Accueil > Retraites : pourquoi personne ne parle de l’augmentation des cotisations ?

Retraites : pourquoi personne ne parle de l’augmentation des cotisations ?

Publie le mardi 16 février 2010 par Open-Publishing
20 commentaires

de un pauvre cocu

C’est DINGUE ça !!!!

C’est ce qui s’est passé (grâce aux syndicats "jaunes" notamment mais il faut le dire HELAS à la faiblesse et à la débilité des représentants de la CGT aussi) dans des rares régimes spéciaux qui restent, et PERSONNE n’en parle tout le monde semble faire comem si ce n’était pas une solution envisageable alors qu’o n SAIT TRES BIEN que c’est ce uqi va se passer à moisn d’être très très con et d’ailleurs le duigout lui même l’a écrit dans un numéro spécial sur les retraites de la CGT.

que vont ils trouver comme "compromis" au bout du "dialogue social" ?

ILS VONT AUGMENTER LES COTISATIONS !

Comme ils ont fait par exemple ce que j’ai lu pour le notariat : c’est à d augmentation des cotisations + 1.63 pour les salariés et + 2.25 % pour les patrosn ce qui leur a en plus permis de dire "regardez les patrons ont de plus grosses augmentations de charge que les salariés ils sont gentisl ils contribuent plus à votre retraite alors fermez vos bouches" !

Pensez donc - on fera comme si celles des patrons avaient augmenté plsu que celles des salariés en plus ( en oubliant de dire que de tte façon compte tenu des exonérations accordées elles passeront à la trappe !!!!)

Donc tout bénéf en termes de com pour le patronat et le syndicat
et on nous présentera ça comme une AVANCEE sociale et comme le "sauvetage" des régimes de retraites !!!

On nous aura fait pardon de la vulgarité un deuxième trou du cul et on dira merci ouf on a évité le pire

vous verrez ce que je vous dis c’est la vérité et dans nos syndicats yen a qui le savent déjà très bien mais ne veulent pas le dire et vous savez pourquoi c est la véroté ? parce que dans ses médias de mensonge et d’intoxication c’est la seule chose dont on en parle pas : le rackett à la cotisation

Et tu m’étonnes qu’il vaut mieux augmenter un peu les salaires alors.

Je suis un pauvre cocu du privé qui, à 56 ans, en A MARRE de se faire t ondre et traire et raqueter par l’Etat le gouvernement ,le patron et même maintenant les syndicats

PLEin le cul. Ras le bol , allez toutes et tous vous faire foutre les aveugles volontaires et moutons de panurge

Messages

  • j’ai 37 ans et pas 56 mais je me retrouve pleinement dans tous ce que tu dit, et ce qui me fait le plus c.... c’est que la cgt s’y met aussi. Concernant les syndicats jaune il n’y a pas de surprise mais pour la cgt je m’y retrouve de moins en moins !

    • http://www.tdg.ch/actu/monde/retraites-nicolas-sarkozy-fait-semblant-temporiser-2010-02-15

      Voici le bon lien

      Et l’article

      Jean-Noël CUÉNOD Correspondant permanent à Paris | 15.02.2010 | 18:07

      Seul pays d’Europe où l’âge du départ à la retraite reste fixé à 60 ans, la France doit réformer son système d’assurance-vieillesse sans que l’ombre d’un consensus politique et social n’apparaisse à l’horizon. Afin d’aborder ce qui sera la grande réforme de son quinquennat, le président Sarkozy a organisé, lundi matin, un sommet social réunissant les représentants des syndicats et du patronat ainsi que les ministres concernés.

      Le but : que les partenaires sociaux s’entendent sur une formule pour financer l’assurance-vieillesse qui est en train d’être submergée par les déficits (10 milliards d’euros en 2010, 100 milliards en 2050). Le moyen de pression pour parvenir au consensus : un projet de loi que le gouvernement fera adopter au parlement ; il reprendra les conclusions de cet hypothétique consensus ou alors le pouvoir imposera sa propre réforme de la retraite.

      Utiles « indiscrétions »

      Habilement, Nicolas Sarkozy a fait filtrer dans la presse la semaine passée quelques « indiscrétions » : ce projet de loi pourrait être déposé cet été, en pleine Coupe du monde de football. Ce qui a provoqué la colère des syndicats. Lundi après-midi, à la sortie du sommet social, Sarkozy a joué les bons princes en annonçant qu’il ne « passerait pas en force » et que ce projet de loi ne serait pas examiné en juin ou juillet mais en septembre.

      Apparemment, les syndicats se sont montrés satisfaits de ce modeste report, alors que, vraisemblablement, Sarkozy avait fixé d’emblée cette date sur son agenda ! De plus, les discussions entre syndicats et patronat commenceront dès avril, ce qui permet au président de ne pas évoquer ce sujet explosif pendant les élections régionales des 14 et 21 mars.

      Quant aux partenaires sociaux, leurs positions se révèlent tellement inconciliables qu’un consensus paraît improbable. Un exemple : la responsable du Medef (patronat) Laurence Parisot veut porter l’âge de la retraite à 63,5 ans. Or, pour les syndicats, toucher aux 60 ans relève de la déclaration de guerre. Toutefois, cette limite appartient plutôt à la symbolique. Actuellement, les salariés du secteur privé doivent cotiser pendant 40 ans et demi. L’âge effectif de leur départ à la retraite s’élève donc en moyenne à 61,5 ans.

