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SOLIDARITE AVEC CUBA UN SILENCE DE "GAUCHE" ASSOURDISSANT

Publie le mercredi 22 octobre 2008 par Open-Publishing
3 commentaires

Communiqué de Cuba Si France :

Cuba au cœur, solidarité.

Les cyclones Gustav et Ike qui se sont abattus sur Cuba du 30 août au 9 septembre ont ravagé des régions entières de la Grande Ile. La pire catastrophe de l’histoire météorologique du pays. Les précautions prises par les autorités auront permis de limiter le nombre des victimes à 7 morts. Mais les dégâts sont terrifiants. 440.000 maisons ont été endommagées, 63.000 détruites, 100.000 personnes sont actuellement hébergées dans les familles ou dans les centres de secours.

Les champs de canne à sucre et de tabac, les plantations forestières, les structures agricoles ont été balayés par les vents ou inondés. Des centaines de pilonnes électriques sont à terre. 26 hôpitaux, de nombreux centres de consultation et maisons de retraite ainsi que 1160 établissements scolaires devront être reconstruits tout comme une bonne partie du système de télécommunication. Les villes et régions de Guantanamo, Baracoa, las Tunas, Camaguey, Ciego de Avila, Matanzas et l’Ile de la jeunesse ont particulièrement souffert du cataclysme. Pour le moment, les dégâts sont évalués à 5000 millions de dollars.

Cuba et son peuple souffrent dans un silence international assourdissant. Les Etats-Unis ont refusé de lever l’embargo, les autorités de La Havane proposant d’acheter à crédit alimentation et matériaux de construction. L’Union européenne, malgré les efforts de l’Espagne, rechigne à fournir de l’aide. La France ne pipe pas mot.

Alors que Cuba avait surmonté les dures années de l’écroulement de l’Urss et enregistrait une nette amélioration de son économie et de la vie quotidienne, les cyclones ont tout balayé. Tout ? « Le peu que nous avons, nous devons le partager », dit-on dans la Grande Ile où le sens du mot solidarité n’a jamais été vain comme en témoigne l’engagement des Cubains auprès de nombreux peuples meurtris par les catastrophes. N’ont-ils pas, eux aussi, droit à notre solidarité ?

En France, face à ce drame, l’émotion n’est pas de mise. Cette absence de réaction officielle, des forces politiques, syndicales, sociétales, ce silence médiatique ne confirme-t-il pas l’hypocrisie des campagnes montées concernant Cuba au nom de la « liberté » ?

Sans attendre, il faut montrer au peuple cubain qu’il n’est pas seul à affronter ces durs moments. Aujourd’hui, plus que jamais, nous avons Cuba au cœur et lançons un appel à la générosité des Français. N’abandonnons pas le peuple cubain. Participons à la reconstruction du pays. Versons à la souscription de Cuba Si France.

José Fort

Les dons sont à adresser à :

SOLIDARITE CUBA

Cuba-si-France

94 Bd Auguste BLANQUI

75013 PARIS

Messages

  • MG B si prompte devant les usines en périodes de campagne de votation

    le bel Olivier chez les média ,chez mimD.OlivierPARTOUT ,silence ,motus

    la solidarité ,la fraternité , ahhh !! le clapet on sait le faire marcher quand

    ça rapporte ,et la louve rouge elle est ou ?? Cuba NIET ?

  • Une absence de commentaires... aveuglante.

    Un des problèmes est peut-être que les Cubains parlent en espagnol, et les Français en français.

    DONC, comme un éditeur qui éditerait des Cubains révolutionnaires court le risque de se faire sarkozier raide mort vite fait, la majorité des Français a sur Cuba les idées complètement perverses et tordues que lui déverse la presse française. Pour les guzanos ou la fille de Castro : pas de problème ! Ils ont droit à articles et colonnes de journeaux, traducteurs et tout.

