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Résolution "candidatures unitaires" adoptée par la LCR

Publie le mercredi 22 novembre 2006 par Open-Publishing
23 commentaires

A propos des candidatures unitaires

1 - Il faut tirer un bilan d’étape des batailles engagées depuis un an pour que le rassemblement du non de gauche puisse se prolonger dans la construction d’une alternative politique antilibérale conséquente, anticapitaliste.

Nous avons avec constance expliqué qu’un tel rassemblement et son expression électorale lors des élections de 2007 ne pouvaient se réaliser qu’en exprimant en toute clarté qu’ils ne pourraient passer par des alliances gouvernementale ou parlementaire avec le PS, car aucun projet de rupture avec le capitalisme et les politiques libérales n’est possible aujourd’hui avec un parti qui s’engage par son programme, ses actes et les déclarations de ses dirigeants à respecter les règles imposées par le MEDEF et les décisions de l’Union européenne. Cette exigence nous la portions à deux niveaux : vis-à -vis des militants des collectifs et vis à vis du PCF, numériquement la composante essentielle des collectifs et politiquement, avec la LCR, la principale organisation engagée dans la bataille du non.

Il est vite apparu que la direction du PCF ne voulait en aucun cas s’engager dans une telle prise de position et voulait préserver toutes les possibilités d’accord avec le PS, notamment de non hostilité et de soutien réciproque lors des législatives, pour sauver le groupe parlementaire communiste. La préoccupation est évidemment la même concernant les municipales de 2008.

Le PCF s’est donc clairement dressé contre les propositions de la LCR, et les représentants des collectifs lors de la réunion de St Denis du 10 septembre n’ont pas voulu davantage clarifier cette position, malgré plusieurs interventions, au-delà de la LCR, en ce sens. Nous n’avons pas approuvé la déclaration « ambition et stratégie » à cause de cette question, et avons clairement répété depuis qu’elle était le blocage essentiel empêchant que la LCR aille plus avant dans le processus.

La constance de notre interpellation a obligé les uns et les autres à s’expliquer sur leur vision des rapports avec la direction socialiste. Nous enregistrons que dans certaines déclarations José Bové s’est déclaré hostile à une alliance gouvernementale avec le PS mais il n’a pas pour autant proposé de changer l’orientation choisie le 10 septembre. Pour autant d’ailleurs, au niveau du collectif national, rien n’a bougé depuis deux mois sur cette question, comme en a encore témoigné le débat entre des représentants de la direction de la LCR et le collectif national le 7 novembre.

Le PS vient de choisir Ségolène Royal. Tout le monde est maintenant au pied du mur dans la gauche antilibérale. Si, comme on l’entend, il est souhaité « que Besancenot revienne », il faut dire clairement qu’on ne peut pas gouverner avec le PS ou soutenir une majorité parlementaire du même type. Ce serait là le seul vrai tournant de la campagne unitaire depuis 6 mois.

En ne réglant pas cette question, différentes sensibilités du collectif national se sont adaptés à la politique de la direction du PCF. Celle-ci ne peut plus pourtant laisser place aux interprétations :

− à Bordeaux, la direction du PCF, nationale et locale, a préféré le soutien à une liste PS/PC à une liste d’unité de la gauche du « non » qu’avaient proposée nos camarades.

− Lors de sa Conférence Nationale des 21 et 22 octobre, le PCF a donné sa lecture du texte de Saint Denis qui autorise selon lui en « rejetant la théorie des deux gauches de la LCR » à renouer avec la direction du PS (...) par delà le « oui » et le « non », clivage pourtant constitutif du mouvement unitaire. Du coup, Marie-George Buffet s’est mise à utiliser régulièrement la formule hautement révélatrice « nous ne sommes pas la gauche de la gauche ».

