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Ce 04 / 02 / 2010
POUR UNE FOIS SARKOSY EN PHASE AVEC LES PATRIOTES COMORIENS
Je trouve qu’on ergote beaucoup sur ce que cache en filigrane le discours du président Sarkosy, prononcé lors de son passage à Mayotte le 18 janvier 2010, sans pour autant prêter la moindre attention au sens des mots lorsqu’il dit : « Je ne laisserai jamais et à aucune puissance étrangère, le droit de décider qui serait français et qui ne le serait pas à Mayotte ». Ce qui amène beaucoup de personnes à tirer des conclusions aussi hâtives que définitives du genre « Cette fois Mayotte est pour de bon une terre française ! », en oubliant de préciser que sciemment ou non, le président Sarkosy ne fait que mentionner ici, l’identité française des habitants de Mayotte. Comme pour paraphraser un extrait tiré du « MEMORENDUM SUR LA COMMEMORATION DU 12 NOVEMBRE » signé le 12 novembre 2009, par les associations de la société civile en ces termes : « …il n’échoit à personne, le droit de dénier à qui que ce soit le droit d’opter pour la nationalité de son choix à Mayotte. Et en l’occurrence la nationalité française. Il existe bien des Comoriens de nationalité française à la Grande comore, à Mohéli, à Anjouan et même en France. D’un autre côté, aucune autorité, aucune puissance ne peut étayer, preuve à l’appui, la non appartenance de la terre maoraise à son ensemble naturel, l’archipel des Comores.. »
Les tenants de Mayotte la française auraient tort d’enterrer trop vite l’appartenance de Mayotte à son ensemble naturel. Il doivent dorénavant intégrer que cette politique d’occupation et de déstabilisation perpétrée par la France aux Comores serait vaine, sans la léthargie, voire même, la honteuse complicité agissante de Sambi et de son gouvernement, des cerbères patentés des occupants français.
Soilih Ali
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