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Réponse de la direction de la LCR à José Bové
Publie le samedi 25 novembre 2006 par Open-Publishing19 commentaires

Olivier Besancenot soutient Bellaciao... Merci Olivier.
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José Bové a envoyé une lettre (lire ici) à toutes les composantes du mouvement pour des candidatures unitaires, dont la LCR. Voici notre réponse...
A José Bové
Cher camarade,
Comme toutes les autres composantes, nous avons bien reçu ta lettre annonçant le retrait provisoire de ta candidature au rassemblement des antilibéraux.
Si nous comprenons bien un certain nombre de tes arguments concernant les méthodes du PCF pour imposer sa candidate, en revanche, nous tenons évidemment à répondre précisément aux critiques que tu exprimes à notre égard.
Nous n’avons pas "multiplié les arguments pour justifier un prétendu désaccord". Nous avons, dès le mois de mai 2006, précisé qu’une candidature unitaire, donc commune avec le PCF, supposait de clarifier les rapports vis-à-vis du PS et de s’engager clairement à ne pas participer à un gouvernement ou à une majorité parlementaire avec le PS.
Le 10 septembre, la réunion nationale des collectifs n’a pas voulu introduire cette clarification dans le texte « ambition et stratégie ». Nous avons décidé de ne pas le ratifier. Ce texte laisse ouvert la possibilité pour le PCF, principal partenaire organisé au sein des collectifs, de s’intégrer dans une majorité parlementaire dominée par le PS. Nous n’avons pas changé d’avis. Bien au contraire, la désignation de Ségolène Royal, souligne à quel point il ne saurait être question de collaboration gouvernementale et parlementaire avec le PS. Aucune des ruptures avec le libéralisme qui sont nécessaires pour répondre aux attentes populaires ne pourront se faire dans un tel cadre d’alliance.
Et c’est logique d’ailleurs, sinon comment expliquer que les dirigeants socialistes aient appelé à voter « oui » au référendum du 29 mai pendant que nous menions ensemble une bataille exemplaire et victorieuse pour le « non.
Les déclarations de Marie George Buffet en faveur du rassemblement de toute la gauche sur une orientation antilibérale se multiplient. La direction du PCF a fort logiquement expliqué à plusieurs reprises qu’il y avait une divergence stratégique majeure avec la direction de la LCR. Il n’y a donc pas de « prétendu » désaccord avec la direction du PCF mais un désaccord, hélas, nié ou minimisé par la plupart des membres du collectif national. Le problème pour nous n’est donc pas de « nous mesurer électoralement avec le PCF », compétition bien dérisoire au regard des enjeux. Il est bien d’œuvrer au rassemblement. Mais au rassemblement dans la clarté. Tout le monde sait que nous avons indiqué depuis le début que nous étions prêts à retirer la candidature d’Olivier Besancenot si un accord était trouvé.
Contrairement au PCF, nous n’avons pas proposé une seule fois que notre porte parole soit le candidat qui permette le rassemblement de toutes et de tous et comme toi, nous n’aimons pas beaucoup les méthodes de passages en force que tu reproches à la direction du PCF de pratiquer. Est-il besoin de rappeler que pour nous la question n’est pas une question de casting.
Nous ne sommes pas d’accord avec l’orientation stratégique que défend Marie George Buffet et nous regrettons que tu n’en dises rien dans ta lettre. Dans tes déclarations, notamment au meeting du Mans, tu avais pourtant, concernant le PS, utilisé des formulations plus proches de notre position que de celle du PCF. , ce que notre dernière Direction Nationale n’avait pas manqué de noter.
Ce que nous regrettons, c’est que nous ayons été bien isolés pour mener cette discussion de fond avec le PCF, le 10 septembre et après. Car c’est bien cette discussion sur le fond qui aurait permis de rendre lisible les débats sur le nom du candidat. Sinon on donne à une échelle de masse à voir un spectacle peu réjouissant : celui des querelles de personnes.
Nous sommes disponibles pour poursuivre la discussion. Avant, comme pendant et après les présidentielles, parce que nous voulons que se rassemblent les forces anticapitalistes qui, côte à côte, organisent au quotidien la résistance aux politiques libérales et veulent changer la société.
Le rassemblement des forces anticapitalistes, féministes, écologistes, internationalistes est bel et bien une nécessité. Mais pour qu’il soit effectif et durable, il se doit d’être clair, radical et sourd aux sirènes de l’enlisement institutionnel, d’un soit disant réalisme qui prépare toujours les plus cruelles désillusions.
Fraternellement,
La direction de la LCR.
