensables. Nous ne pouvons accepter qu’il sous-estime, à un point tel, les évolutions de notre Parti et son engagement de plus en plus déterminé dans le rassemblement qu’il en arrive, au lieu de l’encourager, à le renvoyer à ses erreurs passées.

Par son caractère exclusif, ce discours a blessé des milliers de communistes engagés au service du rassemblement. Il a heurté ces militantes et militants au quotidien, dont la mobilisation est décisive pour faire avancer les idées auprès de nos concitoyens. Il a aussi nourri l’idée absurde que l’on pourrait vouloir de l’atout que constitue, aujourd’hui, l’organisation du Parti communiste et la personnalité populaire, intègre et rassembleuse de Marie-George Buffet, mais tout en argumentant contre.

Nous avions dit comprendre les inquiétudes, légitimes, de ces hommes et ces femmes sincèrement engagés dans les collectifs locaux et qui craignent que la campagne s’articule uniquement autour du Parti communiste. C’est bien pourquoi notre parti et Marie-George Buffet ont proposé à plusieurs reprises que notre campagne puisse bien, par son caractère collectif, représenter toute la diversité de notre rassemblement.

C’est aussi pourquoi nous répétons que le choix de nos candidates et candidats aux élections législatives sera à l’image de cette diversité et que Marie-George Buffet quittera ses fonctions de secrétaire nationale du PCF.

Ce préalable mis contre sa candidature nous paraît donc d’autant plus injustifié que, depuis le début, nous l’avons proposée parce qu’elle nous paraît, dans notre immense majorité, la plus en mesure d’incarner et de porter l’ambition majoritaire et populaire du rassemblement. Par sa notoriété, par la crédibilité qu’elle a acquise durant son passage au ministère de la jeunesse et des sports, par sa proximité avec les classes populaires, par sa capacité à porter toutes nos propositions, Marie-George est aujourd’hui notre meilleur atout pour élargir au maximum l’audience de rassemblement. Se passer de cet atout, en première ligne, c’est aussi, quoi que l’on dise, réduire notre capacité à faire le meilleur résultat électoral possible.

Cette ambition politique, est pour nous incontournable. Elle a motivé, avant toute autre préoccupation, notre engagement dans ce rassemblement. Elle repose d’abord sur la situation d’urgence sociale. Il n’est plus tolérable de laisser vivre des millions d’hommes et de femmes dans les conditions dans lesquelles ils et elles survivent aujourd’hui.

Comme l’indique l’enquête de l’association Emmaüs, réalisée en partenariat avec les journaux l’Humanité et la Vie, un Français sur deux craint aujourd’hui « de connaître la rue ou le dénuement total ». Et la même proportion soutient l’idée que les solutions sont d’abord politiques. Didier Lusserne, secrétaire général de l’Association Emmaüs en appelle à « la prise de parole des sans-abri ».

Notre ambition repose donc sur la conviction qu’il peut exister, après la victoire du Non à la constitution européenne et à condition qu’un espoir politique de vrai changement existe à gauche et il peut exister une majorité d’électeurs et d’électrices acquis à la nécessité de rompre, enfin, avec plus de deux décennies de politiques libérales ou social-libérales.

Le changement est donc possible, dès 2007. Nous ne pouvons transiger avec toute proposition qui serait en opposition manifeste avec cette ambition. C’est donc parce que nous voulons mettre tous nos atouts dans la bataille que nous avons proposé la candidature de Marie-George et beaucoup de représentants de collectifs locaux l’ont défendue les 9 et 10 décembre.

Avons-nous été piégés par les règles du rassemblement ? Je dirais plutôt que nous n’avons pas su déjouer le piège de la présidentialisation. Nous savions que la construction neuve d’un tel rassemblement ne serait pas un long fleuve tranquille.

