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Relations tendues entre PS et PC à l’approche du scrutin

Publie le jeudi 15 novembre 2007 par Open-Publishing
1 commentaire

de Sylvia Zappi

Les rapports PS-PCF se sont brusquement tendus depuis un mois. A l’approche des élections municipales et cantonales, les deux partis ont beau jurer qu’ils cherchent l’union, chacun tente de gagner du terrain. Ou plutôt, pour le PCF, de ne pas en perdre. Les deux directions devaient encore se rencontrer, mercredi 14 novembre, pour trouver une issue aux tensions locales.

Les élus communistes dirigent encore 36 villes de plus de 20 000 habitants. Avec 806 maires, 256 conseillers généraux et 12 000 conseillers municipaux, le PCF occupe une place non négligeable sur l’échiquier politique. Mais voici dix ans qu’il perd de grosses villes, où le vieillissement des élus, l’absence de renouvellement des projets municipaux et l’affaiblissement des réseaux militants ont eu raison d’un ancrage historique. En mars, il peut en perdre de nouvelles.

"Nous pouvons garder toutes nos villes et en reconquérir d’autres", claironne Michel Laurent, membre de l’exécutif. Le ton assuré ne parvient pourtant pas à cacher une réelle inquiétude. La direction du PCF sait que, dans la banlieue parisienne, bien des positions sont fragiles. C’est notamment le cas, en Seine-Saint-Denis, de communes comme Pierrefitte et La Courneuve, que le PS risque d’emporter. Des primaires sont également prévues à Montreuil, Bagnolet et Aubervilliers, "sans danger réel", assure-t-on au siège du PCF. Mais, fait nouveau, le PS affiche désormais sa prétention à disputer "l’hégémonie communiste". Pour contrer ce vent de contestation de leur bilan et "stopper les poncifs faciles", les maires communistes de Tremblay, Saint-Denis, Sevran et Aubervilliers viennent de lancer l’association Rouge banlieue.

En province, la même bataille est engagée à Denain (Nord) et au Havre (Seine-Maritime), où le PCF souhaite conduire une liste d’union. Maigre consolation, les communistes ont obtenu la tête de liste à Dieppe (Seine-Maritime), Sète (Hérault) et Vierzon (Cher). "Le compte n’y est pas", répète à l’envi la direction du PCF, rappelant son souhait d’obtenir le soutien de la gauche unie derrière tous ses sortants. Cette fois-ci, le PS ne suivra pas partout. "Nous recherchons des listes de rassemblement dans le plus grand nombre de villes possible, mais sur la base de résultats électoraux", a répété, mardi, François Hollande.

http://www.lemonde.fr/web/article/0...

Messages

  • "Zappi Zappo" a encore FRAPPE !!! Arrrgghhhhhhhhh

    En attendant (Godot)... et bien... QUE LE MEILLEUR GAGNE. Ils veulent nos mairies ? nos cantons ?

    Qu’ils viennent les chercher, on va s’occuper des leurs et plumer "la volaille péhèsse" (chacun son tour...)

    Le Péhèsse est un parti majoritairement de centre , démocrate chrétien, comparable à l’UDF, et qui ne veut pas encore donner son nouveau nom (parce que Séguéla et Ogilvy ne l’ont pas encore trouvé...) Mais ça ne devrait plus tarder.

    Et nous, quand allons nous nous réveiller ?

    MGB a raison sur un point : bien sûr il y a à rassembler à gauche, le PCF doit et PEUT rassembler "à gauche" - mais là où elle se plante (e t elle n ’est pas la seule) c’est que le PS n’est plus à gauche. Je pense qu’en mars 2008 les électeurs vont nous le montrer mais ça ne sera pas forcément pour nous plaire. Quel dommage que nous n’ayons pas choisi l’option de faire, au premier tour, des listes " communistes et populaires " autour du PCF pour ces municipales....

    La Louve

    (Des PRIMAIRES entre le PCF et le PS ?????!!!! NON MAIS ON CROIT REVER...)

    Beurrrkk