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Relevé de décisions sur la situation de la CGT

par La Fédération des services publics de la CGT

Publie le dimanche 14 décembre 2014 par La Fédération des services publics de la CGT - Open-Publishing
7 commentaires

La Fédération des services publics, la première de la CGT, s’est prononcée pour une démission "dans les plus brefs délais" de Thierry Lepaon de la tête de la confédération.

Dans un texte voté jeudi, la direction de cette fédération (plus de 80.000 adhérents) a estimé que "compte tenu de ses responsabilités et de l’incapacité dans laquelle il se trouve d’assumer ses missions de secrétaire général, la CEF considère inéluctable le départ de Thierry Lepaon".

"La CEF estime que la meilleure solution pour rassembler la CGT est la démission de Thierry de son mandat de secrétaire général dans les plus brefs délais"

"Si tel n’était pas le cas avant la réunion du 13 janvier du Comité confédéral national", (CCN, parlement de la CGT, habilité à destituer le numéro un), la Fédération des services publics "sera alors porteuse d’un mandat de révocation du secrétaire général".

Messages

  • Très bien.

    Rien à dire, de bout en bout.

    La situation est un réel obstacle, un de trop, un de taille, au nécessaire et urgent débat sur les revendications et le positionnement.
    Puissent toutes les fédérations avoir le même discours et les mêmes demandes.

    • Talbot imposteur ! La même CEF ignorante des signes avant-coureurs de la débâcle en cours, a flingué à vue, en juillet 2014, l’équipe militante offensive du 2ème syndicat de la Fédération des Services publics et a imposé aux syndiqués (600), une tutelle locale de six bouffe-galettes qui ont fait perdre 60 % des mandats au syndicat ce 4 décembre avec une hémorragie que nous estimons à d’ores et déjà à la moitié des adhérents malgré le black-out imposé par la tutelle fédérale (Dieudonné, Rica, Mouchel)

      http://blog.cgtcg59.snark.lautre.net/lettre-ouverte-aux-instances-cgt.html?var_mode=calcul

      http://blog.cgtcg59.snark.lautre.net/un-alinea-omnipotent-pour-un-usage.html

      http://blog.cgtcg59.snark.lautre.net/lettre-d-un-camarade-a-la.html

      À Baptiste Talbot
      Nathalie Dieudonné
      Jean-Claude Rica
      Philippe Mouchel

      Lille, le 20 juin 2014

      Objet : Commission d’enquête mandatée par la CEF
      copie : Syndiqués

      Camarades ,

      Nous faisons face à un énorme chantier. Une multitude de fronts sont ouverts avec notre employeur. Une hydre aux têtes d’autant plus dangereuses que ces pseudo-entités se livrent à des guerres pour leur propre survie, et ne manquent pas d’appâts ou de motifs de chantage à fin de se gagner des coopérations indignes.

      Ces dernières années, des collègues, des camarades ont été révoqués, licenciés ou mis à pied. D’autres ont silencieusement tout abandonné en se foutant en l’air (pas syndiqués-boutique : on s’en fout ?). Nous ne doutons plus aujourd’hui de ce que l’acharnement à nous imposer votre gracieuse contribution ne prépare le terrain à une normalisation puis une répression plus organisée, dont « tout indique » qu’elle ne va pas tarder à s’abattre sur les plus vulnérables. Ça n’existe pas que dans les livres d’histoire et les envolées de tribune !

      Le front « allié » est un front de trop. Nous-soussignés affirmons solennellement que ne nous ne supporterons plus le travail de sape poursuivi depuis des semaines (et pour certains depuis des années) par les aspirants-bureaucrates qui ont prospéré dans notre syndicat Cgt des personnels du Conseil général du Nord.
      Nous ne nous soumettrons pas non plus à des instances désignées maintenant pour parachever la besogne (certes très maladroitement conduite à ce jour). Instances qui entendent maintenant s’imposer à la fois comme policiers enquêteurs, magistrats instructeurs, jurés de siège, juges d’application des peines... et bientôt maître des hautes oeuvres.

      Finie la comédie ! Vous avez eu tout loisir d’apprécier les qualités militantes (en puissance et en acte) des « suspendus ». Spontanée ou suggérée, la gesticulation du camarade Paul H. invitant au Congrès le secrétaire général du Ptri a raté. La douzaine de nervis qui devaient épauler ce dernier s’est présentée trop tard pour empêcher le vote (ou même simplement « foutre le bordel », comme ils s’en vantent aujourd’hui auprès de leurs camarades de travail). Est-ce cela que la camarade
      Nathalie Dieudonné (qui a assisté à la scène sans se départir de sa bienveillante neutralité), appelle « des carences en termes de qualité de vie syndicale » ? Mal dit. Mal pensé. Mauvaises intentions. Coups foireux. Ainsi le camarade Talbot nous déclare un jour que « le Ptri on n’en a rien à foutre », mais ne lève pas le petit doigt pour prévenir ce qui s’est bel et bien avéré une provocation. Il est encore temps de protester auprès du Snpri. Ça se fait fraternellement, ces choses là, entre fédérations...