− Depuis plusieurs mois le PCF construit sa propre campagne autour de sa candidate M.G.Buffet, tout en essayant de présenter la candidature communiste comme émanant du mouvement des collectifs, pour rompre l’isolement politique et électoral de ce parti depuis 2002, en maintenant la politique traditionnelle de soutien électoral réciproque avec le PS. Cette orientation, affirmée lors de plusieurs réunions de la direction nationale du PCF, s’est affirmée avec force lors du vote d’investiture de MG.Buffet et des déclarations sans aucune ambiguà¯té de la direction au lendemain de ce choix sur le fait que Buffet était la seule candidate unitaire possible pour le PCF. Parallèlement à cette auto désignation de la candidate « unitaire », les sections du PCF ont été appelées à créer systématiquement des collectifs unitaires et populaires, entraà®nant par là même la colère de nombre de militants des collectifs.

Certains ont pensé pouvoir contrer cette OPA du PCF − en appelant à voter « blanc » au référendum interne du PCF, tactique qui a subi un cuisant échec ;

− en opposant d’autres candidatures face à celle de M.G. Buffet, notamment celles de Clémentine Autain ou de José Bové. Mais on ne règle pas les problèmes d’orientation politique en ayant renoncé à clarifier et en pensant pouvoir se rattraper sur un choix de personnes. Car tous ces candidats à la candidature sont sensés avoir accepté les mêmes textes d’orientation, que ce soit le texte « ambition et stratégie » ou le texte programme.

Pour les législatives, la direction du PCF a, là aussi, verrouillé le dispositif en s’assurant, cà’té cour, du respect des candidatures des députés sortants (tous députés PCF) par les collectifs et, cà’té jardin, du report des votes socialistes pour assurer leur élection. Il ne restera ainsi que des miettes pour les partenaires des collectifs, c’est-à -dire des circonscriptions imprenables.

Logiquement, quand on passe aux travaux pratiques avec le quatre pages intitulé « Une autre voie à gauche » (édité à 2 millions d’exemplaires), les divergences que nous avons souligné réapparaissent. S’inscrivant dans une « démarche majoritaire à gauche » conformément à la politique du PC, ce texte ne dit presque rien pour critiquer avec netteté la politique du gouvernement PC/PS de 97 à 2002 ; rien pour critiquer la dynamique du projet et de la campagne actuelle du PS, ni pour indiquer qu’on gouvernera pas avec lui ; rien ou si peu sur les mobilisations et les luttes, ni sur la nécessité de prendre sur les profits et de contester la domination du patronat sur l’économie. Seul le libéralisme est contesté, tout se situe dans le cadre électoral et parlementaire.

2 - Une candidature unitaire des forces du non de gauche ne pourrait prendre toute sa signification que si elle associait l’ensemble des forces qui s’étaient engagées dans cette campagne. Si l’on met de cà’té PRS engagé depuis un an dans une bataille interne au Parti socialiste (dont il a voté le programme), une candidature unitaire suppose un accord entre le PCF et la LCR -même s’il ne s’y réduit pas -, et pour notre part un tel accord impose, non pas que le PCF accepte la politique de la LCR, mais au moins qu’il s’engage clairement à se situer en totale indépendance vis à vis du PS, notamment en refusant participation ou soutien à une éventuelle majorité socialiste. Ce n’est pas le cas évidemment aujourd’hui, et à la réunion de Saint-Denis, il a été refusé de mettre cette question au coeur de l’action, bottant souvent en touche au nom d’une fantasmatique illusion d’être devant le PS à la présidentielle ou majoritaire à l’Assemblée...ce qui serait sensé régler le problème des rapports avec le PS. Cette illusion repose sur une autre illusion concernant la logique des rapports de forces parlementaires. On ne voit pas comment, même majoritaire, le rassemblement antilibéral pourrait se passer d’un accord avec le PS pour aller au gouvernement et, en conséquence accepter ses conditions.

Le retour de Mélenchon, d’ailleurs, va dans le sens d’une promotion de l’union des toutes les gauches.

Si certains meetings sont des réussites, ils témoignent à la fois d’un engagement très fort de la principale composante, le PCF, autant que d’une aspiration unitaire que nous partageons. Mais cela ne saurait masquer une autre réalité moins reluisante. La manoeuvre de la direction du PCF crée des remous, illustrés par la démission du collectif national de Raoul Marc Jennar, accusant notamment le PCF de renouer avec de vieilles méthodes et de préparer un rabibochage avec le PS, illustrés également par les tensions nombreuses qui s’expriment au sein des collectifs.