Paris, le 24 novembre 2006
Messages
1. > Réponse de la direction de la LCR à José Bové, 25 novembre 2006, 09:08
A mon humble avis, la pièrre d’ achoppement ne concerne pas la collaboration
gouvernementale clairement refusée par le PC mais la collaboration parlementaire.
1. > Réponse de la direction de la LCR à José Bové, 25 novembre 2006, 09:58
Je dirai même plus que la stratégie du PC se résume à ceci : assurer la survie d’un maximun de ses députés. Ce qui passe fatalement par un accord électoral avec le PS aux législatives.
Dupond
2. > Réponse de la direction de la LCR à José Bové, 25 novembre 2006, 13:26
certes Bové a soutenu la liste d’Union PS/PCF régionale Languedoc Roussilon, et alors c’était pas une UNION.... Pourquoi personne ICI ne parle de la liste Poitou / Charente au régionale ???
Mais que dire des "vice présidents communistesdu CR" qui ont troqué une délégation de plus au Conseil régional contre une demande de démission de Frèche ????
Le PCF (le parti) à condamner l’attitude de Gayssot certes, mais quelle conséquence pour ces BUROS qui siègent avec Frèche à l’éxécutif de la région ???
J’attend la mise à l’écart par le PCF de ces éluEs, c’est le moins que le PCF (parti) puisse faire...
Je soutiens la section PCF qui demande, par communiqué publié sur Bellaciao, la démission de Frèche et non un strapontin de plus.....
Ca rapporte combien par mois une délégation de plus dans un conseil général ??? Moi je ne sais pas....
3. > Réponse de la direction de la LCR à José Bové, 25 novembre 2006, 19:55
On devrait s’estimer heureux d’avoir un nom à portée de main : qqun qui préfère démissionner plutôt que de se compromettre, c’est Yves Salesse.
Pourquoi chercher les complications pour la présidentielle ? Simple !
2. > Réponse de la direction de la LCR à José Bové, 26 novembre 2006, 13:39
Y DOIVENT BIEN SE MARRER !
... les gens de droite et stipendiés de Sarko, s’ils visitent ce genre de ghetto où on casse du PCF avant toute chose, au nom de "l’unité" !
Et plus c’est bas et gros et plus çà fait saliver, hein !
Amusez-vous bien... avec votre rêvolution.
NOSE
3. > Réponse de la direction de la LCR à José Bové, 26 novembre 2006, 14:21
La position de la LCR est effectivement très claire, José a mis les points sur les i de son côté, tout est encore possible : le PCF peut-il à son tour clarifier sa position vis-à-vis du PS et MG Buffet acceptera-t’elle effctivement de soutenir un autre candidat unitaire si ce n’est pas elle qui est choisie. On y croit encore, rien n’est définitif pour l’instant et les enjeux sont trop importants. Le PCF est une composante essentielle de la gauche antilibérale, aujourd’hui il a toutes les cartes en main. Quant à nous les internautes, donnons l’exemple en arrêtant de nous opposer les uns aux autres, en vains réglements de compte. Contribuons aux recherches de solutions positives !
TRIKESS
4. > Réponse de la direction de la LCR à José Bové, 26 novembre 2006, 14:32
Tout ça est nul, le PCF s’est clairement prononcé pour une non alliance avec le PS si le rassemblement unitaire n’est pas majoritaire à gauche.
Je ne comprends toujours pas la posture de la ligue :
le but est bien d’arriver démocratiquement au pouvoir pour changer de politique,alors comment la ligue compte y parvenir avec 5% des voix ? avec aucune volonté de dialogue et en passant son temps à critiquer les autres formations de gauche ? Vous croyez sincèrement convaincre les électeurs socialistes et intéresser qqu’un d’autre que vous même avec une telle ligne ?
Pour moi, vous portez incontestablement une responsabilité dans la division des voix de gauche alors que dans le fond, il n’y a pas grande différence entre ce que veulent les militants LCR, PC, beaucoup de socialistes déçus par le PS et d’autres associations ou militants sans partis.
1. > Réponse de la direction de la LCR à José Bové, 26 novembre 2006, 15:31
OLIVIER BESANCENOT SOUTIENT.......................OLIVIER BESANCENOT, COMME D’HABITUDE !!
2. > Réponse de la direction de la LCR à José Bové, 26 novembre 2006, 17:11
Ouais... ça c’est gratuit et faux....
La LCR a participé à de nombreux rassemblement et s’est effacé quand il le fallait au profit d’un candidat unitaire (a la présidentielle il y a eu juquin...). Et il ne me semble pas anormal qu’elle pose quelques problèmes au débat. La non participation à une alliance gouvernementale (gauche plurielle ou autre) et/ou PARLEMENTAIRE est un sujet qui me parait effectivement important.
