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Sarkozy affronte la grève de tous les dangers
Publie le mardi 17 mars 2009 par Open-Publishing6 commentaires
Sarkozy affronte la grève de tous les dangers
Sylvain Besson (le temps)
La colère qui gronde dans les usines risque de radicaliser les manifestations prévues jeudi.
(...)
Des œufs, des chaussures et du verre : cette avalanche d’objets a accueilli les dirigeants de Continental, réunis lundi à Reims pour détailler un plan de plus de 1000 suppressions d’emplois. Et le fabricant de pneus allemand n’est pas la seule cible de la flambée de colère qui semble avoir saisi, ces derniers jours, les ouvriers français.
A mesure que tombaient les annonces de licenciements, le PDG de Sony France a été détenu durant une nuit par ses employés, des salariés de Valeo ont arrosé la police de tomates, des usines ont été bloquées. Ces incidents laissent augurer d’une montée de tension, jeudi, pour la journée nationale de grève organisée après celle du 29 janvier, qui avait fait descendre entre 1 et 2,5 millions de personnes dans les rues.
A l’extrême gauche et dans les syndicats, certains rêvent de durcir le mouvement en s’inspirant de la Guadeloupe, où un mois de grève générale, de blocages routiers et de fermeture imposée des commerces a fait plier l’Etat et le patronat. « Au moment où les plans sociaux pleuvent comme à Gravelotte, il y a un risque de débordement », reconnaît Isabelle Perrin de la CFDT, le second syndicat français.
En face, le gouvernement réagit en ordre dispersé. Dans le cas de Continental, deux secrétaires d’Etat, Laurent Wauquiez (Emploi) et Luc Chatel (Industrie), ont menacé de traîner l’industriel allemand en justice pour n’avoir pas respecté la lourde procédure de licenciement prévue par le droit du travail français. Leur ministre de tutelle, Christine Lagarde, s’est dite « choquée » par l’attitude du fabricant de pneus – avant d’avertir qu’au lieu de leur chercher des noises il faudrait, en 2009, « [valoriser] au mieux les atouts du territoire français aux yeux des investisseurs internationaux ».
Dans les rangs de la majorité, des élus se demandent si certains ministres ne prennent pas trop au sérieux la rhétorique étatiste et justicialiste développée par Nicolas Sarkozy depuis le début de la crise. « On n’est quand même pas dans une économie administrée », peste un député.
Messages
1. Sarkozy affronte la grève de tous les dangers, 17 mars 2009, 09:56
Mais non, mais non, le 20 mars tout le monde va reprendre sagement le travail ! On pari ?
1. Sarkozy affronte la grève de tous les dangers, 17 mars 2009, 15:25, par (k)G.B.
Malheureusement, c’est ce que je pense aussi.
(k)G.B.
2. Sarkozy affronte la grève de tous les dangers, 17 mars 2009, 10:52
"La grève de tous les dangers"...Et il est payé combien pour sortir les flammes de l’enfer, les roulements de tambour et le bourreau de Béthune tout en rouge ?...
Parti comme c’est parti, ca va être comme d’habitude si c’est pareil que d’habitude, et y semble bien qu’on y tienne chez les acharnés de la reculade en négociation.
A ce que soit à peu près parei, peut-être avec un chouïa d’aigus en plus, quelques pancartes originales avec des couleurs flash pour les caméras, et surtout digne et bon enfant, hein. Les enfants. Comme d’habitude on change rien, ok ?...Le premier qui parle de l’Elysée, je lui déchire sa carte moi, ok ? OK ?!
Soleil Sombre
3. Sarkozy affronte la grève de tous les dangers, 17 mars 2009, 11:47
Allez, pas de pessimisme ! Si ça se trouve, tel qu’on connaît le Sarko, il va nous sortir une provoc. insupportable, et le 20 nous serons encore dehors et ainsi de suite jusqu’à obtenir gain de cause !
1. Sarkozy affronte la grève de tous les dangers, 17 mars 2009, 14:32
" ...obtenir gain de cause ! ", mais c’est quoi ? Le renversement du capitalisme... mais tu rêves camarade ! Demande autour de toi !
2. Sarkozy affronte la grève de tous les dangers, 17 mars 2009, 14:53
"gain de cause", c’est forcer le gouvernement et Sarko de renoncer à ses réformes ultralibérales qui sont à l’origine de la crise dans le monde capitaliste, tout en remettant en place nos services sociaux avant qu’il n’arrive.
Quant au "renversement du capitalisme", chaque chose en son temps. Quand ceux qui avaient, n’auront plus, et qu’ils seront suffisamment nombreux, ils finiront par comprendre ce que veut dire le mot "capitalisme", quand ils subiront tout son venin pour admettre que ce n’est pas le bon chemin pour la grande majorité du peuple qui se confond avec la classe ouvrière dominante par le nombre.
Le 19 n’est qu’un début, et non une fin. Ce jour peut, par notre seule volonté, être le point de départ d’une lutte sans concessions (comme le LKP), pour asseoir notre "hégémonie" au plan économique et social, avec un relais politique pris par la Gauche, jouant le rôle de contre-pouvoir. C’est malheureux d’entrendre dans les médias (semaine passée) que c’est la Franc-maçonnerie qui jouerait ce rôle de contre-pouvoir. On est tombé sur la tête ou quoi ?
Sarko s’est foutu de la gueule des Français depuis bientôt 2 ans, voire plus quand il était au gouvernement de Chirac. Il a essayé par tous les moyens de gagner du temps. Il nous a insultés, méprisés, trainés dans la boue. Maintenant, ça suffit !