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Sarko vendrait son père pour le pouvoir mais n’est rien sans un " exemplum pater "

Publie le mardi 19 septembre 2006 par Open-Publishing
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Relations oedipiennes ...

Ce qui semble encore tenir la route dans la psychanalyse d’aujourd’hui, c’est l’importance de faits ou d’événements angoissants lors de la petite enfance pouvant par la suite se répercuter dans la construction de la personnalité de chacun. Le refoulement du souvenir de ces situations traumatisantes serait dû au rôle déterminant que joue la figure du père dans le triangle " père-mère-enfant ", tout particulièrement au moment où se constitue ce que l’on nomme classiquement le complexe d’Œdipe.

Deux attitudes pourraient alors émerger, soit une résistance permanente à l’inconscient, source de névroses, soit un transfert des sentiments d’amour et/ou de haine envers le père ou son substitut. Lorsqu’on s’intéresse à la vie familiale de Nicolas Sarkozy, telle qu’il l’étale dans les journaux, revues et autres livres, il est clair que cette recherche du père s’exprime par, d’une part, un besoin de s’imposer par une quête de pouvoir, d’autre part, par une tendance à se placer sous la domination d’un pseudo père. Ce fut Chirac, puis Balladur, puis, après avoir demandé pardon, Chirac à nouveau et tout dernièrement le Président des USA.

Tant que la référence affectivo-sublimale résidait dans la sphère française, avec sa cohérence républicaine et gaulliste, il n’y avait pas lieu de s’inquiéter. Or, les trahisons successives et l’absence actuelle d’un grand vieux chef politique de droite ont amené le président de l’UMP à déplacer sa relation oedipienne vers celui qu’il considère comme le leader suprême du monde occidental, Georges W Bush. Persuadé que le combat du Bien et du Mal est à la base du fonctionnement terrestre, convaincu que le libéralisme à l’américaine sera le modèle économique de demain, il a déclenché la première guerre moderne interculturelle, "intercivilisationnelle " à des fins personnelles.

La France a refusé de jouer dans la cour des " va-t-en-guerre " et voilà qu’au moment où se profile la présidentielle, avec des allures de shérif chétif, toujours à la recherche d’un " exemplum pater " illusoire, Nicolas Sarkozy est prêt à se vassaliser et, dans la foulée, à placer notre pays à la traîne des positions et des décisions guerrières rejetées par la grande majorité des nations européennes. Les conflits armés ont résolu les crises économiques du XXe siècle.

Quelque part, il serait inconcevable que le XXIe siècle dépende des complexes pulsionnels d’un homme en quête de pouvoir. 2007 égale danger ....

Lambi

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