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Réchauffement climatique, tous les prétextes sont bons pour atténuer la responsabilité du productivisme..

Publie le jeudi 12 mars 2009 par Open-Publishing
4 commentaires

Par Michel MENGNEAU

Malgré que le réchauffement de la planète soit un sujet on ne peut plus sérieux j’ai éclaté de rire à la lecture d’un article paru dans Univers-Nature.

V’là t-y pas que les moules par l’intermédiaire de leurs pets anodins et inodores feraient aussi, d’après les chercheurs de l’ l’Institut Max Planck en Allemagne, des trous dans la couche d’ozone. Après les vaches, les mollusques sont donc eux aussi soupçonnés de participer activement aux émissions de gaz à effet de serre. Si j’ai bien compris, la moule de bouchot, l’huitre de Marenne, le p’tit gris ou luma pour les intimes, le discret bigorneau pèteraient à qui mieux mieux mettant en péril la survie de la planète, diantre ! dit-il paniqué. Bref, soyons sérieux…

Déjà, à propos des vaches, on avait alerté les populations en signalant que si l’on tient compte du transports utiles pour nourrir ou charroyer le monde animal, plus les rejets de méthane des systèmes digestifs desdits animaux (pets et rots), le secteur de l’élevage représente à lui seul 18% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Effectivement le chiffre semble impressionnant, mais d’autres statistiques annonce 10%, toutefois ils restent fluctuant dans la mesure où les habitudes alimentaires évolues, on s’en aperçoit avec les Chinois qui consomment plus de viandes qu’auparavant. C’est d’ailleurs ce qui fait mener des campagnes dithyrambiques aux promoteurs des régimes végétariens se servant aussi du prétexte d’émission de gaz pour affirmer leurs convictions.

Cependant, si le bétail est en augmentation, les mollusques à ce que l’on sait ne sont pas particulièrement en pleine extension, ce monde animal ayant toujours existé sous diverses formes, jusqu’à l’explosion industriel il n’avait donc pas particulièrement perturbé l’équilibre planétaire. Il n’est à l’évidence pas nécessaire de prendre des mesures drastiques pour limiter l’effet néfaste du pet de la gente animale, limiter la vitesse de l’escargot, le doter d’un pot catalytique, afin de préserver la couche d’ozone. IL s’avère donc qu’il faille chercher ailleurs les causes de la lente destruction de la planète !

En focalisant l’attention du béotien sur les problèmes digestifs de quelques participants actifs de la biodiversité, ça me fait penser d’ailleurs qu’ils ont du oublier les plantes carnivores…, ne serait-on pas en train de créer une sorte d’écran de fumée ( pollution intellectuelle) masquant les véritables causes du réchauffement climatique, à savoir, l’hyper-activité humaine découlant du productivisme capitaliste….

Messages

  • Enfin, ce n’est pas d’aujourd’hui qu’ils pètent. Que ça sente plus mauvais parce que on leur fait avaler des saloperies, c’est indéniable. Mais que l’on ait tendance à leur mettre sur le dos une bonne part du réchauffement climatique est un faire valoir pour atténuer le rôle primordial de la bagnole et des rejets industriels.

    http://le-ragondin-furieux.blog4ever.com

  • Dans ce bas monde la désinformation et les médiamensonges règnent en maitres.

    Je crois que les lecteurs de bellaciao ont incorporé cette vérité dans leurs raisonnements.

    Pourtant dans notre bas monde, tous les leaders politiques européens sont d’accord pour accuser le CO2 de tous les maux. Al gore et sa clique de gens puissants nous disent tous a peu de choses prêt la même chose. Toute la presse est unanime.

    Ca sent le souffre plus que l’Apocalypse.

    Les vraies problème de la Terre-Mère sont relégués aux oubliettes pour se focaliser sur le CO2, gaz non polluant et engrais naturel.

    Qui se soucie de notre utilisation productiviste de l’agriculture ? La cause principale des malheurs écologiques se situe là.
    Qui se soucie des pollutions durables du nucléaire ?

    Aucun de tous ces bigauds qui crient à la fin du monde à cause du CO2 !

    Ils ne sont la que pour continuer à s’enrichir sur le dos de la planète.

    Que le réchauffement que nous avons constaté le siècle passé ne soit pas dû à l’homme n’est absolument pas un permis pour polluer.

    Le consensus "scientifique" du GIEC n’est que poudre aux yeux, pour que nous nous battions contre des moulins.Le coup marche à merveille mais commence à perdre du souffle.

    Récemment se sont des scientifiques japonais qui ont donné de la voix en haut lieu.

    Un site français recense beaucoup d’articles et de réflexions de chercheurs "climatiques" dont les observations ne vont pas dans le sens du GIEC. De nouveaux négationnistes que Val n’a pas encore fustigé.

    ILS SONT NOMBREUX (et ma foi fort diplômés)
    http://www.pensee-unique.fr/

    Le film , la grande arnaque du réchauffement climatique, est aussi intéressant pour aborder un raisonnement sur la question.

    Pacifiquement et écologiquement,

    Xav