Il est normal que des débats, des avancées côtoient des reculs, que naissent au sein même du mouvement lui-même des contradictions. Raison de plus pour qu’en permanence les communistes, le parti communiste défendent et affirment ses convictions.

Notre peuple a besoin, pour déjouer les dangers du bipartisme, d’un espoir de bouger la donne, d’un espoir de résultat dès 2007. Comment comprendre dans ces conditions des propositions qui, de fait, étroitisent le rassemblement alors qu’il faut plus que jamais en appeler à tout le peuple de gauche.

L’important est de construire un succès qui alimente une dynamique politique. Comment le construire en présentant l’apport du PCF comme nécessaire sauf comme porte-parole de ce rassemblement, alors qu’il en est, aujourd’hui la force principale.

Comment mettre en avant la question de la recomposition politique à gauche alors que nous sommes à l’étape d’un rassemblement divers qui doit nécessairement être porté à plusieurs voix et qui doit donc assumer ses différences et travailler à leur expression, au lieu de faire porter le débat contre la secrétaire nationale d’une composante essentielle de ce rassemblement.

Notre priorité, notre objectif essentiel est de faire gagner les idées de changement lors des prochaines échéances électorales. Le rassemblement en est le moyen.

C’est ce souci constant des hommes et des femmes de ce pays qui justifie notre détermination à ne pas le rompre et à le faire réussir. C’est ce souci permanent qui explique notre attitude en clôture de la réunion nationale des collectifs locaux, le week-end dernier. Nous voulons réussir, ne pas en rabattre sur l’objectif.

Nous avons souhaité et obtenu que les collectifs locaux disent sur quelle base construire le consensus : autour du choix le plus partagé de Marie-George Buffet ou bien, en partant de l’exclusive à son encontre. D’ores et déjà plusieurs d’entre eux se sont réunis et disent vouloir construire autour de cette candidature.

Toutefois les organisations politiques membres du collectif national nous ont affirmé, mardi dernier, que le blocage persisterait même si les collectif locaux devaient confirmer leur orientation initiale.

Dans ces conditions, la question est posé à notre Conseil national : que devons-nous faire pour être à la hauteur de nos responsabilités et des enjeux ?

Nous devons réfléchir à ces questions à partir des opinions émises par les communistes, dans les assemblées générales qui se sont tenues tout au long de la semaine, à partir des premiers débats dans les collectifs locaux. La participation y a été partout très importante, voire exceptionnelle. Quelques mot sur ces débats :

Ils ont révélé une grande sérénité et une grande intelligence des communistes. Ils ont montré le large soutien dont bénéficie la stratégie de rassemblement de notre parti. Nous sommes face à une difficulté, le choix de la candidature, les communistes cherchent à la surmonter, ensemble. Dans l’esprit réaffirmé du rassemblement et dans la volonté de réussir. Quelles sont dans ces réunions les idées discutées et les propositions avancées.

L’une consisterait à retirer purement et simplement notre candidature, au nom du consensus. Cette solution ne réglerait aucun des problèmes qui nous sont posés. Aucun consensus ne peut en effet se faire sur l’un ou l’autre des candidats. Comment, en effet, imaginer que celui ou celle qui n’a recueilli que 15% ou 16% d’assentiment des collectifs et qui produit des gestes d’exclusive pourrait rassembler davantage que Marie-George ? Les deux nouvelles candidatures évoquées lors de la commission de synthèse de St Ouen –Claude Debons pour que ce ne soit aucune des candidatures débattues et Jean-Luc Mélanchon au titre , je cite, d’une « construction politique nouvelle »- ne font pas plus consensus, et n’ont de surcroît jamais été discutées.

De tels choix affecteraient considérablement notre ambition. Ils ne seraient pas compris par de nombreux communistes et au-delà. Il ressort des assemblées générales qu’ils ne sont donc pas envisageables.

Une autre option consiste à réaffirmer notre proposition de candidature.