      Les faits demeurent têtus : avec une espérance de vie toujours plus longue (84 ans pour les femmes, 77 ans pour les hommes) et un nombre toujours plus restreint de cotisants, il faudra bien trouver des fonds pour financer les rentes des 14 millions de retraités en 2010 et des… 29 millions en 2029.

  • Le déficit des caisses semble être de 58 Milliards d’euros...

    Combien rapportent les jeux (LOTO etc) ?
    Combien rapportent les contraventions données aux automobilistes ?
    etc etc...

    Ces 58 Milliards représentent bien peu quand l’on voit les budgets dépensés ici et là...
    Commençons par réduire le nombre de sans emploi, ceci fera plus d’actifs, arrêtons tous ces licenciements, cette politique de destruction sociale (non remplacement des départs à la retraite etc), et l’Etat donne le mauvais exemple en réduisant de façon irresponsable le nombre de fonctionnaires.

    Ces orientations, sont dictées par des directives mondiales qui visent à tout privatiser, à tirer profits de tout ! (OMC ---> AGCS...), voire pire : détruire toutes les structures démocratiques pour un contrôle (plus ou moins mafieux...) de notre planète.

    On voit les résultats (en peu de temps de cette politique, calculée plus que l’on ne le pense...) crise financière mondiale (là on débloque des Milliards)...et il y en aura d’autres car en fait l’argent à un moment donné n’est pas perdu pour tout le monde !
    Pour revenir aux retraites, les fonds américains (privés) montrent l’exemple A NE PAS SUIVRE ! avec 400 Milliards de déficit et de nombreux "vieux" qui sans retraite sont bien obligés de travailler (quand ils ont du travail) pour vivre ou survivre...

    Les syndicats doivent demander plus de transparence sur la gestion des fonds...n’avions-nous pas perdu une somme colossale (fonds de solidarité) ?

    Il y en a assez de supporter une politique de guignols qui s’en mettent plein les poches et se moquent des citoyens.

    Le problème des retraites n’existerait pas si ont veillait à sauvegarder nos usines, nos sociétés, nos services publics etc etc

    Il faut plus d’actifs, alors que les choses soient équitables pour tous et que les hommes politiques commencent à donner un certain exemple en ne cumulant pas des mandats, et en oeuvrant afin que tous les bassins d’emplois soient défendus et préservés !

    Et, en ce qui concerne les salaires ont doit revoir à la hausse ces derniers, car plus les salaires sont bas et moins les caisses de retraites ont des fonds.

  • Heu,de combien de milliards ont été exonérés les capitalistes sur les cotisations sociales ?C’est vrai c’était pour créer des emplois,nous en voyons le résultat tous les jours.Par exemple les ouvriers de phillips a dreux qui peuvent être rclassés en hongrie(sic)a 450 euros mensuel en 3x8 ,a condition de parler le hongrois.Oui ceux qui produisent les richesses ne sont que des manants pour le paronat et l’umps.....momo11

  • la seule possibilité pour avoir des retraites dignes pour tous est l’augmentation des cotisations.

    Cracher sur les syndicats qui prônent cette augmentation inéluctable et juste est faire le jeu des capitalistes

    Je n’ai pas envie d’argumenter plus devant tant d’incompréhension.

    Celui qui a écrit cet article est déjà mort dans la misère, mais il l’aura voulue

    • la seule possibilité pour avoir des retraites dignes pour tous est l’augmentation des cotisations.

      Slt Patrice

      Pourrais tu m’expliquer pourquoi tu dis cela ?

      LL

    • Je suis d’accord avec toi PATRICE,cet article est un acte de décés,un appel à ne rien faire car le futur est déjà tout emballé.

      Ne vous battez pas pour les retraites ça sert à rien.

      Démobilisateur et lamentable.

      LE REBOURSIER

    • On peux pas être d’accord sur tous et tous les temps... ;-)

      Et bien je ne suis en accord ni avec Patrice ni avec Le Reboursier... que l’article ne soit pas claire ok mais je peux comprend la "révolte" que est "exprime" entre les ligne de cet texte...

      Je vois pas pourquoi si on doit faire quelque chose on doit faire du n’importe quoi...

      Encore une fois on essaie de faire paye au salarie le désastre de la non application de la loi, le gouvernement volontairement ferme les yeux a propos du non payement de l’URSAF et donc de cotisation patronal pendant que les salarie la "retenue" est fait en amont, de part des dizains des milliers des patrons...

      Je doit le cherche... mais plusieurs étude montre que la simple application de cet "contribution" patronal peux comble largement le trou financière de la secu et des caisse de la retraite...

      Accepte d’augmenté actuellement encore les cotisation implique plusieurs conséquence néfaste :

       discrédit du rôle du syndicat que encore une foi o lieu de faire pression pour que le cotisation soi paye par tous les monde préfère ferme les yeux et demande encore une fois de sortir de notre poche du fric... pendant que le patrons se font dore la pilule dans les îles Canaries avec le non paye...

       culpabilise les salariés

       dénaturé le concept de la solidarité social

       donne la possibilité au patrons de justifie la non augmentation des salaires

       faire de la "cogestion" le "credo" du syndicalisme moderne...

       créé un malsaine climat de suspicion de "collaboration" de part des syndicat avec le gouvernement

       laisse tranquillement le patrons fraude impunément...

       rendre totalement incompréhensible l’adhésion a un syndicat

      Vous me dire que je suis dur et a cote de la plaque... je connais la ritournelle... de que on critique la direction de notre propre syndicat on "s’arqueboute " et on n’écoute plus se que on est entrain de essaie de dire...

