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Réponse à José Bové et à François Bonnarel (astrophysicien)

Publie le mercredi 10 mai 2006 par Open-Publishing
2 commentaires

De ichlo

Tu as raison François

Ce matin encore, à l’AG "coordination contre la précarité" j’essayais de montrer l’incompréhension du terme victoire sur le retrait du CPE puisque tout le monde semblait se dire "on a gagné et on arrête tout" alors que l’histoire syndicale continue, forcément, il n’est pas question que l’histoire des syndicats de gauche cesse son activité et laisse maintenant la place à d’autres (? !) mail il faudrait que dorénavant chaque formation (syndicale ou politique) puisse prendre place aux tables et marches des négociations / protestations sans qu’ils ne soient trop considérés comme le vilain pauvre, l’agitateur anarchique ou des catégories sous représentatives.

Deuxièmement, maintenant les syndicats ont été accrédités par un médias de seulement plus que trois % de la population des salariés (intégrale) alors qu’à trois millions de personnes dans les rues ils plafonneraient à 7% environ - à mon avis, ils (les médias) doivent prendre en compte ici les syndicats des patrons dont le chiffre doit taper pas loin des 40 ou 50 % ! ! ! - non mais, une fois passé la plaisanterie, on s’aperçoit de quelle manière, sous l’impulsion d’une force occulte nommée "médiatique", on cherche à effacer lutte de classe / génération arc-en-ciel, précarité / DEFENSE des travailleurs d’un seul coup de rapports frauduleux dont on se demande encore sous quel dynamique sont établies les méthodes d’enquêtes et les procédés de récolte des données pour en arriver à de telles aberrations sous prétexte qu’une caste estime nécessaire de s’orienter vers la "disparution" civique et législative des syndicats...

Pas mal la technique de l’information pour orienter les rapports de force sous d’autres termes. Le peu de syndicats qu’il reste à gauche en France seront toujours bienvenus là où ils estimeront nécessaire et obligatoire de mettre les pieds, encore faut-il qu’ils aient envie de venir car à force d’être peu, on fini par être seul...

A bon méditeur, salut

Messages

  • Il est à noter qu’il y a "à gauche" deux familles bien distinctes : d’un côté ceux qui cherchent par toutes leurs forces à développer la syndicalisation, en militant activement dans les syndicats de travailleurs : PCF, LCR et trotskystes en général, anarchistes ; de l’autre ceux qui aiment bien se montrer et parader aux côtés des dirigeants syndicalistes, quand le mouvement social est fort, mais qui ne font jamais rien pour le développement populaire des syndicats : le PS, les Verts, les radicaux de gauche. Il y a bien deux gauches : l’une populaire, basiste, près des souffrances de "ceux d’en bas" ; l’autre bourgeoise, technocratique, près des préoccupations de "ceux d’en haut" (qui sont ses véritables "patrons").
    C’est comme cà, et il faudrait bien s’en souvenir quand on met son bulletin dans l’urne.

    • Je respecte beaucoup le combat de José Bové. Il a su discerner à l’avance le jeu des nouveaux esclavagistes de la terre. Quel mal il y a t-il a vouloir ce qui est bon pour le peuple ? Quel mal il y a t-il à ce que les peuples puissent jouir sans entraves à leurs propre ressources naturelles, aux richesses dont ils sont détenteurs sur leur sol ? Pourquoi devraient ils acheter à des multinationales au prix fort le poisson qui se trouve sur les côtes de leur propre pays ? Quel mal il y a t-il à se rebeller contre un gouvernement qui ne protège pas son peuple et l’affame toujours plus ?