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SIMULATION : L’OTAN VA PARTICIPER AU DEMANTELEMENT DE BRENNILIS !

Publie le lundi 13 octobre 2008 par Open-Publishing

LE TELEGRAMME DE BREST 11/10/08

Légende photo : du temps du rève et autre fiancaille nucléaire !

Brennilis. Pour éviter le pire...

Hier, à quelques centaines de mètres de la centrale nucléaire de Brennilis (29), un camion de transport de déchets radioactifs a perdu plusieurs de ses fûts après avoir percuté un tracteur. Il ne s’agissait, heureusement, que d’un exercice destiné à présenter le dispositif prévu dans ce genre d’incident et éventuellement à l’améliorer. En tout, 26 pompiers, une dizaine de gendarmes et une dizaine de salariés d’EDF auront été concernés par cette opération.

Déchets radioactifs. Brennilis ne veut rien laisser au hasard
Comment les secours interviennent-ils en cas d’accident de la route impliquant un véhicule transportant des déchets radioactifs ? La simulation organisée hier, à Brennilis, avait pour but de présenter ce dispositif particulier et si possible, de l’améliorer. L’exercice a débuté à 9 h. Il répondait à un scénario bien précis : à quelques centaines de mètres de la centrale nucléaire, un camion de transport de déchets très faiblement radioactifs percute un tracteur. Les portes arrière du conteneur s’ouvrent, laissant échapper une demi-douzaine de fûts floqués de l’effrayant logo jaune et noir. Le conducteur est sain et sauf. Il appelle immédiatement les secours en leur indiquant la nature de son chargement.

Scénario rassurant

L’opération peut commencer. Ce sont les pompiers d’Huelgoat, de Carhaix et de Brasparts qui sont arrivés les premiers sur place. Leur mission : « extraire les victimes de la zone, prendre en compte les dégâts, stabiliser la situation et glaner un maximum d’informations », explique le commandant Quéméneur.

Ces données doivent permettre aux spécialistes des cellules mobiles d’interventions radiologiques (Cmir) de diagnostiquer au plus vite la nature du produit dangereux et d’établir un périmètre de sécurité que les gendarmes feront respecter. Jusque-là, l’opération, s’est bien déroulée. Les experts en radioactivité ont ensuite réalisé des frottis « sur les fûts, le conteneur et les bottes de paille tombées du tracteur ». Pas de contamination. Et pour cause : le scénario prévoyait que les fûts résistent au choc. À 13 h, le dispositif a été levé.

50 personnes sur le pont

En tout, 26 pompiers, une dizaine de gendarmes et autant de salariés d’EDF étaient concernés par cette opération. Un premier débriefing a permis de pointer du doigt d’éventuels problèmes : quelques difficultés de transmission et l’absence sur le territoire de pompiers professionnels. Les élus de Brennilis en ont soulevé un autre : « pas de signal d’alarme pour prévenir la population ». Le patron de la centrale, Xavier Petitjean, leur a répondu que « les procédures d’évacuation ne faisaient pas partie de cette simulation ». Ce sera pour une prochaine fois.

V. L.


Commentaire :

La direction de la centrale nucléaire de Brennilis se fout de la population !

 Une simulation d’un accident de transport de déchets nucléaires à la sortie de la centrale de Brennilis ! Un tracteur qui débouche subitement d’un champ, et percute un camion chargé de bidons « bidons » faiblement radioactifs et même pas encore corrodés, surprenant, non ! Des bidons radioactifs comptabilisés ! L’exercice aurait démontré de l’efficacité des services de sécurité, mise à part quelques problèmes de communication.

 Pour ce qui est de la communication, ça fait un bon moment que nous l’avions remarqué !

Les années passent, mais les scénarios caricaturaux sont toujours aussi idiots et sont indignes de la capacité du sens critique des populations locales. Autrement dit, ce boutonneux et tout jeune directeur de Brennilis nous prend pour des écoliers demeurés. Il faudra mettre tout cela en avant, de qui ce moque-t-on ?

 Aussi, et pour parfaire sa formation en communication, de ce nouveau scénario ci-dessous inspiré, ce cadre en logistique devra l’étudié au plus près, afin qu’il nous rassure de ses compétences en matière de transport radioactif aux destinations inconnues.

Simulation OTANesque :

 Lors des manœuvres (en vue des opérations civilisatrices afghanes. Euh !) des forces aéronavales de l’OTAN sur le territoire français et tout particulièrement à la pointe Bretonne, une escadrille composée de trois chasseurs d’attaque : Un Finlandais, un Espagnol et un troisième Nord Américain survolent le Finistère dans un vacarme aussi assourdissant qu’inutile.

 Suite à une erreur de traduction des ordres de commandement, nos trois chasseurs confondent la base aéronavale de Landivisiau et tentent d’apponter sur le porte avion virtuel qui selon les traductions est en mouillage sur le lac artificiel à proximité de la centrale nucléaire EL4 de Brennilis.

 Alors que les deux chasseurs Finlandais et Espagnol, in extrémistes, corrigent d’une seule voltige leur direction, le F16 nord américain, en fin d’appontage virtuel, ne peut éviter le bâtiment réacteur de cette usine EL4. L’impact de celui-ci pulvérise dans un grand fracas le béton encore radioactif de ce bâtiment.

 Au même moment, les services météo annoncent en cette fin de journée d’automne des vents de plus de cent kilomètre/heure accompagnées de fortes précipitations ! En ce mois d’octobre, la récolte du mais qui vient tout juste de commencer, est sérieusement compromise.

 Difficulté supplémentaire : Ce F16 made in « Usa », est équipé d’obus a forte pénétration en uranium dit appauvri, option retenue par l’état major des Forces de l’OTAN, qui dans un but d’économie et afin d’alléger les finances en faillite du pays le plus militarisé au monde, on acceptés de supprimer toutes manutentions superflues d’armes fictives et/ou virtuelles. La doctrine est là....

Un seul mot d’ordre : Droit au but !

 Monsieur le Directeur, dans ce cas de scénario, quelles seront les mesures que vous et les autorités, penseriez vous mettre en place pour corriger les conséquences de cet accident militaire et nucléaire ?

Sachant que non loin de là, et suite à une autre erreur de communication, d’autre trouffions ont malencontreusement armés trois missile M51 depuis la base de l’Ile Longue.

La destination de ceux-ci étant elle aussi inconnue !