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Restructuration bancaire mondiale permanente vu la regulation impossible
par desobeissant
Publie le dimanche 14 août 2011 par desobeissant - Open-Publishing1 commentaire
La course generale a la liquidité explication de la guerre mondiale inter banquaire ?
Les echeances de debouclage des positions speculatives en cours (CDS et autres) partout entrainent une course effrénée a la liquidité et donc a une frenesie de ventes/achats des valeurs bancaires,boursieres par les banques elles meme et tout le systeme financier, a travers les algorithmes informatiques quasi automatiques.
C’est a qui evitera de tomber le premier et de se faire manger par le concurrent dans un climat de defiance generale permanente. Les Megabanques ne se font plus confiance,donc plus credit interbancaire,la recherche du cash devient incontournable...
Avant l’episode Société Generale,celui de Bank of America :
Chute de la Bank of America ? Jeudi, 11 Août 2011 01:31
Bank of America - l’une des plus grandes banques des États-Unis a perdu plus de 60% de sa valeur boursière dans les derniers mois. Lundi dernier l’action a dévissé de 20% en une seule journée. Mais le patron se veut apaisant : "tout ira bien". - Y-a-t-il des parallèles avec la faillite de Lehman Brother’s ?......
http://www.news-26.com/econmie/909--de-la-bank-of-america.html
Obama-Bernanke-Geithner : réunion de crise à la Maison Blanche
Jeudi, 11 Août 2011 04:25
Réunion de crise à la Maison Blanche : Barack Obama reçoit le président de la Fed Ben Bernanke, le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, le secrétaire général de la Maison Blanche, Bill Daley et le directeur du Conseil économique national, Gene Sperling. Rien de nouveau à filtré.
http://www.news-26.com/econmie/911-obama-bernanke-geithner-reunion-de-crise-a-la-maison-blanche.html
.....L’aversion au risque, comme disent les spécialistes qui ne veulent pas parler de danger, la recherche d’un refuge pour y trouver protection, ont donné lieu à des transferts financiers impressionnants. Une fuite effrénée des marchés boursiers en direction des fonds monétaires, et accessoirement du marché obligataire. Les taux des dettes encore considérées comme les plus sûres – car tout est relatif, surtout s’agissant de la dette américaine – baissent en conséquence. Signe également d’un avis de tempête.....
....Si le cas de la Société Générale est en pointe, ce n’est pas sans raison, car la banque est connue pour être très active sur le marchés des dérivés (renflouée à ce titre par la Fed, lorsque AIG s’écroulait) ; elle risquerait d’entraîner d’autres mégabanques outre-Atlantique si elle venait à s’écrouler....
http://www.pauljorion.com/blog/?p=27527
Les banques de la City en guerre/survie pour la suprematie mondiale ?
Londres refuse l’interdiction des ventes à découvert Vendredi, 12 Août 2011 12:44
Les autorités britanniques n’ont pas l’intention d’interdire les ventes à découvert au Royaume-Uni. - Le gouvernement allemand est en faveur d’une interdiction des ventes à découvert dans toute l’Europe.
Les autorités britanniques n’ont pas l’intention d’interdire les ventes à découvert au Royaume-Uni, a affirmé vendredi un porte-parole du gendarme britannique du secteur financier, le FSA. "Nous ne projetons pas actuellement d’introduire une interdiction des ventes à découvert au Royaume-Uni", a déclaré un porte-parole de la FSA, en estimant que le régime en cours était suffisamment transparent.
Nous avons déjà en place un régime de déclaration pour les ventes à découvert sur les marchés financiers et nous continuons à surveiller l’activité dans nos marchés en fonction de ces règles, a ajouté ce porte-parole de l’Autorité britannique des services financiers (FSA).
Il était interrogé après la publication de la déclaration du ministère allemand des Finances en faveur d’une interdiction de telles ventes et saluant les décisions déjà prises en ce sens par la France, l’Italie, l’Espagne et la Belgique.
Le gouvernement allemand est en faveur d’une interdiction des ventes à découvert dans toute l’Europe, a indiqué vendredi le ministère allemand des Finances, qui a salué les décisions prises en ce sens par la France, l’Italie, l’Espagne et la Belgique.
Nous nous engageons pour une interdiction substantielle des ventes à découvert en Europe, a-t-il poursuivi, seule à même de contrecarrer de manière convaincante la spéculation destructive.
La France, l’Italie, l’Espagne et la Belgique, dont les Bourses, et surtout les valeurs financières, ont été dans le collimateur des investisseurs ces derniers jours, ont annoncé des mesures limitées pour restreindre la pratique des ventes à découvert.
Ce mécanisme spéculatif consiste à emprunter un actif dont on pense que le prix va baisser et à le vendre, avec l’espoir d’empocher une forte différence au moment où il faudra le racheter pour le rendre au prêteur. Cette pratique est accusée de précipiter la chute des actions les plus fragiles, et d’aggraver l’instabilité sur les marchés financiers.
L’autorité allemande des marchés financiers Bafin avait décidé en juillet 2010 d’interdire les ventes à découvert à nu, forme poussée à l’extrême de la ventes à découvert, où l’actif vendu n’est même pas emprunté.
