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Rétention de sûreté : le retour des heures sombres
Publie le dimanche 24 février 2008 par Open-Publishing2 commentaires
Désavoué par le conseil constitutionnel sur la rétention de sûreté,
Nicolas Sarkozy a décidé de passer outre en demandant au premier
président de la cour de cassation de pouvoir appliquer quand même la Loi
Dati pour les criminels jugés très dangereux.
Le Chef de l’état se croit décidément tout permis, quitte à piétiner les
règles du droit les plus élémentaires tel le principe de
non-rétroactivité d’une loi.
Lui qui le même jour a voulu endosser les
habits du Général en inaugurant l’Historial Charles de Gaulle, sait-il
que la dernière fois que le principe de rétroactivité d’une loi a été
mis a mal ce fut quand le gouvernement de Vichy a mis en place un
tribunal spécial pour condamner à mort les résistants ?
Décidément les habits du général De gaulle sont bien trop grand pour
Nicolas Sarkozy ; ceux du maréchal Pétain ont l’air de mieux lui convenir.
Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF
Pau, le 23 février 2008
Messages
1. Rétention de sûreté : le retour des heures sombres, 24 février 2008, 08:49, par Catherine Mills
il y a aussi les principes du droit constitutionnel , , la suprématie de la constitution et du conseil constitutionnel , il est vrai que Sarkozy est spécialiste du droit des affaires , et qu’ il a sans doute oublié les principes élémentaires du droit !!!
2. Rétention de sûreté : le retour des heures sombres, 24 février 2008, 17:07
Le Président de la république est un homme dangereux, dangereux pour les libertés, dangereux pour la Liberté, dangereux dans ses propos, dans ses actes.
Il représente l’exploitation de tout ce qui peut l’être par le grand capital, c’est le pouvoir des riches, des privilégiés, des actionnaires des multinationales.
Il est la continuité de la politique menée aussi bien par la droite libérale que par la gauche libérale (dont le PS et une grande partie des parachutés écologistes et syndicaux...).
Le traité de Lisbonne est un exemple de l’autoritarisme des libéraux de droite comme de gauche.
Sarkozy ne fait qu’emprunter le chemin tracé par un autre chef de l’Etat qui a lui aussi trompé bien des citoyens en mai 1981, (ancien membre de la Cagoule), avec sa politique bien orientée vers la mondialisation, c’est à dire vers une forme de centralisation des pouvoirs mondiaux aux mains de puissants capitaux, une sorte de privatisation de notre planète Terre.
Alors que ce gouvernement (qu’il faudrait appeler gouvernance nationale) utilise tous les moyens pour faire plier ceux qui tentent de s’opposer à la direction mondiale engagée, il faut considérer que ces « gouvernants » sont vraiment dangereux pour l’avenir des citoyens et citoyennes libres.
Mais ces « gouvernants » sont-ils vraiment les représentants du Peuple dès lors qu’ ils refusent au Peuple le droit légitime de s’exprimer ?
Les années 40 n’ont rien à avoir avec les 40 ans de mai 68, pourtant il est clair que face à cette oligarchie dangereuse les citoyens doivent se préparer à de mauvais jours pour les libertés si ils ne réagissent pas face à ceux qui veulent porter atteintes à leurs droits fondamentaux.
Déjà les droits, les acquis sont bien altérés, progressivement certes mais sûrement.
Alors Vichy, c’est de l’eau de rose à côté, le temps passant.
Union Ecologiste
(fondée en 1982)