      Mais faisons juste un exemple :

      je attend avec impatience de part des syndicat et de parti de "goooche" un réel et forte "révolte" a propos de 3 000 fraudeur fiscaux dénonce par le gouvernement lui même, et bien pour le moment rient, nada, silence embarrassant...

      La loi est égal pour tous le monde non ? et bien pourquoi nous les petit que on est cotisé a la source on doit encore paye pendant que d’autre sont "protégé" et personnes s’insurge pour le faire traine au tribunal comme la pauvre mère de famille que se servi de une pomme pour donne a mange a ca fille ???

      Je remarque cet façon de faire de part de plusieurs camarades de que on critique la CGT il font les "porc-épic" et commence a lance tous type d’anathème contre le camarade que a "ose" dire quelque chose, et bien fo apprendre a dialogue et en particulier a écoute se que arrive de la base si un jour on ne veux pas retrouve, après une révolte populaire, ca propre tète au bout d’une pique...

      Roberto Ferrario

      PS : je encore peut être rient compris... ;-)

    • Ah non mon frangin, on est d’accord toi et mois sur le côté défaitiste et désabusé de ce courrier - soit, en même temps, je peux comprendre- mais la vraie question c’est, si j’ai bien compris le sens des messages :

      doit on considérer , à la CGT (les autres y font ce qu’ils veulent) comme acceptable que LA SEULE solution proposée (et pas encore officiellement, bien sûr sinon ce n’est pas drôle) ce soit l’augmentation des cotisations (c’est à dire si je traduis bien Y COMPRIS l’AUGMENTATION DE LA PART DITE SALARIALE)  ?

      Pour moi la réponse est NON et ARCHI NON.

      Je ne vais même pas parler de l’état de nos salaires et des niveaux de prix dans ce putain de pays, ni dans le nombre de services qui passent chaque jour du secteur public au secteur privé avec les conséquences financières directes que cela a pour les usagers qui deviennent des consommateurs ou des clients.

      De mon point de vue, tout ce que nous vivons notamment depuis 3 ans (mais en réalité, depuis que la grande offensive €uropéiste a été relancée), justifie que même 0.5% d’augmentation de la part SALARIALE, ce serait 0.5 % de TROP.

      Dans ma branche en effet, compte tenu de l’année écoulée, la solution géniale trouvée (augmentation des cotisations) a abouti en réalité à une BAISSE DE SALAIRES NETS comprise entre 1.63 et 2.5% (si on ajoute l’absence de revalorisation annuelle minimum du point en 2009 pour cause de "crise).

      Une baisse de plus dirais-je.

      Les RARES NAO qui ont eu lieu dans les boites de notre branche n’ont donné que des très médiocres résultats en 2009 car les salariés sont déjà étranglés et ne veulent plus ou pas faire grève pour appuyer ces NAO. En plus ils ont PEUR des représailles et de perdre leur job. Enfin bref, comme partout et on le sait.

      TOUT CA, pour que, nous le savons très bien, on remette le couvert dans quelques années en disant "on doit sauver telle caisse, tel régime etc"..

      C’est à dire, PERTE DE SALAIRE POUR NE MEME PAS EN ARRIVER A GARANTIR DE FACON PERENNE LE SYSTEME DE RETRAITE PAR RÉPARTITION DANS CE SYSTEME CAPITALISTE ET LIBERAL.

      Traduire : si A LA RIGUEUR ce "SACRIFICE" (cette arnaque dirais j) servait à clore définitivement le dossier !! MAIS NON et ON LE SAIT ! On essaie de boucher un puits sans fond car la SOLUTION du problème des retraites par répartition est AILLEURS.

      Du FRIC il y en a PLEIN les caisses (mais bien sur bientôt il n’y en aura plus si on laisse les choses être gérées comme au glorieux fonds de réserve des retraites où une bonne partie de NOTRE capital s’est déjà envolée dans la spéculation boursière et financière) et il y a moyen d’en récupérer un paquet où il faut (c’est à dire pas dans notre poche mais dans CELLES DES GROS ET MOYENS PATRONS ET DES BOURGEOIS qui planquent leurs magots en Suise, au Luxembourg etc) SI ET SEULEMENT SI, nous faisons ce qu’il faut.

      Évidemment que, compte tenu de toutes les possibilités "d’éxonération de charges" dont bénéficie le patronat, de toutes les possibilités de défiscalisation (du vol de bien public selon moi) dont il bénéficie, A SUPPOSER que, pour la bonne bouche, une augmentation de la part patronale soit AUSSI décidée, NOUS SAVONS D’ORES ET DEJA pertinemment que cette part-là n’arrivera jamais dans les caisses.

      Donc, je repose ma question :

      doit on considérer , à la CGT (les autres y font ce qu’ils veulent) comme acceptable que LA SEULE solution proposée (et pas encore officiellement, bien sûr sinon ce n’est pas drôle) ce soit l’augmentation des cotisations ?

      Si la réponse devait être positive, je peux te dire que là, pour le coup, je ne bougerai plus mes miches, pour cette fois, pour "faire campagne" et donner des tracts pour , en réalité, finir par COLLABORER avec le patronat à ma PROPRE EXECUTION FINANCIERE.

