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Ratp en grève, usagers solidaires

Publie le mardi 13 novembre 2007 par Open-Publishing
2 commentaires

Un tract de 2003 qui peut servir.
http://metro.samizdat.net/IMG/pdf/doc-60.pdf

« Satanée grève, elle nous empêche de voyager et d’aller au travail ! ». Cette vision à court terme ne pose pas malheureusement les questions de fond sur l’accès aux transports en commun et à la mobilité. Depuis plusieurs années, le service public des transports en commun est en danger. Il assume de moins en moins sa mission c’est-à-dire permettre à tou-tes de voyager :

• Chaque jour des sans-tickets risquent la prison (1) en empruntant les transports en commun. Pour les plus pauvres, se déplacer est une galère quotidienne !

• Les tarifs depuis 15 ans ne cessent d’augmenter, et plus vite que le coût de la vie et les minima sociaux. C’est quotidiennement que notre accès aux transports est menacé !

• Les politiques de transport privilégient les quartiers riches et espaces commerciaux au détriment de zones en banlieue et à Paris qui mériteraient des investissements. Ainsi, pour certain-es usager-es, dont ceux de la ligne 13 « c’est comme s’il y avait tous les jours grève ! »

Les demandes des salarié-es sur les retraites vont dans le sens des usager-es en refusant de vendre les services publics à des intérêts privés.

Le Réseau pour l’Abolition des Transports Payants n’accepte pas l’image tronquée que donnent les médias : des usager-es pris-es en otage par les grèves ! S’il y a une prise d’otage, c’est bien de la part des pouvoirs publics qui refusent d’écouter les besoins, les envies des usager-es et des salarié-es. Il est temps de réfléchir à un véritable service public, qui ne peut exister que par un libre et égal accès aux transports en commun de tou-tes.

(1) Suite à la Loi de sécurité quotidienne votée par la gauche plurielle qui punit les fraudeurs récidivistes à 6 mois de prison.

Réseau pour l’Abolition des Transports Payants 145, rue Amelot 75011 Paris

gratuit@samizdat.net -
http://ratp.samizdat.net

Messages

  • D’accord,des usagers et malheureusement pas les usagers solidaires.En effet les expllications
    sur la réalité des régimes spéciaux sont cachés aux usagers salariés pour les retourner contre les
    grèvistes.Stratégiquement le pouvoir attaque les salariés séparemment:retraite du privé,retraite
    des fonctionnaires,enfin régimes spéciaux ainsi il divivise nos force et nous n’arrivons pas pour le moment à contrer cette stratégie.Le travail qui reste à faire est immense mais il faut garder
    espoir l’opposition à lagrève ,même si elle reste largement majoritaire,a semsiblement baissé dans les sondages.Et puis "y’en a pas un sur cent...."ESPOIR JP

  • S’il y a une prise d’otage, c’est bien de la part des pouvoirs publics qui refusent d’écouter les besoins, les envies des usager-es et des salarié-es. Il est temps de réfléchir à un véritable service public, qui ne peut exister que par un libre et égal accès aux transports en commun de tou-tes.

    J’aime beaucoup cette réflexion qui résume tout. En effet, la prise d’otage vient bien des pouvoirs publics, du gouvernement, de Sarko, de la droite aussi, de la finance, et en aucune façon des salariés. Mais ça, on l’avait compris depuis un bon moment déjà et c’est pour cela qu’il faut être solidaires avec les salariés en grève. C’est sûrement pas par plaisir qu’ils se mettent dans de telles situations, qui vont leur coûter une partie de leur salaire et de leur avancement, quand ça existe encore. Qu’en dit le privé, lui ?