Car s’il y a un candidat unitaire, une campagen unitaire et qu’au lendemain des éléctions certains vont faire alliance avec le PS ne serait-ce qu’a la chambre des députés, la crise aura lieu alors a ce moment là, avec ou sans la LCR, et sera plus grave qu’avant les élections car la désillusion sera à la hauteur de l’espoir créé par la candidature unitaire. Un minimum de clarté me parait utile. Et pourtant je ne suis pas à la LCR, mais j’ai vécu la période "comité juquin" et ça m’a laissé quelques traces.
Que l’on soit d’accord ou pas avec la demande LCR, je ne vois pas en tout cas ce qu’elle a d’illégitime, et y répondre positivement dans le document serait plus utile que proférer en permanence des insultes inutiles.
Par contre si on est pas d’accord avec cette demande, alors, moi personnellement je préfère ne pas créer de fausses illusions et je préfère voter Besancenot, car l’alliance avec le PS comme on l’a vécu et pour faire ce qui a été fait, ça détruira plus surement le mouvement nait autour du non que toute autre chose. C’est en tout cas mon avis.
5. > Réponse de la direction de la LCR à José Bové, 26 novembre 2006, 16:40
c’est vraiment n’importe quoi ces "explications" à deux balles . éructer tant de hargne (pour ne pas en dire +) à l’égard des positions (+ que maltraitées) du pcf n’apportent aucun éclairage sur les véritables raisons de la position actuelle de la lcr . Tout le monde (ceux qui n’interpretent pas ,trompeusement ,les propos des autres) comprend la volonté et la sincerité de l’engagement du pcf et de l’ensemble de ses adhérents dans la gauche antilibérale pour gagner ensemble . Les postures extérieures apparaitront comme dérisoires ,dangereuses et graves pour tous ceux qui ont placé ou voudraient placer leurs espérances de vrai changement . que la lcr n’ai pas pose sa candidature et pour cause la lcr préfére (pour l’instant ?)poser la sienne ... Derrière cette candidature présidentielle pour laquelle à ma connaissance tout le monde préconise une position en faveur du candidat le mieux placé à gauche (au 2ème tour)... ou est le problème ? pour les légilatives ou les candidatures de la gauche ultraliberale à la députation seront placées sous le même principe républicain (au deuxieme tour) pour faire echec à la droite bien sur : que ce soit en première ligne (ce qui va dépendre de notre engagement commun) ou en seconde ligne sans pour autant participer à un gouvernement libéral ou pro libral mais faisant de toutes façon progresser par tous les moyens possibles les mesures contenues dans notre progamme de la gauche antilibérale...Cherchez l’embrouille ? et à qui profite t’elle ?...CONTRE NOUS TOUS(tes) !!!!.
1. > Réponse de la direction de la LCR à José Bové, 26 novembre 2006, 18:19
La LCR à la poursuite de ses signatures a presque déja appelé à voter PS au second tour (Sud-Ouest 12 octobre 2006) comme d’habitude, en disant : "J’ose espérer qu’en accordant leur signature à O.Besancenot, quelques élus du PS sauront donner un signal d’ouverture. Cela pourrait être utile pour le second tour" déclare et plus son représentant en Dordogne. Pour des donneurs de leçons en politique politicienne, cela est fort de café : on "vend" à l’avance les voix de ses électeurs. On ne veut pas entendre parler du PS mais on se prépare à lui faire une voie "royale" comme d’habitude. JdesP qui attend toujours une explication à ce sujet de ces grands démocrates.
2. > Réponse de la direction de la LCR à José Bové, 26 novembre 2006, 18:31
Il y a quand même une grande différence entre voter PS au second tour comme moindre mal (ce que j’ai a titre perso toujours fait même si cela a été souvent a contre coeur) et participer à un gouvernement qui privatise à tout va ou tourne le dos aux aspirations des travailleurs et des populations ou soutenir par un vote au parlement des dispositions contraires à l’attente populaire.
6. > Réponse de la direction de la LCR à José Bové, 26 novembre 2006, 17:47
Olivier a le mérite de dire ce qu’il dit depuis une bonne année
mais personne ne lui répond sérieusement sauf le PCf quand il dit que cette question du PS est une divergence stratégique avec la LCR ;
Clémentine autain dans son communiqué écrit que les collectifs ont pris l’engagement de ne participer à aucun gouvernement sous domination sociale libérale.
Et elle demande : que faut-il dire de plus.
