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SOUTIEN AUX VICTIMES DE LA REPRESSION DU MOUVEMENT LYCEEN

Publie le jeudi 26 mai 2005 par Open-Publishing
2 commentaires

Le Collectif de soutien aux victimes de la répression du mouvement lycéen constate qu’en faisant passer en force la loi Fillon, en refusant de recevoir toutes les composantes de la mobilisation lycéenne et en réprimant violemment les manifestations et les occupations, le gouvernement oppose le mépris et la répression aux revendications de ce mouvement, l’abrogation le loi Fillon et l’attribution de tous les moyens pour la réussite scolaire de tous...

Cette politique est d’autant plus dangereuse qu’elle frappe une jeunesse préoccupée par son avenir, qui est aussi celui du pays.

Le Collectif de soutien aux victimes du mouvement lycéen considère qu’il est temps que cesse la répression de ce mouvement social et agit pour

 l’abandon des poursuites à l’égard des personnes interpellées lors des différentes initiatives contre la loi Fillon.

 l’abandon des sanctions disciplinaires, administratives, voire pédagogiques contre les lycéens investis dans les mobilisations contre la loi Fillon.

rassemblements de soutien devant les tribunaux :

Mardi 31 mai, au TGI de Paris, 8 h 30

Mercredi 1er Juin 8 h 30 au TGI de Pontoise,

Jeudi 16 Juin, au TGI de Paris, 8 h 30

soutien financier

à l’ordre de CDPE Paris - Souscription Soutien Lycéens,

à envoyer à FCPE Paris, 14 rue d’Astorg, 75008 Paris

Des pétitions sont disponibles à la même adresse

Prochaine réunion du collectif de soutien, le jeudi 26 mai à 18 h 30, Bourse du Travail de Paris, 67 rue de Turbigo, métro République

Pour tous contacts comite.soutien@laposte.net

Premiers signataires :

Coordination lycéenne, AC, AITEC, Alternative Libertaire, Attac France, CGT-Paris, CNT-FTE, CNT-FAL, Droit d’entrée, Emancipation, fraction de LO l’Etincelle, FA, FCPE Ile de France, FSU, JCR, LCR, LDH, MRAP, No Pasaran, PCF, Résistons ensemble contre les violences policières et sécuritaires - RP, SCALP-Reflex, SNES Créteil, Fédération SUD Education, SUD-Etudiants, Union Syndicale Solidaires, UNIR, UNL, les Verts

Messages

  • GRÈVE GÉNÉRALE DE TOUS LES SECTEURS PUBLICS ET PRIVÉS CONTRE LA RÉPRESSION ET CONTRE L’ÉTAT POLICIER !

  • Et encore on a de la chance ... apres le vote de ce TCE ils auraient risqué bien plus gros...

    1.
    12. Déclaration concernant les ... » DIGNITÉ » Article 2 : Droit à la vie

    1. Toute personne a droit à la vie. 2. Nul ne peut être condamné à la peine de mort, ni exécuté. Explication 1. Le paragraphe 1 de cet article est fondé sur l’article 2, paragraphe 1, première phrase, de la CEDH, dont le texte est le suivant : « 1. Le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi... ». 2. La deuxième phrase de cette disposition, qui concerne la peine de mort, a été rendue caduque par l’entrée en vigueur du protocole n o 6 annexé à la CEDH, dont l’article 1 er est libellé comme suit : « La ...
    1. Toute personne a droit à la vie.

    2. Nul ne peut être condamné à la peine de mort, ni exécuté.

    Explication

    1. Le paragraphe 1 de cet article est fondé sur l’article 2, paragraphe 1, première phrase, de la CEDH, dont le texte est le suivant :

    « 1. Le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi... ». 2. La deuxième phrase de cette disposition, qui concerne la peine de mort, a été rendue caduque par l’entrée en vigueur du protocole n o 6 annexé à la CEDH, dont l’article 1 er est libellé comme suit :

    « La peine de mort est abolie. Nul ne peut être condamné à une telle peine ni exécuté ».

    C’est sur la base de cette disposition qu’est rédigé le paragraphe 2 de l’article 2 de la Charte ( 1 ).

    3. Les dispositions de l’article 2 de la Charte ( 2 ) correspondent à celles des articles précités de la CEDH et du protocole additionnel. Elles en ont le même sens et la même portée, conformément à l’article 52, paragraphe 3, de la Charte ( 3 ). Ainsi, les définitions « négatives » qui figurent dans la CEDH doivent être considérées comme figurant également dans la Charte :

    a) l’article 2, paragraphe 2, de la CEDH :

    « La mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu absolument nécessaire :

    a) pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale ;

    b) pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l’évasion d’une personne régulièrement détenue ;

    c) pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection. »

    b) l’article 2 du protocole n o 6 annexé à la CEDH :

    « Un État peut prévoir dans sa législation la peine de mort pour des actes commis en temps de guerre ou de danger imminent de guerre ; une telle peine ne sera appliquée que dans les cas prévus par cette législation et conformément à ses dispositions ... ».

    Pas reussis a voir comment on sait que c’est une émeute...

    Lionel