      On n’empêchera RIEN me dira-t-on. Mais franchement, pourquoi perdre son peu d’énergie et son temps et ses dernières illusions (qui font vivre), à empêcher une chose dont on SAIT qu’elle a DEJA ETE D2CIDEE AILLEURS SANS VOUS et que le seul moyen (INENVISAGEABLE) de l’arrêter serait de prendre NOS DIRIGEANTS OUVRIERS par la peau du dos, de les séquestrer et de les empêcher d’aller "négocier" ??

      Alors au moins je n’aurais pas mis la main en tant que Cégétiste à mon tout petit niveau, à ce que je considère être un comportement PUTASSIER et révoltant qui s’apparente plus à la traite des vaches qu’au combat de classe.

      Et sincèrement j’en ai plus rien à foutre de ce que me diront les bons petits soldats dans le genre "ah oui mais si tu abandonnes on a aucune chance"- y’a un moment FAUT en effet ARRETER DE PRENDRE LES GENS POUR DES CONS. Je sais lire, je sais écouter, je réfléchis de temps en temps.

      Pour les retraites, CAMARADES, arrêtons de se cacher derrière son petit doigt, la Messe est dite ou quasiment ; oui en effet , le grand compromis ça va être qu’on va RAQUER , ENCORE, et on RECOMMENCERA dans 5 ou 10 ans, puisque la majorité d’entre nous semble d’ores et déjà d’accord pour le faire.

      On va nous demander de nous mobiliser pour réclamer de meilleurs salaires, dans le meilleur des cas obtenir une augmentation qui couvrira à peine ce que nous avons perdu depuis 3 ans, en terme de "pouvoir d’achat" et on nous reprendra cela pour non pas SAUVER Les retraites, mais REPOUSSER LE PROBLEME et que des petits PolPot des bacs à sable puisse plastronner et se la raconter.

      Les OS ont manifestement déjà majoritairement décidé avec le Gouvernement de ce qui allait se passer, donc ,d’augmenter les cotisations, ça commence à suinter et à fuiter de partout. Même MAILLY DE FO le dit ici. Moi je ne suis pas d’accord avec cette solution qu’on ne m’a pas proposée au congrès en décembre, dont on n’a pas discuté, mais QUE JE VAIS PAYER.

      Une autre preuve ? ce bel article du Nouvel Obs qui essaie de nous faire croire que les solutions réellement envisagées sont l’allongement de la durée de travail, et la baisse des pensions en gros !!!

      Là encore je dis : arrêtez de nous prendre pour des cons.

      Effectivement, et Fillon est bien placé pour le savoir, c’est pour ça qu’il avait lui aussi proposé une augmentation des cotisations, je pense que SI le gouvernement se dirigeait sérieusement vers une augmentation de la durée de travail ou une baisse des pensions, là il a minimum 5 millions de salariés en grève dans la rue.

      Donc, on agite le chiffon rouge, on fait deux ou trois tours de pistes 1er mai compris ( "U-NI-TAIRE, oeuf de course, pour pouvoir se "branler" un peu) et OUUFFFFF solution magique : on garde la répartition, on ne travaille pas plus, on ne baisse pas les pensions MAIS on augmente les cotisations...

      ET SURTOUT, ON CACHE SOIGNEUSEMENT CE QUE CET ABANDON DE LA LUTTE DE CLASSE EN RASE CAMPAGNE REPRÉSENTE COMME BÉNÉFICES POUR LE PATRONAT AU DÉTRIMENT DES SALARIES ! Mais moi je demanderais DES CHIFFRES et si on ne me les donne pas j’irais les chercher.

      Alors MERDE et REMERDE.

      Non NON, ça SUFFIT.

      Il faut exiger de nos organisations qu’elles mettent AVEC NOUS cartes sur table, nous demandent notre AVIS et FASSENT ENFIN LEUR BOULOT.

      LA SOLUTION qu’elles envisagent, c’est ça ou c’est pas ça ? Sérieusement, je veux dire. Ou alors, elles envisagent ENFIN qu’on puisse au moins ESSAYER DE FAIRE RAQUER LE PATRONAT ?Si oui, comment ?

      Bien d’accord que, le mouvement, la grève, les luttes, ça se décide et ça se travaille au local et dans la boite AUSSI. Mais SANS IMPULSION, sans le COURAGE QUE DOIVENT DONNER, dans de telles conditions, les "CHEFS" à leurs troupes (ça marche aussi comme ça chez nous faut pas se mentir), sans ENTHOUSIASME, SANS PROPOSITION, Rien ou presque ne se fait à la base au bon moment.

      DU COURAGE, l’IMPRESSION D’ETRE SOUTENUS DANS NOS COMBATS, DE LA COORDINATION ET DES MOYENS NATIONAUX, c’est de CA dont nous avons toutes et tous besoin notamment dans les déserts syndicaux que sont les PME, et on n’en a pas car COMME TOUJOURS, la CONF est aux abonnés absents voire, nous tire dans les pattes.

      JE NE PARLE PAS DES MOINS DE 700.000 SYNDIQUES CGT. Je parle de TOUS LES AUTRES, la grande, l’immense majorité des salariés SANS QUI RIEN ne sera possible !

      Donc, encore une fois si la solution c’est "Paie ma poule", et bien VAFFANCULO TUTTI. Ça sera ça, mais au moins, moi, je me regarderais dans une glace sans honte et je n’aurais pas donné un putain de bout de papier MENSONGER à un pauvre travailleur couillon comme moi (ou "cocu" comme l’autre là haut).

