La Constitution US exige que La Chambre des Representants vote au prealable car elle est elue au suffrage directe,donc seule legitime,il n’y a pas de precedent a la situation de panique actuelle.
Wall Sreet l’a bien compris et plonge... :
Crise financière : le Sénat US adopte plan de sauvetage, confusion en Europe
PARIS, 2 oct 2008
L’adoption par le Sénat américain d’un plan de sauvetage historique du système bancaire n’a pas rassuré totalement les marchés jeudi, tandis que l’idée d’un plan similaire en Europe provoquait une certaine confusion et semblait rejetée au profit de solutions nationales.
Le Sénat des Etats-Unis a approuvé par 74 voix contre 25 ce projet baptisé "Loi sur la stabilisation économique d’urgence de 2008", qui débloque 700 milliards de dollars pour éponger les créances douteuses accumulées par les banques dans l’immobilier.
Le plan donne, à cinq semaines de l’élection présidentielle, une latitude et des moyens sans précédent au secrétaire au Trésor, Henry Paulson, pour venir au secours du secteur bancaire.
Le vote du Sénat ouvre la voie à l’approbation du texte dès vendredi par la Chambre des représentants, qui l’avait rejeté lundi à 228 voix contre 205, faisant brutalement chuter Wall Street et les Bourses mondiales.
L’administration Bush a légèrement modifié son plan, introduisant une augmentation de la garantie par l’Etat des dépôts des clients dans les banques, le plafond garanti passant de 100.000 à 250.000 dollars.
Des crédits d’impôts à la classe moyenne et aux entreprises ont également été introduits.
Le président de l’Eurogroupe et Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, s’est dit "très soulagé que l’obstacle du Sénat ait été franchi" et a appelé à un vote "rapide" à la Chambre des représentants.
Dans une interview à Deutschland Radio, M. Juncker a jugé que le plan américain allait "certainement contribuer à calmer les marchés".
Mais, les Bourses restaient au contraire assez volatils : si la plupart des Bourses européeennes étaient en légère progression en milieu d’après-midi, Wall Street ouvrait en revanche en baisse, le Dow Jones perdant 1,02% vers 13H40 GMT (15H40 heure de Paris).
La France a confirmé de son côté la tenue samedi à Paris d’un mini-sommet sur la crise financière, tout en essayant de gommer le sentiment de confusion et de division entre Européens qui entoure sa préparation.
Le président français Nicolas Sarkozy réunira autour de lui les trois autres "grands" d’Europe : l’Allemande Angela Merkel, le Britannique Gordon Brown et l’Italien Silvio Berlusconi.
"Ce sommet a pour objet de préparer la contribution des membres européens du G8 aux prochaines rencontres de cette enceinte consacrées à la crise financière internationale", a déclaré la présidence française.
Mais à deux jours de cette réunion restreinte, les Européens laissent éclater au grand jour leurs divergences sur la meilleure façon de venir au secours des banques en difficulté.
L’Allemagne s’oppose à l’idée d’un fonds européen doté de 300 milliards d’euros, sur le modèle du plan Paulson aux Etats-Unis, idée avancée selon elle par la France, ce qu’a démenti Paris.
Selon le Premier ministre néerlandais, Jan-Peter Balkenende, ce serait un "malentendu", dont les Pays-Bas seraient peut-être à l’origine. Ceux-ci proposent en effet aux pays de l’UE la création de fonds nationaux de sauvetage bancaire et non pas un fonds européen.
"On peut se mettre d’accord sur le fait que des pays peuvent injecter un maximum de 3% de leur PIB (produit intérieur brut), ce qui reviendrait, si on additionnait tout ça en Europe, à 380 milliards d’euros", a affirmé M. Balkenende.
Gordon Brown s’est également montré favorable à des solutions nationales tout en reconnaissant que la crise financière a une "dimension européenne".
Pour M. Balkenende, il faut cependant éviter "les prises de position purement nationales" en faisant référence à l’Irlande, qui a décidé de garantir les dépôts et emprunts de ses six grandes banques, à hauteur de 400 milliards d’euros, soit deux fois son PIB annuel.
L’octroi par Dublin d’une garantie illimitée à leurs banques a suscité la fureur de leurs concurrentes britanniques et embarrasse fortement Londres, qui refuse d’adopter une telle mesure.
La Banque centrale européenne (BCE) a elle choisi jeudi "à l’unanimité" de conserver le principal taux directeur à 4,25%, tout en reconnaissant avoir discuté de l’option d’une baisse des taux.
Sur le front de l’inflation, le président de la BCE Jean-Claude Trichet a quelque peu adouci son message, estimant que les risques inflationnistes avaient "dimininé", mais "pas disparu"
Messages
1. Sauvez la bourse !, 2 octobre 2008, 17:05
Ce qui est caché dans la depeche ci dessous :
La Constitution US exige que La Chambre des Representants vote au prealable car elle est elue au suffrage directe,donc seule legitime,il n’y a pas de precedent a la situation de panique actuelle.