Nous avons pour cela une double légitimité, au sein du Parti communiste comme au sein des collectifs locaux. Parce que nous ne voulons pas d’une candidature qui soit seulement celle de notre parti, cette option exige, de notre part, de prendre tous les actes de direction que nous avons annoncés, afin de réaffirmer notre résolution à présenter la candidature de Marie-George Buffet comme candidate du rassemblement.

Beaucoup de camarades défendent cette position. Elle semble en effet se dégager dans les 2/3 des fédérations. Des craintes s’expriment que le blocage persistant au sein du Collectif national réduise la représentation de la diversité de notre rassemblement.

C’est une question évidemment fondamentale. Si nous devions aller dans ce sens, il serait donc de notre responsabilité de prendre toutes les mesures nécessaires pour préserver, au maximum la diversité et la richesse des énergies mobilisées.

Nous ne pourrions alors pas nous réclamer du rassemblement actuellement constitué puisque des composantes de celui-ci refuseraient de soutenir la candidature de Marie-George Buffet à l’élection présidentielle mais nous devrions chercher à préserver notre avenir commun, en particulier pour les échéances législatives.

Certains camarades, soucieux de tout faire pour que le rassemblement actuel soit maintenu évoquent une autre proposition, celle d’une candidature communiste porteuse, elle aussi, de notre ambition et qui pourrait faire consensus.

Nous pourrions, à leurs yeux prendre l’ultime initiative, de la proposer. Cette option n’est pas sans poser de problèmes.

Elle pose une question de légitimité démocratique. Elle résulterait d’un accord au sommet, et ne serait pas débattu, vu les délais, par les collectifs locaux qui seraient mis devant le fait accompli des organisations politiques et du collectif national après avoir pourtant discuté pendant des mois et donné leurs opinions.

Malgré les déclarations des uns et des autres, son acceptabilité par nos partenaires n’est pas, à ce jour, démontrée. Ils ne nous ont fait aucune proposition dans ce sens et nous non plus.

Les communistes qui avancent cette proposition font valoir qu’elle pourrait, si elle était acceptée par tous, satisfaire aussi les collectifs locaux pour qui l’idée d’un accord l’emporterait. Mais interrogeons-nous, celles et ceux dans les collectifs qui ne voulaient pas d’une figure emblématique du PCF seront-ils pour autant satisfaits et militeront-ils pour cette nouvelle candidature ? Celles et ceux ayant soutenu Marie-George Buffet ne seront-ils pas déstabilisés et mécontents ? Au total le résultat de 2007 sera-t-il meilleur ou moins bon ?

Cher-e-s camarades, les débats de notre Conseil national vont être très importants. Ils doivent être menés à l’image de ce qui se passe dans le Parti et les collectifs, sereinement et de façon approfondie. Ils doivent déboucher sur des décisions. Il y a urgence.

Quelle qu’elles soient, les propositions issues de nos travaux, devront faire l’objet d’une consultation des communistes, la semaine prochaine, afin que jusqu’au bout ceux-ci exercent leur souveraineté sur les décisions de leur Parti.

Messages

  • Tout est logique et juste dans ce texte.
    Enfin des arguments qui tiennent compte du réel et non de stratégies cachées.
    C’est une trés bonne idée d’avoir permis de lire ce rapport.
    Il a clarifié les choses puisque les irresponsables à l’origine de la une de MGB en judas ont quitté le PCF.
    Ma réaction à ce départ est la suivante.
    Bon vent.
    Il était temps car avec leurs coups tordus et leur stratégie alambiquée ,ils
    entourloupaient tout le monde.
    Pour une fois,hier les 6 démisionnaires ont accompli un geste compréhensible.
    jean de Tarbes