Hébien c’est simple Clémentine : sortir de la langue de bois ssur le gouvernement sous domination etc et appeler un chat un chat
et dire clairement
"nous ne ferons aucun accord ni parlementaire ni gouvernemental avec le Parti Socialiste"
Ce que dit Besancenot.
Ce que refuse de dire le PCF.
Et beaucoup dans les collectifs ne veulent pas regarder cette question en face et la prendre au sérieux : il y a désaccord sur cette question depuis le début. Et ce n’est pas un petit désaccord sauf si Salesse, Autain, Buffet veulent être quelque chose dans un gouvernemen avec Ségo, comme ils l’ont été dans d’autres ouvernement ou à la mairie de Paris.
Voilà,
A BAS LA LANGUE DE BOIS : DITES CLAIREMENT ON FERA RIEN DE RIEN AVEC LE PS.
1. > Réponse de la direction de la LCR à José Bové, 26 novembre 2006, 22:31
eh franchement ... maintenant on n’écoute même plus cette rengaine. au fond la LCR c’est le bon père de famille qui se plaint du fils qui file un mauvais coton et qui refuse de le voir ou de lui parler ... sous prétexte qu’il file un mauvais coton !!
7. > Réponse de la direction de la LCR à José Bové, 26 novembre 2006, 18:31
Et si la solution , n’etait pas simplement, d’organise des primaire legislative avec la gauche de la gauche , par canton ou voir par un groupe 1-2 canton ? des primaire ouverte a tous , meme les electeur plutot ps, cela serais un outils efficace de rassemblement, et de décission.
Bien a vous.
termitor de metz
8. > Réponse de la direction de la LCR à José Bové, 27 novembre 2006, 00:12
Beurk, beurk. Ce genre de litterature est à vomir et me rappelle une époque où les groupuscules s’embourbaient dans le préalables, jusqu’à la caricature. J’ai ce sentiment désagréable en lisant la prose (revolutionnaire ?) des deux B, be et bo qu’ils se prennent pour des généraux peu soucieux des troupes. Membres des collectifs, nous ne sommes pas des pions pour satisfaire vos stratégies étroites.Nous avons tous voté pour une non participation au governement d’une gauche sociale libérale. C’est un ds principes qui fondent aussi le succes de ces rassemblements. Nous ne nous compromettrons pas au niveau de l’exécutif. C’est un pas historique franchi par le PC et d’autres militants.
Pourquoi mettre la barre encore plus haut ? Alors que vous même n’êtes pas irréprochables (sic !)
Par votre attitude maximaliste, sectaire, vous temoignez d’un réél mépris pour les miltants de ces collectifs que vous prenez pour votre piétaille.
Nous sommes assez grands pour savoir et décider ensemble (la base ) avec qui faire combat commun lors des élections législatives et locales. Nous n’avons pas besoin que vous nous dictiez vos principes étroits.Jusqu’auboutistes. Nous ne croyons plus Au Grand Soir, seulement à des matins qui chantent.
Pour les élections locales, Il appartiendra aux collectifs (s’il en reste, suite à vos interventions qui ressemblent à des crocs-en-jambe !) de décider de s’associer ou non avec des socialistes. et nous serons d’autant plus forts à négocier ou à nous imposer que nous aurons engrangé des voix à la présidentielle. Sous prétexte de rester intransigeant sur des accords pour des élections legislatives et locales, nous attendrons (encore) perpet’ avant d’avoir des élus qui fassent entendre notre voix. Dans les luttes et dans les urnes avons nous dit. Pour avoir une bonne gauche faut-il encore ne pas la désarmer.
Marc (55 ans), chômeur de longue durée.
1. > Réponse de la direction de la LCR à José Bové, 27 novembre 2006, 15:56
Je ne suis pas d’accord avec toi, Marc
Ou plutot, tu a raison sur le fait que la multiplication des préalables peuvent être des freins. Mais quelques garanties et de la clarté ne font pas de mal quand on veut construire un mouvement (et pas seulement une campagne présidentielle), car il est vrai que sinon les risques peuvent être pires après qu’avant.
fNe pas se disputer les virgules, oui. Mais il f aut faire attention aux mots, car ils ont leur importance. Dire par exemple "nous ne participerons pas a un gouvernement social libéral" ne veut pas dire grand chose.
Il n’y a pas un seul éléphant du PS, et surtout pas ségolène la blairiste, qui se dise "libéral". En débat ils diront même qu’ils sont antilibéraux (rappelle-toi, même lorsqu’ils défendaient le oui au référendum, ils essayaient de nous faire croire que c’était justement pour combattre le libéralisme !). Donc, oui, les mots ont leur importance..