Nous ne nous réjouissons pas d’une telle situation car le mouvement ouvrier en France est toujours orphelin d’une force politique anticapitaliste qui modifie les rapports de force politiques et soit un réel point d’appui pour que les mobilisations sociales tracent de perspectives politiques de rupture et de satisfaction des besoins sociaux. Nombre des militants potentiels pour construire une telle force étaient présents dans les collectifs pour un non de gauche. Nous poursuivons le débat en ce sens, dans tous les lieux o๠cela sera possible de le faire.

3 - En l’absence d’une telle perspective pour la présidentielle, la LCR s’engage pour donner le maximum d’audience et d’efficacité à la campagne d’Olivier Besancenot, campagne qui permettra de rester fidèle aux axes politiques développés dans la bataille du non, sans prétendre marier le non et le oui de gauche, mais en traà§ant la voie d’une rupture avec le capitalisme et la politique libérale. Indépendamment des divergences qui nous ont opposé ces derniers mois, tous les militants de la LCR s’engagent derrière cette candidature pour construire cette campagne et, notamment, obtenir les parrainages d’élus nécessaires pour sa présentation.

Nous travaillerons aussi dans le même temps à rassembler celles et ceux qui sont en accord avec la bataille que nous avons menée dans le mouvement du 29 mai et avec les axes de la campagne d’Olivier Besancenot.

Parallèlement, nous continuerons à rechercher à agir avec toutes les forces antilibérales pour oeuvrer au développement des résistances, des mobilisations et des luttes. Notre campagne électorale n’a d’autre ambition que de les renforcer, elle ne s’oppose en rien à l’action unitaire et démocratique avec tous ceux qui souhaitent mettre en échec la politique de régression sociale du patronat et de l’Etat.

4 - Pour les législatives, nous travaillons à rassembler les conditions de la présentation de candidatures dans toutes les circonscriptions du pays, candidatures qui se situeront dans la continuité de notre bataille.

Messages

  • A titre personnel je regrette ce choix que je me permets de qualifier de sectaire....et dans la plus pure tradition trostkiste anti unitaire...

    Ceci dit, la porte est toujours grande ouverte pour que BEsancenot et ses amis se reprennent et saissisentt tant qu’il en est encore temps le train de l’unité antilibérale..

    Une fois notre candidat désigné il va de soit que les militants LCR ne pourront pas faire 2 campoagnes à la fois...Il faudra clairement choisir...

    Serge, militant non encarté du collectif Brestois..

  • Ce manque de maturité de militants prêchant pour leur seule et unique boutique me désole.

    Il faudrait comprendre, un jour, et cela devient vraiment urgent, comprendre qu’on ne construit de projets de société qu’en faisant des concessions mutuelles.

    Réaliser l’union, parler d’une seule et même voix, sont les conditions sine qua non d’une prise de pouvoir effective.

    Nous sommes à la croisée des chemins, et tout se jouera au premier tour, au point, au demi-point près.

    Songez un moment, que sans doute 0.5% nous séparent d’une défaite anéantissante et désolante ou d’une victoire historique.

    Face à cet enjeu, eh bien, faites vos jeux, engagez vos mises !!!

    Cristobal.

  • Si l’analyse faite par la LCR est pértinante je ne comprend pas la statégie qui consiste à demeurer en dehors des colectifs ce qui a pour resultat de laisser au PCF les mains libres paceque majoritaire !
    ’’Un pas en avant ne vaut-il pas mieux que tous les programmes’’
    S.Dedalus

    • La LCR va finir comme LO et Arlette...Besancenot, pourtant pas dénué d’un certain talent va se faire ringardiser à 32 ans....

      Ca fait pitié....

      Hervé, Toulosue.

    • Oh non grrrr, mais c’est pas possible, ils vont tout gâcher !

      On a un rendez vous avec l’histoire, une union telle que celle ci ne se représentera pas !

      Et vous pensez sérieusement à présenter olivier.

      Etre de gauche c’est savoir aussi s’unir au bon moment, certes le PCF e ses défaut, la LCR aussi, les autres composantes aussi ! Unis les défauts de chacun sont comblé par les qualités des autres. Il faut arrêter des fois de philosopher et passer à l’action !