  • Chers lecteurs et camarades,
    que dire après cette présentation !!! J’ai l’impression de me retrouver au moment du renouvellement du Programme Commun ou une nouvelle fois au nom du "tous ensemble" le Parti va servir de marchepied au Parti Socialiste ou aux altermondialiste qui ne savent à quels Saints se louer.
    Car sur le fond que proposent ils !!!! Quels programme, quels actions contre le libéralisme detout crin, contre le retour du pouvoir au patrons, quel contrepouvoir aux Bourses du monde entier qui manipulent jour et nuit des montagnes d’argent incontrolés.
    Tant que le Parti ne sera pas redevenir le Parti des travailleurs pas celui de Arlette ou d’Olivier. Quant à Clémentine, j’en parle pas...
    Celui qui tous les jours sera auprès des travailleurs avec des propositions de changement sans compromissions avec le PS ou Les Verts comme à Paris, notre rôle restera celui de marchepied.
    Aujourd’hui si ’il faut que celà casse, tant pis Marie-georges doit se présentée !!! Il en va de l’avenir.
    Un déçu...

  • Le PCF aurait-il crû nous berner en noyautant les collectifs et en espérant ainsi se maintenir à flots ? Ne faudrait-il pas qu’il se réforme en profondeur, comme l’ont fait les partis communistes Européens, c’est à dire en se dispersant dans des partis démocratiques existants ?

  • En matière de langue de bois Michel Laurent est un ébéniste. Je vois aussi qu’il a formé beaucoup de compagnons et experts rabot diualectique.

    D’aucun se réjouissent du départ des minoritaires.

    Quand un corps perd sa substance et ses forces vives la fin n’est jamais loin. Et ce ne sont pas les nostalgiques qui campent sur le glacis stalinien qui le revitaliseront.

    Nous on rêve de transformation sociale et eux n’espèrent que des postes d’adjoints à la voirie
    , quémandés aux socio-libéraux !

    Triste suicide.

    Le Mammouth

    http://lemammouth.over-blog.com/article-4919286.html

    • Le mammouth est vraiment un sous marin, ça parait évident reste à savoir de qui. Toutes ses interventions ne sont que vomissures. Il est la pour foutre le bordel et casser ce qui était en train de se construire malgré les difficultés.

    • les diviseurs ne sont pas dans la direction du pc celui-ci
      est bien dans logique de rassemblement anti-libéral
      le blocage se fait bien au niveau du collectif national,
      que ce dernier applique et respecte les décisions qui
      sont prises et qui seront de nouveau prises dans les
      collectifs, s’il se refusait il perdrait sa légitimité...

      Jean_Claude

    • JE VERSE CES QUESTIONS AU DEBAT

        INTRODUCTION : si les faits sont inexacts, veuillez m’en informer, je vous en remercie.

      S’il n’y avait pas eu ce clash de Bové et ce déni des écris en commun, vos remarques auraient trouvé une écoute auprès des anti-libéraux.

      Ce manque de respect a été aggravé par la méthode qu’on a utilisé pour sommer le PCF à retirer la candidature de MGB.

      Hors présence du PCF, on décide et par voie de presse on vous somme.

      La confiance en a pris un bon coup.

      Ce sont des comportements d’irresponsables. Ca s’est passé le lendemain du meeting de Montpellier, 4000 personnes.

      L’Humanité, en 1ère page, montrait Buffet au centre, bras dessus bras dessous avec Salesse et Bové. Très belle image. Rien à voir avec la 1ère page de Regards.

       
      QUESTION N°1 : consensus concernant les collectifs locaux

      Tous les responsables avaient appelé et confié aux anti-libéraux la création à des collectifs locaux, pour s’organiser et participer au débat avant le vote pour la candidature.

      Tous les responsables et les millions d’anti-libéraux avaient eu connaissance du fonctionnement de ces collectifs et des candidats.