      Et malheureusement à l’époque où on est, la DIGNITE, LA PROBITE, NOTRE PROBITE, c’est un peu TOUT ce qui nous reste si on veut avoir des chances de pouvoir continuer à combattre quand il ya de réelles opportunités pour nous de le faire.

      Ou alors, on se flingue, on se pend et voilà.

      LL

    • A quoi joue la Fondation Copernic ?

      Dans son" 10 questions ,10 réponses sur les retraites " la partie réservée au financement demande aussi l’augmentation des cotisation salariées .

      Nous n’avons pas à faire cadeau d’un seul euro au patronat pour financer nos retraites.

      C’est par de telles augmentations que la bourgeoisie nous a volé 10% du pib depuis les années 80 !

      180 milliard d’euros par an !!

      Reprenons TOUT ,et cela suffira amplement à financer nos retraites a un niveau de 75% du dernier salaire avec aucune retraite inférieure au smic 1500euros NET ,apres 37,5 ans .

      La fondation Copernic noyautée par la droite cftd/ump ?

    • De François Hollande dans France Soir, à Denis Sieffert dans Politis ce jour, sans compter les autres, il semble évident qu’"à gauche", au-delà de solutions que l’on sait parfaitement IRRÉALISABLES, dans le contexte actuel, sans un rapport de forces sérieux et solide (qui n’existe pas pour des raisons où les OS ont AUSSI leur part de responsabilité) , style "élargir l’assiette des cotisations aux revenus du capital" (moi je dis "très bien ! Chiche ? Et on fait quoi si "par hasard" ça ne fonctionne pas et que Sarkozy et Parisot disent "non" ??), LA solution retenue est comme toujours la solution habituelle des socialos, c’est à dire, faire raquer les salariés pour en plus mettre des sparadraps sur une jambe de bois.

      Ça c’est sûr, une belle unanimité est en train de se dessiner pour que l’on négocie âprement non pas SI la part salariale dans les cotisations retraites va être augmentée mais de COMBIEN !

      FERMEZ LE BAN Mesdames, Messieurs les travailleurs, et circulez, y’a plus rien à voir.

      La plupart des politiques et syndicalistes trouveront ça normal, et les salariés, ben, vu qu’on ne les informe plus et qu’on ne leur explique plus rien, malgré les promesses de "démocratie syndicale" et bien, ils n’auront qu’à accepter et la boucler. D’ailleurs, une bonne majorité d’entre eux considèrera sans doute que c’est la meilleure solution possible et qu’au fond, c’est normal.

      C’est de toute façon la suite logique de l’intoxication idéologique UMPS sur "le problème" des retraites, depuis des années et des années.

    • Voici l’édito de Denis Sieffert

      Du point de vue de l’information, la question des retraites est un cas d’école. Depuis des mois, des années peut-être, un même discours est martelé avec la régularité mécanique d’un métronome. Un discours envahissant, exclusif, impératif, anesthésiant. Et, finalement, disons-le, totalitaire, en ce qu’il n’offre aucune possibilité de choix démocratique. Sur le ton de l’évidence, on nous rabâche que la durée de vie allonge, et qu’il faut donc travailler plus longtemps. C’est ça, ou c’est diminuer le taux des retraites. Est-ce si simple ? On devrait toujours se méfier des arguments de « bon sens ». Ne revenons pas sur le fond du débat. Nous l’avons évoqué ici même, et dans notre dossier il y a deux semaines [1]->9425]. Nous savons qu’il existe d’autres solutions, hors de cette alternative piégeuse, et notamment l’élargissement de l’assiette des cotisations ou l’augmentation des cotisations. Et nous savons aussi qu’en période de fort chômage, le report de l’âge légal du départ en retraite ne sera qu’une fiction coûteuse pour les salariés, et qu’il ébranlera tout notre système par répartition. Tout cela a été dit par quelques voix qui, hélas, ne portent pas assez loin. L’information reste inaudible pour le plus grand nombre. En outre, c’est le génie du libéralisme de faire passer une idéologie pour un fait, et un choix économique pour une donnée naturelle. Quoi qu’il en soit, le résultat est là : la première victoire du gouvernement et du Medef a été remportée sur le terrain de l’information. Et c’est dans le champ clos de la pensée unique que s’est déroulé lundi le rendez-vous social de l’Élysée.

      Aussi dures que les murs du palais présidentiel, les limites du débat avaient été dressées auparavant, à force de slogans dans les médias. Fromage ou dessert ? Travailler plus longtemps ou toucher moins ? On ne sortirait pas de cette alternative. Même les organisations syndicales ont du mal à voir au-delà. Or, nous savons bien que cette information hémiplégique induit un contenu social : elle suppose que tout le financement du système doit être supporté par les salariés et les entreprises. Jamais par la finance. Jamais par les revenus non salariaux. Invité mardi de France Inter, Laurent Wauquiez, secrétaire d’État à l’Emploi, fit une réponse incroyable à une question qui lui était posée sur l’élargissement de l’assiette des cotisations : « C’est récusé ! », s’est-il exclamé. Récusé par qui ? Par le Medef, évidemment. Suffira-t-il aux syndicats de récuser le report de l’âge légal de la retraite pour que le gouvernement se résigne aussi vite ? D’un mot, le jeune sous-ministre avait donné tout le contenu social de la politique gouvernementale. S’en est-il seulement aperçu ? Mais à qui la faute de ce déséquilibre ? Pas uniquement à des journalistes préformatés, ou paresseux au point de ne pas aller voir ce que nous disent les économistes d’Attac ou de la Fondation Copernic.