    Les Cubains ont peu de voix en France, pour dire comment c’est, Cuba. Pour dire que les Cubains sont anti-staliniens, que les cultes y sont libres, qu’il n’y aucun enfant à la rue, que tous ont à manger, accès à la santé et à l’école gratuitement. Que beaucoup sortent de Cuba pour l’étranger, pour toutes sortes de raisons liées à leur travail - mais pas le tourisme, c’est vrai. Que le logement y est gratuit aussi OK, il ne vous appartient jamais, et un ouragan peut le détruire... Mais on ne vous fout jamais dehors, et aucun Cubain n’est sans logis.

    Ah, s’il y avait les "éditions sociales", ce serait différent !

    Les cubains, eux, ne voient l’étranger qu’à travers les touristes, essentiellement du Nord de l’Europe. Ils ouvrent de grands yeux quand on leur parle de misère, de chômage, et surtout du coût d’un logement. Les USA n’ont pas relâché leur propagande visant à leur faire croire que c’est beaucoup mieux chez eux...

    Par ailleurs, Cuba pose cette question qui peut être gênante, et faire passer des anges, ou parler du temps, entre gens de "gôche" : quand on partage tout avec tous... ben... ça fait vraiment que ça par personne ?

    • Ben, justement, une "vraie" presse révolutionnaire ; et de vrais syndicats et partis itou, ça devrait servir à çà.

      Servir à l’information, l’éducation des masses exploitées et à la solidarité internationale avec ceux qui tentent contre vents et marées de "changer" réellement le monde et la répartition des richesses produites.

      Je n’emploie pas l’adjectif "de Gauche" car ça recouvre tout et n’importe quoi. Y a qu’à voir le "Groupe des élus communistes à l’Assemblée avec qui il est acocquiné. Et qu’on me rétorque que sinon il n’y aurait as de "Groupe" j’en ai rien à foutre. L’urgence ou la pauvreté ça ne justifie pas le "n’importe quoi" ;

      Surtout lorsqu’on est responsable de l’appauvrissement de son électorat en raison de ce même n’importe quoi.

      Ca a existé. Un jour. Mais "on" a réussi à persuader ceux qui avaient le plus besoin de cette solidarité que c’était plus à l’ordre du jour. Que c’était "ringard" et qu’il était plus intéressant de continuer à se regarder le nombril.

      Alors la question est : Quand recréra-t-on une presse et ds médias vraiment responsables ?
      Des Partis et des Syndicats vraiment "révolutionnaires", communistes, et internationalistes ?

      Et laissera-t-on aux mêmes qui ont cassé cequi existait, ou à leurs héritiers spirituels le soin de le faire ? Ou plutôt de continuer à mener la même politique en faisant croire à un hypothétique changement ?

      Parce que l’analyse de ce qui s’est passé et la casse de notre héritage médiatique et politique, ça passe par des constats, des noms, et aussi des SANCTIONS. Au minimum politiques si elles ne peuvent ou ne doivent pas être "physiques".

      Ici on parle de Cuba. Mais chaque fois que je pense à une victime de ce système pourri, des enfants irakiens ou palestiniens, aux affamés du Tiers-Monde, ou aux Travailleurs pauvres de France de plus en plus nombreux, je ne peux m’empêche de penser à ceux que nous aurions pu protèger ou sauver si la classe exploitées de France et d’ailleurs avait été mieux informée et armée idéologiquement. Et derrière tout ça, il y a des noms, et un système organisé.

      Et je ne parle pas ici du Système capitaliste et de ses sbires déclarés : Ceux-ci font leur sale boulot du mieux qu’ils peuvent. Et je ne leur en veux pas, même si je les combats du mieux que je peux. Je parle de ceux qui "à l’intérieur" nous ont laissés sans armes devant nos pires ennemis en tentant de nous faire croire qu’on pouvait dialoguer avec ou faire des compromis.

      Y a pas, y a plus, d’arrangements...

      G.L.