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Réunion de crise à Versailles.

Publie le mardi 28 mars 2006 par Open-Publishing
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Le souverain Jacques 1er s’est fait raconter la montée de la colère populaire, la longue marche du petit peuple vers les châteaux du pouvoir, les émeutes en province et l’impatience qui gagne même les représentants du tiers état.

Son Premier ministre, le fringant duc Galouzeau de Villepin, mesure soudain son impopularité ; son nom a été conspué dans les cortèges, et sa tête réclamée par les plus radicaux des émeutiers. Cela ne l’empêche pas de réaffirmer au roi qu’il poursuivra ses réformes, aussi impopulaires soient-elles, dans l’intérêt « du royaume, de ses fabriques et de ses droits féodaux ».

Consultés par le roi, le comte Gilles de Robien et le vicomte Renaud Donnedieu de Vabres réaffirment leur loyal soutien au Premier ministre et au royaume. Ils espèrent que le marquis de Douste-Blazy, parti en mission plénipotentiaire à Rome, ramènera la nouvelle du soutien sans faille du Cavaliere, allié de la maison royale. Dans l’ombre du palais, le machiavélique petit baron Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa, qui commande les troupes royales, a déjà fait distribuer les armes, et envoyé son homme de confiance, François de Fillon, négocier en secret avec les quelques délégués du clergé qui, depuis « l’affaire des retraites », lui sont encore redevables. Pendant ce temps, le peuple rode ses nouveaux slogans : « Ah, ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates à la lanterne, ah, ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates on les pendra ! »

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