Sur les retraites, le PS se dit pour "abroguer la loi fillon", c’est écrit comme ça. Bravo, donc ! Non, car ils ont aussitot dit oralement (et même fabius qui ne parle effectivement que des travaux les plus pénibles) qu’il ne s’agissait pas de revenir sur les 42 annuités ! Et encore moins sur les calculs sur les 25 années (au lieu de 10) et l’indexation sur les prix (au lieu des salaires) introduits en 93 par Balladur et qui envoie vers la misère les retraités ! Attention aux mots !
Moi je me rappelle par exemple, d’un PS qui avait écrit "35H sans perte de salaire" mais qui ensuite à fait "35 H avec modération salariale" ! C’est à dire on baisse pas directement le salaire mais on vous enlève les augmentations générales que vous auriez du avoir pendant quelques années ! Qu’on vous enlève 1% de suite ou l’année suivante sur l’augmentation, en terme perte de pouvoir d’achat c’est pareil, non ? Moi qui syndicalement me suit battu pour les 35 h sans perte de salaire je me suis apperçu après ça qu’il aurait fallu dire " 35 h sans aucune perte de pouvoir d’achat" ! Ah , les mots !
Si vraiment tout le monde est d’accord sur cette question qui me semble à moi aussi capitale, c’est vite fait, ça ne prend pas plus de quelques minutes et ce serait idiot de s’en priver : écrivons dans le texte de manière claire tout cela. Cela fera venir besancenot, mais pas seulement : cela me rassurera aussi à moi, et à d’autres, qui ont vécu tant de campagnes (comme celle de juquin) ou la déception a été plus forte après l’élection tant l’espoir de construire quelque chose avait été fort avant !
José (Bordeaux)
9. > Réponse de la direction de la LCR à José Bové, 28 novembre 2006, 12:51
Ayant voté non à la constitution, je serai très déçu et certainement beaucoup de français également, si pour une question de personne, la gauche du non anti-libérale ne se réunissait pas et ce, quelque soit son représentant. N’oublier pas, comme le font la plupart des politiques, que vous êtes non pas les propriétaires de nos votes mais les représentants de nos idées ainsi proclamées.
Quant à une participation avec le PS, pourquoi pas si vous prenez la précaution, avant alliance bien évidement, de leur faire signer une liste d’engagements qu’ils s’obligeraient à respecter.
Le premier de ces engagements étant de voter une loi sur la reconnaissance du vote blanc comme suffrage exprimé et le deuxième l’introduction de la proportionnelle intégrale garante d’une réelle démocratie et qui obligerait tout parti au pouvoir à respecter ses alliés.
La non entente des représentants de la gauche anti-libérale et du non à la constitution serait une grande déception pour ceux qui attendent cette possibilité de se regrouper et de pouvoir contrer ainsi la partialité et l’uniformité mediatico-politique actuelle constatée lors des dernières élections et même lors du débat du PS pour l’investiture de son candidat.
Participer avec des conditions clairement établies ce n’est pas renier ses idées mais bien au contraire les aider à passer en contraignant ceux qui ont tendance à déraper vers le libéralisme à regagner leur camp ou du moins celui de ceux qu’ils sont sensés représenter.
Participer n’empêche de s’exprimer ni sur ses désaccord ni sur ses convergences, il s’agit même d’une obligation morale envers ses électeurs.
Pour pouvoir participer efficacement il faut être suffisamment fort et la seule condition est l’union de toute les forces anti-libérales : ceux qui attendent une telle union ne comprendraient pas que vous ne puissiez pas les représenter pour des querelles personnelles ou des divergences minimes au regard du but à atteindre : l’espoir des français en une société plus juste et plus égalitaire.
Les français et les partis antilibéraux ont tout à gagner par une telle union et il s’agit là je pense de la dernière chance qui nous est offerte, alors de grâce, ne la compromettez pas !!
Par son non au dirigisme politico-mediatique les Français vous ont montré l’exemple alors suivez les et ne les décevez pas
Pierre
10. > Réponse de la direction de la LCR à José Bové, 29 novembre 2006, 13:49
Salut à tous !
Faites ce que vous voulez, débattez comme vous l’entendez, mais présentez un candidat unique à gauche. Il y a pour 2007 une occasion unique avec le glissement au centre du PS et à droite de l’UMP. L’extrème gauche peut devenir la gauche. Mais si elle n’arrive pas unie, elle demeurera les groupuscules d’extrème gauche. Nous citoyens, sommes prêts à vous soutenir, mais si vous vous présentez séparément ! que choisir. On ira peut-être bien voter Ségolène, enfin on votera blanc, une fois de plus des élections pour rien.
Allez, unissez vous pour nous.
Merci d’avance,
Clément