      La raison est plus profonde. Dans la logique médiatique, une idée qui n’est pas portée par un parti de gouvernement et qui, par conséquent, n’a aucune chance d’être mise en œuvre à horizon raisonnable n’existe pas. C’est l’autre responsabilité du Parti socialiste. Plus culturelle que politique. La plupart de ses dirigeants semblent avoir intégré cette évidence néolibérale que, dans notre société, ceux qui s’enrichissent à foison de revenus financiers et de stock-options ne doivent pas être dérangés pour des histoires de solidarité nationale.

      Le silence des socialistes sur toute autre piste de financement des retraites renforce l’idée d’un débat en trompe-l’œil qui limite les oppositions à des histoires de calendrier et de méthode. Il n’était question que de cela, lundi soir, à la sortie de l’Élysée : « Avant l’été ou après l’été ? » ; « en force, ou après concertation ? ». Cela n’incite guère à l’optimisme sur l’issue. Surtout quand le délégué du Parti socialiste aux questions de santé, le député de Paris Jean-Marie Le Guen, semble hanté par l’idée qu’il va falloir « parvenir à un compromis » avec le gouvernement [2]. La vérité, c’est que toute une culture sociale a été éradiquée de ce côté-là. Et chacun sait que les batailles sont difficiles quand elles n’ont pas été préparées sur le terrain des idées et de l’information. La résistance des salariés a besoin de se nourrir d’une perspective qui n’est pas seulement celle d’une victoire électorale, mais d’une autre organisation sociale. Le vide idéologique des uns favorise la désinformation des autres. L’opinion publique est préparée à l’aune des solutions néolibérales. Elle y est sans aucun doute majoritairement hostile. Mais l’absence d’une autre logique affaiblit d’emblée sa capacité de résistance. Plus à gauche, les arguments sont développés souvent avec talent par Jean-Luc Mélenchon, par le PCF, ou par les Verts. Il manque à ceux-là ce qu’on pourrait appeler la crédibilité démocratique. Le seuil à partir duquel le discours n’est plus seulement entendu, mais écouté, parce qu’il pourrait être mis en œuvre demain. Ce sont les élections qui donnent ou ne donnent pas cette crédibilité. C’est aussi un enjeu des prochaines régionales.

      Retrouvez l’édito en vidéo.
      Notes

      [1] [« Retraites : contre les idées reçues », Politis n° 1088.

      [2] Voir Libération de lundi.

      http://www.politis.fr/La-bataille-de-l-information,9566.html

    • A ROBERTO et LL,

      C’est vrai que mon message et un peu lapidaire,je vais essayer d’être plus clair.

      Vous savez,et ma frangine en particulier,ce que je pense des positions de la conf.CGT sur les retraites,et autres.

      Bien sûr que je suis d’accord avec vous sur le constat,y compris sur les perspectives si rien ne bouge.J’irai même plus loin avec ce cinéma avec le bas du cul,et l’autosatisfaction réciproque des OS sur " pas de passage en force,on verra en septembre. "

      Ca veut dire je vais renflouer les stoks de vaseline pour vous le mettre bien profond en septembre et avant si possible.

      Cela étant dit on fait quoi ? on reste comme des andouilles en attendant que ça nous tombe sur la tronche ? les carottes sont cuites ?

      He bien moi je dis NON ! les tracts que j’ai distribué ce matin avec 15 Cdes de la CGT sur le marché de BESSEGES,dans le GARD,les discussions que nous avons eu avec les gens,prouvent que le défaitisme de cet article n’est pas de mise.

      Alors oui je suis en pétard lorsque je vois depuis longtemps,trop longtemps,toutes ces réactions défensives alors qu’il faut passer très vite à l’offensive.

      Les contis,les philips.....ect ont commencé à réagir quand ? A la fermeture de leur boite ! C’est normal ça ?

      C’est normal de vouloir prouver que son entreprise est viable en créant une "coopérative ouvrière" comme chez Philips ?

      Qu’on m’explique comment cela peut marcher dans un système capitaliste,quand en amont pour les appros,en aval pour la distribution et au milieu les banques,tous les robinets sont fermés ?

      L’expérience Manufrance n’a donc servi à rien ?

      Alors je persiste et signe mon appréciation sur cet article.Je comprend la détresse d’une personne,mais ce n’est pas en se sentant cocu avant l’heure,ce n’est pas en considérant que tout est perdu et qu’il est inutile de lutter,que les choses avancent.

      C’est ce que je pense,et heureusement je ne suis pas le seul.

      LE REBOURSIER

      PZ : Roberto je suis pas un PORC-EPIC !

    • Et moi comme d’habitude je comprends ton message, je comprends ton analyse.
      J’en partage une bonne partie.

      Et tout ce que tu veux frangin, mais je ne peux plus partager ton optimisme et je pense que la question se pose sérieusement différemment là.

      Moi aussi j’ai commencé à differ. Ce qu’on diffe n’a rien à voir avec ce qui va se passer. C’est n’importe quoi là au niveau national. Ok peut être qu’il ne faudrait pas le dire sur un forum mais bon franchement vous croyez pas qu’ils sont déjà au courant que ça part grave en couilles chez nous les autres trous duc de patrons et UMPS ?

      Ben si voyons. Donc et bien, vidons l’abcès.

      On n’a pas le temps du débat ni de l’analyse, on ne nous a rien demandé ; la "consultation" sur le sujet au Congrès de décembre était une ENORME blague.