      Résultat du vote : Buffet, 63,84 / Salesse, 15,29 /Autain,14,53 / Bove, 1,63 / Braouezec, 0,16

      Si les millions d’anti-libéraux n’auraient pas voulu de la candidature de MGB, ils se seraient manifestés. Il n’y a eu que 16000 votants. En admettant qu’il y a entre 2 et 3 millions d’anti-libéraux, vous pensez que si cette candidature avait été décriée comme vous le dites, que 0,5% des anti-libéraux ne se seraient pas déplacés ? Sans cela ça voudrait dire qu’il n’existe pas d’anti-libéraux. Les chiffres sont têtus.

      Ceux qui se sont manifesté ont donné la préférence à MGB. Parmi ces anti-libéraux, si vous consultez les fiches des collectifs locaux, vous vous apercevrez qu’il y avait un grand nombre de gens qui n’étaient pas communistes, vérifiez les fiches, vous trouverez l’appartenance politique des votants.

      Le PCF a-t-il manipulé les collectifs ? On peut estimer à 12 000 votants communistes.

      PCF, présidentielle : Robert Hue, 900 000 voies, 1,3% de votants dans les collectifs.
      PCF 130 000 adhérents, 9 % sont venus voter. Peut on le leur reprocher ?

      Au vu de cette démonstration, la question que je pose est elle recevable ?

      Avec un vote de 0,5% des anti-libéraux, MGB n’aurait pas été élue.

      Démontrez, argumentez et apportez nous les preuves que les anti-libéraux ne veulent pas de MGB. Vous ne pouvez douter de ma sincérité, je voudrais comprendre pour croire en vos propos.

      - QUESTION N°2 : Consensus concernant le CN

      Lors des travaux, le consensus N° 1 n’a pas été pris en considération. Vous comprendrez facilement que pour les gens qui se sont investis à essayer de faire fonctionner ces collectifs et pour ceux qui ont voté, de ne pas être pris en considération, n’est pas acceptable.

      Discussion, déroulement de la discussion, aucun des 3 candidats ne fait consensus.

      Peut être, vous me direz que je manque de logique, l’argument développé était que MGB représentante du PCF, ne pouvait en aucun cas être candidate. Pourquoi ?

      MGB a apporté toutes les garanties nécessaires à une candidature unitaire.

      Si l’on fait un moment abstraction de son étiquette politique, MGB rempli tous les critères pour affronter cette bataille des présidentielles. Comparez et prononcez vous. On ne peut pas envoyer n’importe qui, n’importe quoi, par défaut.

      Exemple, simulation : MGB 40%, SALESSE 30%, AUTAIN 28 %.avec un tel résultat, l argumentation de blocage aurait du sens, mais les électeurs potentiels qui se sont manifestes ont vote autrement .l avenir nous dira si vous avez fait le bon choix .j en doute ?

      Pourquoi ce blocage ? On n’est pas à la recherche du meilleur candidat, mais chacun veux défendre son pré carré. Mars propose la candidature de Mélenchon, il a les compétences requises.

      Le point de discussion serait qu’il a accepté le programme du PS et participé à la campagne désignant la candidature du PS. Je crois cette personne sincère dans sa démarche.

      Les autres partis politiques : Sarko, Royal, Bayrou, Le pen, 3 de ces candidats sont présidents de leur parti, la 4ème par affiliation. Ce sont tous des personnages rompus à la vie politique, c’est leur métier, on n’improvise pas pour une présidentielle. Les débats télévisés vont être âpres, il faudra être au niveau, pour ne pas dire le meilleur.

      Félix

      Martelli et consorts, vous les intègres, nous attendons que vous condamniez fermement ce déni .
      des écris en commun, sans cela vous n’êtes pas crédibles.j attends ?

      C’est sans doute la faute du maquettiste. Excuse moi, je ne voulais pas polémiq

  • Ce qui est bien avec Michel laurent c’est qu’après avoir échoué politiquement à la direction de la fédération de seine st denis du pcf et perdu le siège de conseiller général de pantin il a été promu n)2 du parti logique non cela donne envie d’y rester non ?

    marc de st denis