....Après avoir plongé, les bourses rebondissaient en cette fin de semaine, loin toutefois de remonter toute la pente. Est-ce finalement une tempête dans un verre d’eau ? Le résultat combiné de spéculations boursières acharnées et d’automatismes informatiques pervers ? En un mot, faut-il encore s’intéresser à ce yo-yo, quand bien même les écarts à la baisse, et parfois à la hausse, prennent des ampleurs inégalées ?
L’apaisement constaté aujourd’hui pourrait à première vue donner raison à ceux qui dénoncent la spéculation pure et simple, et constituer un effet présumé des mesures d’interdiction des ventes à découvert dans plusieurs pays européens.
Mais ce serait oublier, pour rester sur ce terrain, que les Britanniques se sont vigoureusement opposés à ce que cette mesure soit prise au niveau européen et que la City est connue pour être l’un des centres les plus actifs et importants sur ce marché particulier, avec Wall Street, où aucune interdiction de ce type ne sévit. La preuve par le contraire n’est donc pas faite.
Une interdiction des ventes à découvert des actions d’un certain nombre d’établissements financiers n’exclut pas, certes, d’autres spéculations, qui ne font alors que justifier les propositions (défendues sur ce blog) d’étendre et de rendre permanente une interdiction des prises de position « nues » (sans exposition à un risque préalable) sur certains de ces instruments financiers, positions qui s’assimilent à des paris sur des fluctuations de prix.
A ce propos, les tentatives européennes d’avancer sur le terrain des ventes à découvert auraient beaucoup avancé, d’après Michel Barnier, le commissaire chargé des services financiers. Le gouvernement allemand poussant et les Britanniques s’y refusant. Il faudra voir, lorsqu’il sera connu, en quoi consistera exactement ce qui est souvent appelé « un encadrement »....
http://www.pauljorion.com/blog/?p=27486#more-27486
La bourse de Tokyo risque de nouveau cette nuit, d’envoyer le signal d’une nouvelle semaine folle ?
..Tout se passe comme si le jeu de toujours qui consiste à rouler la dette à court terme pour financer des engagements à long terme devient très hasardeux lorsque les sous-jacents ou contreparties apportés n’offrent plus les mêmes garanties. Lorsque la dette souveraine n’est plus un incontestable point d’appui. Et que la baisse de sa valeur sur le second marché a des effets dévastateurs sur le banking book des banques, sans attendre même qu’un ou plusieurs Etats fassent défaut.
Ceci au moment où les mêmes banques européennes doivent se refinancer à très grande échelle dans les deux ans à venir.
Et que l’Italie doit renouveller 250 milliards € d’emprunts d’ici la fin 2011...
Messages
1. Restructuration bancaire mondiale permanente vu la regulation impossible, 15 août 2011, 13:22
La Bourse de Paris dans le rouge après le rejet allemand des euro-obligations
PARIS - La Bourse de Paris est passée dans le rouge lundi en milieu de séance, peu après les propos de Berlin avertissant que rien de spectaculaire ne sortirait du très attendu sommet franco-allemand de mardi et que la création d’euro-obligations ne serait pas à l’ordre du jour.
A 12H53 (10H53 GMT) le CAC 40, qui avait ouvert en hausse, perdait 6,70 points à 3.207,18 points.
Le marché parisien était tiré vers le bas par la baisse de la plupart des valeurs bancaires qui avaient pourtant débuté la séance en forte hausse.
BNP Paribas lâchait 1,57% à 36,64 euros, Natixis 0,67% à 3,10 euros et Société Générale 0,78% à 24,11 euros. Crédit Agricole résistait de son côté, prenant 0,34% à 6,54 euros.
Dans une journée presque dépourvue d’indicateurs majeurs, les investisseurs ont accusé le coup après les propos du porte-parole de la chancelière Angela Merkel qui a prévenu lundi matin qu’il ne fallait pas attendre de la réunion de mardi une issue spectaculaire.
Nous n’évoquerons pas les euro-obligations de notre propre chef car ce n’est pas selon nous une voie souhaitable ou praticable. Et nous n’avons pas d’indices selon lesquels la France voudrait aborder ce thème, a dit le porte-parole.......
http://www.romandie.com/news/n/_La_Bourse_de_Paris_dans_le_rouge_apres_le_rejet_allemand_des_euro_obligations150820111308.asp
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Depuis 2006, la Commission européenne a décidé d’utiliser les règles comptables IFRS établies par un organisme privé (les meilleurs économistes ultralibéraux font partie de son conseil d’administration, c’est une SA) basé en Angleterre (quand on veut connaître ces règles il faut les acheter, très cher).
Au cœur de ces règles, il y a celle que les actifs d’une entreprise ne valent que leur prix sur le marché au jour le jour (et non pas comme c’était dans le droit français au prix d’achat). Ainsi tous les jours la valeur d’une entreprise peut varier en fonction des cours de bourse et des notes données aux entreprises par les agences de notation qui contribuent à ces "prix du marché".
Cette mesure était si catastrophique qu’au début officiel de la crise (en septembre 2008) Sarkozy a proposé de la suspendre parce qu’elle entraînait par contagion une dégringolade irrépressible de la valeur de toutes les entreprises. Mais cette règle n’a pas été vraiment suspendue, à ma connaissance, mais qui peut savoir ces choses là, à part les techniciens ?
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