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Restauration : greve au café RUC depuis le 13 Octobre

Publie le lundi 25 octobre 2004 par Open-Publishing
1 commentaire

Section syndicale CGT Café RUC

Paris, le 25/10/2004

13ème jour de grève....

Les pratiques amicales de la famille COSTES

Thierry Costes, qui avec sa famille, a la mainmise
sur une quarantaine de restaurants et brasseries à
Paris, a déja défrayé la chronique en matière de
respect de la loi.

En démissionnant par la ruse un délégué syndical CGT
d’origine SRI LANKAISE au sein du restaurant "GEORGES"
situé au dernier étage du musée Beaubourg, ce patron a
déja fait la démonstration de son mépris pour le droit
du travail et pour ses salariés.

La cour d’appel de Paris ne s’y est pas trompée et
l’a condamné à réintégrer le délégué.

Cette condamnation n’a pas de vertu éducatrice,
Thierry Costes continue à user des mêmes méthodes au
sein du café Ruc.

Le secteur de la restauration qui bénéficie pourtant
de toutes les faveurs du gouvernement, avec notamment
l’attribution d’allègements de cotisations
sociales équivalant à 1,5 milliards d’euros,
continuera-t-il éternellement à être le champion de
l’illégalité, du travail dissimulé et autres
turpitudes...

La famille COSTES qui est propriétaire du café RUC
s’inscrit parfaitement dans cette ligne en
contraignant ses salariés à arrêter le travail pour
obtenir satisfaction de revendications qui, loin
d’être démesurées, ne sont que l’exigence du respect
du droit du travail.

Ce que revendiquent les grévistes :

Paiement des heures supplémentaires
Pouvoir être nourris et bénéficier d’une pause
repas comme le prévoit la convention collective
Augmentation des salaires pour compenser les
contraintes liées à la profession
Respect des normes d’hygiène et de sécurité

Le droit syndical existe encore dans notre pays, la
cour d’appel de Paris l’a rappelé en condamnant la
famille Costes à réintégrer un délégué syndical
qu’elle avait fait « démissionné » par la force.

Au café RUC, 2 salariés grévistes ont été licenciés
il y a quelques semaines pour avoir osé demander
l’organisation d’élections professionnelles, là
aussi, le conseil des prud’hommes a été saisi pour
obtenir justice.

Aujourd’hui face à des revendications plus que
légitimes, la direction du café RUC préfère employer
la menace et l’intimidation plutôt que de négocier
avec ses salariés.

Un des grévistes est convoqué à un entretien
préalable au licenciement le 3 novembre prochain, les
dirigeants du RUC ont fait savoir qu’ils allaient
fermer l’établissement pour « travaux », une belle
façon de contourner l’interdiction de « lock out »
(fermeture de l’entreprise pendant une grève).

Ces pratiques sont inadmissibles, et loin de briser
la mobilisation des salariés en lutte, elles
renforcent leur détermination à refuser de
reprendre le travail dans des conditions dignes d’un
autre siècle.

SALARIES, CLIENTS, CETTE VOUS CONCERNE AUSSI :
SOUTENEZ LES SALARIES DU CAFE RUC EN GREVE. ILS
TIENNENT LEUR PIQET DE GREVE TOUS LES JOURS DE 11H00 A
23H00.

Café RUC, 159 rue saint honoré-75001 Paris, Métro Palais Royal)

Messages

  • bonjour,
    je suis passé mardi 4 novembre devant le ruc ; il était fermé avec affichette "fermeture pour travaux"...quelle est la nouvelle stratégie de la sympathique famille Costes ?
    je soutiens à fond, quoique modestement, la lutte des cuisiniers...pour l’obtention de cette dignité dont on nous rebat les oreilles en permanence dans les médias policés.....