      Si les camarades de la LCR veulent rester à l’extérieur, critique tant mieux et d’abord c’est votre rôle !

      Mais par pitié ne faite pas en sorte de tout détruire en présentant Olivier !

      Le PS a choisi son candidat, on en a que faire, on a une union à finir et une voix a porter !

      Raskolnikov
      PRS

    • "[...] Cette orientation [...] s’est affirmée avec force lors du vote d’investiture de MG.Buffet et des déclarations sans aucune ambiguïté de la direction au lendemain de ce choix sur le fait que Buffet était la seule candidate unitaire possible pour le PCF".

      C’est bien triste de lire ce mensonge qui a été repris en lisant ou écoutant nos médias qui se font plaisir à essayer de nous diviser. Buffet est candidate à la candidature (et quoi de plus légitime ?) mais le PC n’a jamais déclaré que si ce n’était pas son candidat il se retirait du mouvement unitaire.

      De plus, la plupart des forces de ce mouvement (comme Bové et Autain) ont déclaré clairement qu’il n’était pas question d’aller dans un gouvernement dirigé par le PS car sa ligne est social-libérale donc contraire à nos positions.

      Et d’ailleurs, même si Pierre, Paul ou Jacques qui aurait appartenu à notre mouvement unitaire allait ensuite lamentalement se jeter dans un éventuel gouvernement dominé par le PS, qu’est-ce qui empêcherait la LCR de rester digne en refusant d’aller à la soupe ? Un peu de confiance en ce formidable mouvement qui pour une fois laisse espérer une petite chance de victoire. Mais pour cela il faut être uni.

      Henri.

  • Bon les gars maintenant ça devient franchement lourd : vous avez toutes les conditions réunies pour une percée historiqaue de la gauche radicale et son union contre la soumission au capital (avec ses conséquences écologiques, sociales, et tout). Pourtant, on se croirait au bac à sable : ’MG a dit ceci, Olivier cela, par contre José blabla,et Clémentine alors ?". J’ai moins de chance que vous, je vis en Belgique où nous avons peut-etre le PS le plus à gauche d’Europe (qui a voté contre Bolkestein 2), mais où ils fait la chasse aux ch^omeurs pendant que VW supprime 4000 emplois (plus 6000 chez les sous-traitants). La gauche radicale est et restera sans doute chez nous confinée à un score entre 3% (actuellement) et 15% (dans 10 ans si tout va bien, lol).
    Alors je regarde la France et sa vie politique passionnante, et puis j’en ai marre. BOUGEZ-VOUS, choisissez un p... de candidat (le bon sens et un minimum de réflexion excluant Buffet et Besancenot, tant pis pour les oeillères...) et lancez-vous dans la bataille avant que Bush (Sarko) ou Blair (Ségo), pour caricaturer un peu, ne soient trop forts !

    Je vous en supplie, camarades, UNISSEZ-VOUS !

    GrayFox,

    http://bea-ulb.be

    • le bon sens et un minimum de réflexion excluant Buffet et Besancenot,

      tu fais exactement ce que tu nous reproches !

      Jips

    • Même si c’est un peu dur de dire ça de cette façon Jips, je pense que malheureusement GrayFox n’a pas totalement tort en disant que le bons sens voudrait que Besancenot et Buffet ne soient pas notre candidat. D’ailleurs Besancenot le dit lui-même, que si jamais il se mettait au service de la candidature unitaire (ce qu’il serait temps qu’il fasse !), il ne serait pas candidat à la candidature car il représente clairement un parti, en l’occurence la LCR. C’est un peu pareil pour Buffet qui est marquée PC et qui selon moi et pas mal de monde ne rassemblerez donc pas suffisamment.

      En revanche, je ne sais pas si c’est possible, mais pour être reconnaissant à l’égard du PC et de sa totale implication dans le mouvement unitaire (sans laquelle tout cela ne serait pas possible), je serais favorable à ce qu’on assure par exemple une place de Premier Ministre à Buffet en cas de victoire (oui je sais je m’emballe ce n’est qu’un rêve !).

      Henri.