Wall Sreet l’a bien compris et plonge... :
Crise financière : le Sénat US adopte plan de sauvetage, confusion en Europe
PARIS, 2 oct 2008
L’adoption par le Sénat américain d’un plan de sauvetage historique du système bancaire n’a pas rassuré totalement les marchés jeudi, tandis que l’idée d’un plan similaire en Europe provoquait une certaine confusion et semblait rejetée au profit de solutions nationales.
Le Sénat des Etats-Unis a approuvé par 74 voix contre 25 ce projet baptisé "Loi sur la stabilisation économique d’urgence de 2008", qui débloque 700 milliards de dollars pour éponger les créances douteuses accumulées par les banques dans l’immobilier.
Le plan donne, à cinq semaines de l’élection présidentielle, une latitude et des moyens sans précédent au secrétaire au Trésor, Henry Paulson, pour venir au secours du secteur bancaire.
Le vote du Sénat ouvre la voie à l’approbation du texte dès vendredi par la Chambre des représentants, qui l’avait rejeté lundi à 228 voix contre 205, faisant brutalement chuter Wall Street et les Bourses mondiales.
L’administration Bush a légèrement modifié son plan, introduisant une augmentation de la garantie par l’Etat des dépôts des clients dans les banques, le plafond garanti passant de 100.000 à 250.000 dollars.
Des crédits d’impôts à la classe moyenne et aux entreprises ont également été introduits.
Le président de l’Eurogroupe et Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, s’est dit "très soulagé que l’obstacle du Sénat ait été franchi" et a appelé à un vote "rapide" à la Chambre des représentants.
Dans une interview à Deutschland Radio, M. Juncker a jugé que le plan américain allait "certainement contribuer à calmer les marchés".
Mais, les Bourses restaient au contraire assez volatils : si la plupart des Bourses européeennes étaient en légère progression en milieu d’après-midi, Wall Street ouvrait en revanche en baisse, le Dow Jones perdant 1,02% vers 13H40 GMT (15H40 heure de Paris).
La France a confirmé de son côté la tenue samedi à Paris d’un mini-sommet sur la crise financière, tout en essayant de gommer le sentiment de confusion et de division entre Européens qui entoure sa préparation.
Le président français Nicolas Sarkozy réunira autour de lui les trois autres "grands" d’Europe : l’Allemande Angela Merkel, le Britannique Gordon Brown et l’Italien Silvio Berlusconi.
"Ce sommet a pour objet de préparer la contribution des membres européens du G8 aux prochaines rencontres de cette enceinte consacrées à la crise financière internationale", a déclaré la présidence française.
Mais à deux jours de cette réunion restreinte, les Européens laissent éclater au grand jour leurs divergences sur la meilleure façon de venir au secours des banques en difficulté.
L’Allemagne s’oppose à l’idée d’un fonds européen doté de 300 milliards d’euros, sur le modèle du plan Paulson aux Etats-Unis, idée avancée selon elle par la France, ce qu’a démenti Paris.
Selon le Premier ministre néerlandais, Jan-Peter Balkenende, ce serait un "malentendu", dont les Pays-Bas seraient peut-être à l’origine. Ceux-ci proposent en effet aux pays de l’UE la création de fonds nationaux de sauvetage bancaire et non pas un fonds européen.
"On peut se mettre d’accord sur le fait que des pays peuvent injecter un maximum de 3% de leur PIB (produit intérieur brut), ce qui reviendrait, si on additionnait tout ça en Europe, à 380 milliards d’euros", a affirmé M. Balkenende.
Gordon Brown s’est également montré favorable à des solutions nationales tout en reconnaissant que la crise financière a une "dimension européenne".
Pour M. Balkenende, il faut cependant éviter "les prises de position purement nationales" en faisant référence à l’Irlande, qui a décidé de garantir les dépôts et emprunts de ses six grandes banques, à hauteur de 400 milliards d’euros, soit deux fois son PIB annuel.
L’octroi par Dublin d’une garantie illimitée à leurs banques a suscité la fureur de leurs concurrentes britanniques et embarrasse fortement Londres, qui refuse d’adopter une telle mesure.
La Banque centrale européenne (BCE) a elle choisi jeudi "à l’unanimité" de conserver le principal taux directeur à 4,25%, tout en reconnaissant avoir discuté de l’option d’une baisse des taux.
Sur le front de l’inflation, le président de la BCE Jean-Claude Trichet a quelque peu adouci son message, estimant que les risques inflationnistes avaient "dimininé", mais "pas disparu"
http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/News/index.php?newsID=198317
2. Sauvez la bourse !, 2 octobre 2008, 18:36
Le communiqué rassurant de l’Autorité des Marchés Financiers ne rassure peut etre personne :
Paris, le 2 octobre 2008
Quelle protection pour ses titres en cas de faillite de son établissement teneur de compte ?
Par Bruno Gizard, Secrétaire général adjoint de l’AMF
en format PDF haut de page du site :
http://www.boursorama.com/