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Sarkozy s’exprime sur le pétrole dans le Wall Street Journal

Publie le mercredi 8 juillet 2009 par Open-Publishing
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Comme chacun sait les prix internationaux du pétrole sont fixés par les banquiers d’affaires de Wall Street (1). Ces prix définissent à leur tour la demande de dollar à l’echelle internationale, c’est à dire, la quantité de crédit que nous donnons à l’économie américaine en faillite. Lorsque le pétrole monte, le dollar monte. Problème : depuis deux ans, lorsque le pétrole monte, c’est l’euro qui monte. Les banquiers d’affaire de Wall Street décident alors de faire baisser brutalement les prix du pétrole qui est passé de 147,50 dollars en juillet à 32,40 dollars en décembre 2008. Du même coup l’euro est redescendu à 1.25 dollars à la fin de l’année 2008

Mais un nouveau problème est apparu au printemps 2009 : le pétrole remonte contre l’avis des banquiers d’affaire de wall Street, et l’euro redécole à 1,40 dollar. Il ne reste plus aux banquiers d’affaires de Wall Street que d’appeler leurs larbins Brown et Sarkozy pour empecher le prix du pétrole de monter trop haut, de peur de voir s’effondrer le dollar. C’est ce qui vient d’être fait dans un article du Wall Street Journal, qui est le porte voix des banquiers d’affaire de Wall Street.(2) Le pretexte donné pour la fixation des prix du pétrole est complètement farfelu : la "volatilité des prix" ! Alors que lorsque le pétrole est passé l’an dernier de 147$ à 32$, personne n’y trouvait rien à redire.

L’oligarchie financière a en ce moment une trouille pas possible d’un effondrement du dollar. Imaginez un peu que BiBi (Benjamin Netanyaou) attaque l’Iran, il pourrait y avoir un quadruplement des prix du baril, comme lors de la Révolution de 1979, et par conséquent un euro à deux dollars ! En d’autres termes, la cessation de paiement des Etats Unis.

Le président français fait donc tout son possible pour sauver la monnaie américaine de la banqueroute, étant donné que la seule patrie de Nicolas Sarkozy c’est wall Street !

Anaconda, 8 juillet 2009

(1) Goldman Sachs, la grande machine à bulles, par Matt Taibbi
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2774

(2) We Must Address Oil-Market Volatility, GORDON BROWN and NICOLAS SARKOZY http://online.wsj.com/article/SB124699813615707481.html

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