      La MOINDRE DES CHOSES ce serait D’ABORD une AG générale à Montreuil (vient qui peut) avec retransmission et participation par visionconf, où la CONF expose ses analyses et solutions, où les syndiqués organisés présentent éventuellement les leurs, et où on vote à main levée.

      Augmentation des cotisations ? Je vote NON.

      Elargissement de l’assiette des cotisations aux revenus financiers, du capital ? OUI des deux mains.

      Allongement de la durée de cotisation ? Là pareil, je vote NON.

      Etc etc.

      C’est quand même pas DUR non ?

      La bise et à très plus

      Ps : A titre tout à fait personnel je suis au "régime spécial" depuis 11 ans que j’ai commencé à travailler à plein temps, mes années d’études assez difficilement financées à la fin, avec bourse + travail pendant 6 ans ne seront je pense JAMAIS prises en compte, et je me suis fait voler tout ce qu’on pouvait nous voler ou presque par les "régimes complémentaires", on est au bord du gouffre.. Donc à la rigueur ça ne me concerne même pas directement tu vois ! Mais justement ,dans les régimes spéciaux des professions juridiques, on a PAYE POUR VOIR. C’est pour ça que je me permets d’ouvrir ma gueule, quand même.

    • Tu sais très bien que je suis d’accord avec toi.Je n’enlève rien de ce que tu dis.Y compris dans tes propositions.

      Non je ne suis pas optimiste,mais réaliste dans mes convictions.Jamais nous n’avons obtenu quoi que ce soit sans les luttes.Et si nous voulons éviter ce qu’on nous prépare,il n’y a pas d’autres solutions.

      Tu sais ce matin à cette distribution de tract,ce qui m’est apparu significatif c’est cette volonté de la population de participer à la manif pour les retraites mercredi prochain à ALES,à partir des 3 points que tu cites.

      Et les gardois ne sont pas une communauté touchée plus qu’ailleurs par une conscience de classe tombée du ciel.

      Je pense sincèrement qu’une action qui ne sera pas une énieme ballade digestive ou apéritive est possible dans la mesure où les militants de la CGT s’investiront pour mobiliser dans leur boite,syndicat,UL et UD.

      C’est incontournable,et,je le répete, il n’y a pas d’autres solutions.

      Bises et à bientôt

    • Oui, effectivement, si on dit ça sans explications complémentaires, c’est inacceptable

      j’ai remis un article que j’ai trouvé sur le site de l’USTM

      pour les salaires, pour les retraites !

      attention à cette notion des 37,5 années de cotisation que mettent en avant certains (dont je suis aussi, mais avec des compléments)

      En l’état de la législation de 1993, pratiquement aucun jeune ne pourrait avoir la retraite à 60 ans.

      Il faut absolument inclure :
       les périodes d’étude post-bac (ou après 18 ans)
       les périodes d’apprentissage
       la période de recherche du premier emploi
       les périodes de chômage non indemnisées (pour les fins de droit)

      Le tout passe par une augmentation des cotisations, sur toutes les composantes assimilables au salaire : primes d’intéressement, etc...

      ET LA FIN DES EXONÉRATIONS DE COTISATIONS PATRONALES !


      en financement, cela conduit à une augmentation de 15 points de cotisations vieillesse, soit 0,37% par an jusque 2050, réparties en 0,25 % de cotisation patronale, 0,12% de cotisation salariale

      C’est tout à fait possible, puisque le PIB, actuellement de 1900 milliards d’euros, aura plus que doublé en 2050, soit 3800 milliards (en euros constants)

      Ne pas oublier que la part des salaires ( salaires net + cotisations salariales et patronales) dans le PIB baissé de 10% depuis 1982 ("rigueur" salariale instaurée en 1983 par les "socialistes", comme à la Libération où la SFIO s’opposait -déjà- aux augmentations de salaire des ouvrier, mais pas des prix) au profit des seuls actionnaires.

      La part des profits dans la valeur ajoutée est actuellement de 35%

      Les capitalistes PEUVENT ET DOIVENT PAYER !

    • Oui, effectivement, si on dit ça sans explications complémentaires, c’est inacceptable

      je parlais de l’augmentation des cotisations, et non du commentaire de Roberto ou d’autres

  • j’ai un peu de mal à suivre le flot des commentaires (je n’ai pas d’imprimante)

    Je n’ai pas reproduit les positions de la CGT, mais elles sont sur le site confédéral

    Mais dire que la CGT a les mêmes revendications que la CFDT, c’est totalement faux.

    voici celles de la CFDT, expliquées en long en large et en travers, par Jean Marie Toulisse : l’explosion du système des retraites ! C’est aussi la position du MODEM et d’une partie du PS ( dont Royal)

    PROPOS RECUEILLIS PAR MATHIEU HÉBERT > mathieu.hebert@nordeclair.fr La réforme des régimes de retraites est-elle nécessaire ? Pourquoi ? >> C’est plus que nécessaire.