      Les « suspendus » l’ont été pour « perte de confiance ». Perte de confiance ! N’importe. Le congrès s’est souverainement et indiscutablement prononcé. Si clairement qu’il vous faut vous remettre à
      l’ouvrage pour créer (mais a posteriori, et ça la foutra toujours mal) les conditions qui permettraient de faire comme s’il n’avait pas eu lieu (au risque de produire un résultat encore plus défavorable). Le refus de vote des personnes qui accaparent depuis des semaines votre sollicitude est numériquement anecdotique. Là encore, le démarchage téléphonique des procurations en blanc n’a pas produit les résultats attendus.

      Allons, voudriez-vous nous aider à faire un ménage que nous avons stupidement trop tardé à entreprendre ? Bah. C’est fait. Nul besoin d’exclusion pour cela. Mais le tirage illimité sur les heures de délégation syndicale, désolé, c’est fini ! Dès lors, les nuages devraient se lever comme par miracle.

      À ce sujet, nous vous serions très obligés d’user de votre autorité et de vos facilités (cf. vos « convocations employeur » qui, excusez le mauvais esprit, rappellent inévitablement les libéralités de nos conjurés) pour vous enquérir auprès de notre DRH des conditions d’utilisation de cette centaine d’autorisations d’absence, en 2013 dont nous ne connaissons pas l’usage et les bénéficiaires.

      La sanction de « suspension » n’en était statutairement pas une ? En effet, on vous l’a dit nous-mêmes le 6 juin 2014. Elle est nulle et non avenue. Pas besoin de vous déranger. Il n’a été attenté a aucun droit de ces camarades qui ont même eu tout loisir d’employer des ressources à comploter auprès d’oreilles intéressées. Parfait. Continuez à leur prêter une attention complaisante, les consoler et leur consacrer une partie de votre précieux temps si vous voulez ! Nous continuerons pour
      notre part à n’être pas regardants sur l’emploi de nos cotisations. C’est le prix à payer.

      Mais nous réitérons notre refus d’un syndicat d’entreprise dirigé par des permanents. Statutaire ou pas, éventuellement désobligeante, chèr-e-es camarades, nous réaffirmons que cette ligne explique en grande partie la progression exceptionnelle du nombre de syndiqués que vous avez enregistrée ces dernières années en termes rentrées de cotisations.
      Quand bien même nous n’avons jusqu’à présent jamais conditionné la défense d’un salarié par son adhésion. Et l’on ose même se vanter d’en avoir dissuadé quelques uns. ( Ouf !) Mais, là encore, le bilan est inattaquable.

      Seulement voilà. Aucun argument en défense de notre part n’y fera rien. Il est clair, depuis le premier courrier signé par le camarade Talbot (assez maladroit en ce qu’il dissimulait mal sa finalité), que vous avez mandat pour détruire notre syndicat. Car en changer autoritairement l’orientation reviendrait à le détruire, notre congrès l’a prouvé dans les faits. Nul besoin de spéculer sur l’identité ou la nature des mandataires. Cette insistance à charger la barque au fil de l’eau, comme un DRH inexpérimenté ou un petit patron revanchard qui courrait ainsi le risque d’un désaveu aux Prud’hommes, a même fini de convaincre les plus candides d’entre-nous. D’ailleurs, un peu de cran SVP, couchez sur du papier à en-tête... un truc signé... les calomnies sur nos versements Cogetise. Merci d’avance !

      Bon. Assez tergiversé. Maintenant bourreau, accomplis ta besogne avec professionnalisme ! On ne t’aidera pas. Tu n’as pas encore trouvé comment le faire proprement ? Qu’à cela ne tienne, fais le salement !

      Cher-e-s camarades, salutations des camarades de terrain.

      Premier-e-s signataire-s

      Balbina Montero Coutinho – membre de la commission exécutive
      Christophe Candelier – Secrétaire général
      Didier Vion – membre de la commission exécutive
      Dominique d’Haene – membre de la commission exécutive
      Jacques Thibaut – membre de la commission exécutive
      Jamotte Gisèle – Secrétaire adjointe à la propagande
      Jean-Pierre Détrez – Secrétaire général adjoint
      Maguy Machut – membre de la commission exécutive
      Marie-Edith Ménard – membre de la commission exécutive
      Martine Vis – Secrétaire adjointe à la vie syndicale
      Moïse Créteur – membre de la commission exécutive
      Radija Lafonbacquart – membre de la commission exécutive
      Valérie Rutecki – membre de la commission exécutive
      Yves Schlageter – Trésorier

  • Le plus surprenant , et inquiétant, c’est que LEPAON soit encore en place !

  • C’est toute l’équipe de la direction qu’il faut démissionner !
    Ensuite pour que la démocratie puisse montrer qu’elle existe , il faut organiser des élections pour que la base élise son représentant national et son équipe
    et non pas des élections "arrangées" comme à l’heure actuelle !!