    • Henri, restons sérieux et arretons de parler de la compsition du gouvernement ....

      Refuser MGB sous la seule raison qu’elle est dirigeante du PCF c’est se suicider. Je ne dis pas qu’il faut absolument désigner MGB mais alors il faut trouver de vrai arguments contre elle.
      Mais la récuser au seul motif qu’elle est dirigeante du PCF c’est accréditer l’idée que les partis sont un frein au changement en profondeur. Discréditer les partis (thématique fasciste depuis toujours) amène le rejet de la politique, cela pousse les gens au désespoir de tout changement. Cela nourrit l’abstention. Aucun espoir, aucun changement de fond, aucune alternative réellement populaire ne peut se batir sur la méfiance et le rejet a priori des partis. C’est intrinséquement contradictoire, c’est vouloir à la fois explqiuer aux gens que la politique permet de changer la vie tout en crachant sur la politique.

      Maintenant, le temps de la campagne et comme elle l’a déjà annoncé, pour ne pas brouiller les cartes, MGB devra démissionner de son poste de dirigeante de l’AU. De toute façon comment aurait elle le temps de faire tout à la fois. Elle n’a pas la chance de bénéficier de journées de 50 h !

      Fraternellement,
      Jips

    • Jips,
      J’essaie de rester sérieux et ma proposition de Buffet comme Premier Ministre n’est certes pas le moment puisque ce n’est qu’un rêve mais c’était pour montrer et souligner le rôle essentiel du PC qui mérite une telle place.

      Je ne refuse pas Buffet et si elle était investie comme candidate de la gauche unitaire je serais le premier à faire campagne pour elle et à voter en sa faveur. Mais lorsque je disais que selon moi il ne serait pas judicieux de la choisir comme notre candidat(e), c’est uniquement par calcul.
      Si le but est de rassembler le plus largement possible, et pour en discuter avec des personnes autour de moi non impliquées comme nous le sommes, Buffet serait vue comme candidate PC et non gauche unitaire. Or, hélas, je constate que de nombreuses personnes, par exemple à la gauche du PS, seront plus difficiles à convaincre dans ce cas de figure.
      Amicalement,

      Henri.

  • Si vous ne rejoignez pas le collectif unitaire antilibéral, vous ne ferez pas 1% aux élections. Les militants qui ont placé tant d’espoir dans ce collectif ne vous pardonneront pas de l’avoir affaibli ou pire de l’avoir torpillé.
    Il y a parmi eux beaucoup de vos électeurs traditionnels, et (encore mieux) pas mal de vos adhérents.
    Erreur historique, camarades, je vous le dis !
    Vous connaissez le symbole du petit singe qui en se cachant les yeux, en se bouchant les oreilles finit par se baillonner ?
    On est sympa, on laisse la porte ouverte aussi longtemps qu’on peut.
    MC

  • un jour il m’était venu à l’esprit de voter besencenot.
    il est certain maintenant que s’il ne rejoint pas l’alternative....JAMAIS PLUS CETTE IDEE DE VOTER BESENCENOT NE ME TRAVERSERA L’ESPRIT.

    je trouve là que la LCR est en train de dépasser les bornes.
    je ne disait rien jusqu’a présent à son sujet, mais là c’est extremement décevant, et commence à devenir évident que besensenot roule pour sa chapelle.
    si cette attitude torpille l’alternative antilibérale, jE LUI EN VOUDRAIT A LUI ET A LA LCR TOUTE ENTIERE ! vous n’avez pas le droit de rendre notre espoir otage de vos interêts partisants !!
    le PCF en a prix plein la gueulle mais on sent quand même qu’ils considèrent cette unité comme au dessus de leur interrêt partisants.
    maintenant c’est la LCR que JE NE PEUX PLUS SUIVRE, et qui désespère TOUTS LES ELECTEURS DE GAUCHE non encartés dont je fait parti.
    nous ne pouvons pas comprendre vos logiques d’appareil QUI NOUS EMMERDE PROFONDEMENT....prennez en conscience de toutes URGENCES !!!

  • Oulala. Ils ne s’arrangent pas.

    Que dire ? Que faire ?

