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Un représentant fo de l’intersyndicale de la Sogerma s’est déclaré "déçu" lundi à l’issue d’une "réunion pour rien" à Bordeaux avec tous les partenaires concernés par la fermeture annoncée du site de Mérignac.
C’était une réunion de politesse, mais on n’a rien à dire au salariés"
Les représentants d’EADS, dont M. Frédéric Agenet, directeur des relations sociales du groupe, et Jean Pierre Philippe, chargé du dossier Sogerma, n’ont fait que reprendre ce qu’ils avaient déjà dit "à propos des deux ou trois pistes crédibles" d’industriels ou de repreneurs intéressés par le dossier.
LE Délégué fo a noté "l’agacement" ressenti selon lui par le président du conseil régional Alain Rousset (PS), le député maire de Mérignac Michel Sainte Marie (PS), ou encore le préfet de région Francis Idrac devant l’absence de "concret".
La direction d’EADS avait indiqué "souhaiter annoncer les options retenues avant la mi-juillet", concernant "les différentes solutions de repreneurs".
Bernard Thibault, qui s’est rendu sur le site vendredi dernier, a écrit au gouvernement demandant qu’"aucune décision portant atteinte au potentiel technique et humain ne soit prise pour les trois mois à venir".
Il s’en est pris lors de sa visite à "ces dirigeants qui se goinfrent d’une main et brandissent de l’autre la réduction de la masse salariale", faisant référence à la plus-value de 2,5 M EUR réalisée par Noël Forgeard, co-président d’EADS.
En mai, le gouvernement avait obtenu d’EADS un moratoire jusqu’à fin juin sur la fermeture de sa filiale Sogerma (1.050 salariés), afin de tenter de trouver des repreneurs et éviter une mobilité forcée à de nombreux employés ainsi que la perte de nombreux emplois indirects dans la région.
MAIS ..........
rien de nouveau !