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SUD-Education : En grève le 4 octobre : relançons la mobilisation !

Publie le samedi 1er octobre 2005 par Open-Publishing
2 commentaires

Les 100 jours du gouvernement Villepin ont correspondu à un festival de coups portés aux salariés : Contrat Nouvelle Embauche, mesures fiscales favorables aux couches les plus aisées, remise en cause de la progressivité de l’impôt, sanctions contre les chômeurs, modification des seuils sociaux, poursuite des privatisations et aggravations des attaques contre les services publics. Le pouvoir d’achat des salariés stagne, voire diminue. En matière de répression, le gouvernement veut aussi frapper vite et fort : lycéens, syndicalistes (enseignants, postiers ...) et militants, faucheurs d’OGM sont traînés devant les tribunaux tout au long des mois de septembre et d‘octobre. Le gouvernement s’acharne également sur les plus démunis : immigrés mal logés, arrestations et expulsions de jeunes sans-papiers scolarisés, rafles et expulsions collectives de sans-papiers par charters ! De la Maternelle à l’Université, l’Education nationale fait elle aussi sa Rentrée sous le signe de la régression et de la précarité :

18 000 suppressions de postes d’enseignants sur 4 ans (prévision du budget 2006).

La décentralisation / privatisation des services d’accueil, d’entretien et de restauration malgré l’opposition de la très grande majorité des collègues.

Toujours plus de précarité : embauche de 45 000 emplois Vie Scolaire (sans aucune perspective de titularisation) et la mise au chômage de milliers de travailleurs précaires embauchés avant eux (CES, CEC, Emplois Jeunes, vacataires).

La mise en application de la loi Fillon, là aussi malgré l’opposition massive des personnels.

L’augmentation du temps de travail des enseignants en leur imposant de remplacer leurs collègues absents tout en programmant la disparition des titulaires.

Ces dernières années ont prouvé que gouvernement et patronat sont prêts à tout pour faire passer leurs projets. A leur détermination doit répondre une détermination encore plus forte des salariés. La grève interprofessionnelle du 4 octobre appelée par tous les syndicats doit clairement montrer au patronat et au gouvernement que les salariés n’acceptent pas leurs choix politiques. SUD Education appelle les salariés, les chômeurs et les retraités à faire de cette journée un moment exceptionnel de mobilisation vers la grève générale interprofessionnelle qui seule permettra de faire céder le gouvernement.

SUD Education appelle les personnels à participer aux initiatives interprofessionnelles locales

Saint-Denis, le 29 septembre 2005

Messages

  • SUD-EDUCATION a-t-il bien mesuré l’enjeu de ce point de la loi Fillon ?

    Il ne s’agit pas seulement de "remplacer les collègues absents".

    Il s’agit, selon le bon vouloir du chef d’établissement d’obliger tout professeur à remplacer tout autre professeur absent, QUELLE QUE SOIENT LES DISCIPLINES du professeur absent et de son "remplaçant".

    Les conséquences d’une telle absurdité seraient

     1) des divisions dramatiques entre enseignants, pour le plus grand bonheur de la hiérarchie.

     2) des professeurs pantins qui ne feraient plus que de la garderie, en échange de l’annualisation de leur temps de travail et de miettes pécuniaires sous forme d’heures suplémentaires.

    — -> SIGNONS LES PETITIONS CONTRE LE REMPLACEMENT EN INTERNE
    — -> Amplifions la mobilisation pour l’abrogation de la loi Fillon, en liasion avec les ycéenns et les étudiants, contre le LMD.

    D’autre part, l’allongement du temps de travil se fait aussi avec l’abus de réunionite, de concertations stériles sur des débats pédagogiques dont le rôle est de faire diversion par rapport aux agressions réelles que subit le service public et les statuts des personnels,
    et tout simplement par le recul des dates de sortie de plus en plus tard en juillet et de rentrée de plus en pus tot en septembre, et meêm en aout cette année !
    Personne ne semble réagir sur cette arnaque, pour le moment...

    • Le post précédent dit :

      SUD-EDUCATION a-t-il bien mesuré l’enjeu de ce point de la loi Fillon ?
      Il ne s’agit pas seulement de .remplacer les collègues absents.
      Il s’agit, selon le bon vouloir du chef d’établissement d’obliger tout professeur à remplacer tout autre professeur absent, QUELLE QUE SOIENT LES DISCIPLINES du professeur absent et de son "remplaçant.

      Cela veut dire quoi, remplacer les collègues absents, d’après ce correcteur zélé ?
      L’article de Sud -Education, s’il ne développe pas, ne dit pas le contraire.

      Quant à Sud -Education, il a bien mesuré l’enjeu de tous les points de la loi Fillon.

      Merci de s’en soucier quand même....