    • les boycotter s’ils ne font pas l’effort de rejoindre cette alternative et de ranger leur petits machins de boutiquiers ! comme ce qui est demandé au PCF !
      maintenant y en a marre !!
      plus de patience, je ferme ma télé si je vois besencenot sur un plateau faire son numéro en dehors de l’alternative.
      LA LCR COMMENCE A NE PLUS ETRE CREDIBLE !

  • Les explications de Fred me font froid dans le dos, car celà sonne comme une justification à postériori de la défaite prévisible...
    Bon, il faut que je reste optimiste, même si je dois me faire violence.
    les explications de Fred ne tiennent pas la route :
    1- il y a un calendrier électoral et il faut faire avec : d’abord désigner un candidat à la présidentielle ! et oui, on pourra dire et expliquer tout ce qu’on veut, jouer collectifs, le projet, le programme, il faut urgemment désigner quelqu’un qui aura la confiance des militants et/ou des électeurs. (je ne suis pas encartée !)
    2- le rapport de forces découlera automatiquement de cette élection : ou la gauche antilibérale est majoritaire, et elle n’a besoin de s’allier avec personne, mais ça, comme chacun le subodore, c’est plus qu’incertain ! ou bien la gauche antilibérale est minoritaire, et si elle veut avoir des députés, pour CHANGER justement l’ordre des choses et REALISER notre programme, il faudra bien en passer par des alliances. Alors quels accords ? il existe des gens de bonne volonté qu’on peut aller voir : les verts ; les chevènementistes, la gauche du PS, si tant est qu’elle existe réellement, les non-inscrits, et surtout la société civile...
    L’argument du "pas d’alliance avec le PS" est donc un écran de fumée destiné à justifier la démarche solo de BESANCENOT comme celle de LAGUILLIER.

    Effectivement, comme le dit si justement le précédent commentateur, L’UNION et RIEN que L’UNION, tant qu’il en est encore temps, et qu’il nous reste encore quelques vrais libertés.

    Intruse

  • Hé bien oui j’avais raison. On va s’en passer les petits gauchistes trotskistes pensent division et parlent unité, ils se comptent et se recomptent entre Le P.T, L.O, LC"r" plus les reconstructeurs de la 4ème internationale et ses déçus qui l’ont quittés ; Alors tout ça ça fait combien de perdants et de perdus ? L’obstination d’Olivier-krivine est indépassable, ils rêvent de prendre le rôle que le PCF a perdu : Contôler la classe prolétaire. Celle devant laquelle ils se sont physiquement planqués pendant les émeutes de Saint Denis. Et qui se contrefout des Lambertiste et autres fumisteries fumeuses dont se repaissent nos grands dirigeants trotskistes.
    Le peuple veut cette union de tout les miltants l’urgence est de prendre le pouvoir c’est à dire de l’ARRACHER à la clase dominante. Tout ceux qui feront un autre choix que ce combat dans l’unité de tous les militants seront discrédités pour longtemps et si ils nous font perdre à quelques voix on saura s’en rappeler le moment venu. Gilles ( on s’était vu à Carhaix Olivier : Et je t’avais dit la base a toujours raison, tu m’avais dit non . Voilà. L’heure du Rendez vous est fixée Parole de miltant autonome. gilles

  • Marie George Buffet et Olivier Bezancenot se désisteraient immédiatement et sans autre forme de procès en faveur de José Bové, ils se grandiraient aux yeux de l’opinion publique. Leur abnégation ne serait jamais oubliée...

    • et c’est exactement ça qu’ils n’arrivent pas à comprendre !!!

      c’est pourtant ce qu’a montrer le PCF pendant le non au TCE ! et j’ai découvert le PCF !!!
      la LCR a aussi tout à gagner en rejoingnant l’alternative !
      je suis surpris que ce ne soit pas déja fait, que la LCR ne soit pas déja là...c’est ça que je ne peux pas comprendre !!! nous ne pouvons pas comprendre ce que vous êtres en train de faire !!! c’est allucinant pour le peuple de gauche !!! c’est pas compréhensible !!!
      FAITES QUELQUE CHOSE POUR QU’ILS NOUS REJOINGNENT !!!