    C’est urgent. Plus le temps passe, plus les mesures à prendre seront difficiles et ressembleront à un remède de cheval. Si on adopte une démarche préventive, on peut étaler ces mesures dans le temps. La retraite, c’est du temps long.
    Or la réforme de 2003 s’est arrêtée en 2008, après le premier rendez-vous que fixait la loi Fillon. Le gouvernement n’a rien fait et rien n’a abouti du côté des partenaires sociaux sur les régimes de retraite complémentaire.
    Notre espérance de vie est plus importante qu’avant. La durée de vie après 60 ans s’allonge. On doit donc payer une retraite plus longtemps, entre 15 et 30 ans. De plus les générations qui quittent le travail sont plus nombreuses que celles qui entrent sur le marché du travail. À la Libération, on avait des familles de quatre ou cinq enfants. Désormais, on en a deux. Bref, le nombre de retraités est plus important, les durées de la vie et de la période de retraite sont plus longues et il y a beaucoup moins d’actifs pour les payer. Cela, les Français sont capables de le comprendre.

    Le chef de l’État a fixé un calendrier (2010) pour « prendre des décisions », alors même que le Conseil d’orientation des retraites (COR) n’a pas rendu son rapport - demandé par le gouvernement - sur le régime suédois, qui semble exemplaire. Qu’en pensez-vous ?
    >> Je ne comprends pas du tout que le gouvernement (prenne position) avant même le rapport du COR sur le régime suédois et le régime à points. Lorsque Brice Hortefeux (ministre du Travail jusqu’à hier, ndlr) évoque l’hypothèse de la retraite à 65 ans, il se positionne sur un pilotage paramétrique de la retraite. Cela conduit au triangle infernal : augmentation de la durée et du taux de cotisation (25 % du salaire aujourd’hui) et baisse des pensions. Aujourd’hui, c’est ce qui se passe, sans qu’on le dise. La non réforme se fait par la baisse des pensions !
    Nous sommes tous d’accord pour dire que le pilotage de la retraite ne peut pas se faire sur ces seuls paramètres.

    Régime par points, régime suédois, de quoi s’agit-il ?
    >> Dans le cas du régime par points, un point « acheté » en période d’activité donne droit à un point de sortie (point de pension) qui donne droit à un montant donné. 100 euros de cotisations donnent x points de retraites.
    200 euros de cotisations donnent deux fois plus. C’est simple et très lisible.
    Dans le cas du régime suédois, on met en place un compte personnel sur lequel est alimenté un capital. Lorsque vous partez en retraite, il est transformé en rente calculée en fonction de l’espérance de vie de la classe d’âge à laquelle vous appartenez. Vous savez ainsi comment sera calculée votre retraite et de quel montant elle sera.

    Le gouvernement évoque déjà l’hypothèse d’une retraite à 65 ans. Quel en sera l’effet ?
    >> On précipite ainsi une réflexion qui n’est pourtant pas finie. Le COR doit rendre son rapport début 2010. Je ne comprends pas qu’on remette de l’angoisse dans un sujet qui nécessite un climat apaisé.

    Jean-Louis Malys, l’actuel négociateur de la CFDT sur les retraites, parle de « contradiction » : trop de choses à mettre à plat dans un délai très court. Votre position ?
    >> C’est exactement cela. Pourquoi accélérer un calendrier qui avait déjà été négocié dans le cadre de la loi Fillon ?

    Le Medef souhaitait rouvrir le débat des retraites rapidement. Le président de la République semble lui donner raison. Comment l’analysez-vous ?

    >> Je ne comprends pas Laurence Parisot (présidente du Medef, ndlr) : elle met de l’huile sur le feu là où il faut de la rigueur. Ce n’est pas ainsi qu’on réglera les problèmes. J’en suis malade !

    Faut-il donc tout « remettre à plat », comme le souhaite Nicolas Sarkozy ?
    >> Oui. Mais depuis 1993 et les travaux d’Édouard Balladur, on ne fait que remettre les choses à plat. Les politiques sont incapables de parler des retraites. Les politiques et les patrons sont incapables d’expliquer cette chose simple qu’en vivant plus longtemps, on a droit à une retraite plus longtemps. Jeanne Calment a eu droit à la retraite jusqu’à la fin de sa vie. Elle ne s’arrête pas quand on atteint l’âge de 90 ans.

    Le président de la République a aussi déclaré qu’il n’éluderait pas « la question des niches sociales ». Comment faire ?
    >> C’est une question importante. L’assiette sur laquelle reposent les cotisations ne fait que baisser. Les stock options ne sont pas soumises à cotisations, comme la participation ou l’intéressement. Bref, une partie importante de la rémunération n’est plus concernée. Cela représente des millions d’euros. La logique voudrait que toute rémunération soit soumise à cotisation. (...) C’est la même démarche à propos des employés à temps partiel. Si on peut se débrouiller pour vivre avec un demi-salaire, on ne peut pas vivre avec une demi-retraite. Ces contrats précaires, on n’en parle pas.

    Les caisses de retraites placent l’argent des cotisations sur des marchés pour les faire fructifier. La crise économique aggrave-t-elle la situation ?
    >> Elle ne l’améliore pas, c’est certain, car la montée du chômage a des répercussions directes sur le montant des cotisations. Mais la question des retraites n’est pas liée à la crise. Elle existait avant et existera après.

    Le régime de retraite idéal ?
    >> Pour moi, c’est celui dans lequel les retraités respectent leurs enfants qui cotisent. Si nous aimons nos enfants et nos petits-enfants, on ne peut pas leur laisser supporter le fardeau du financement.

    http://www.nordeclair.fr/Rencontres/Interview-du-jour/2009/06/24/jean-marie-toulisse-la-reforme-des-retra.shtml

    Toulisse "explique" en détail sur son blog

    Shérek avait déjà exposé ce principe en novembre 2009, devant un parterre de patrons

    Ce sont les principes qui seront défendus au congrès de la CFDT de juin