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Sauvons l’honneur de la Police en France

Publie le mercredi 8 novembre 2006 par Open-Publishing
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À partir de 1950, le sénateur républicain du Wisconsin, J. R. Mac Carthy a utilisé la paranoïa et l’anticommunisme ambiants pour se rendre célèbre. Pendant quatre ans, il crée en Amérique un climat de suspicion malsain en se livrant à des accusations infondées.

En 1954, une motion de blâme du Sénat met fin à sa carrière politique.

Dix ans plus tard, moins de six pour cent des américains interrogés se souviennent encore de Joseph Mc Carthy.Tant que personne ne s’est élevé contre lui, McCarthy a pu affirmer impunément qu’il agissait au nom du peuple. Ce qui l’a arrêté : sa propre indécence, d’abord, qui lui a aliéné peu à peu tous les soutiens au sein de son propre parti. Mais surtout,une campagne de presse courageuse, qui a mis fin au processus suivant :

Tout le monde déteste le sénateur Mc Carthy. Tout le monde est choqué par son arrogance, mais tant que personne ne s’exprime pour dire le contraire, tout le monde croit que tout le monde aime et respecte le sénateur Mc Carthy.
Présenté comme ça, ça a l’air simple. Il n’en demeure pas moins que le Mc Carthysme a provoqué des licenciements par milliers, des emprisonnements abusifs, des suicides. Des vies ont été brisées pour permettre à un politicien cynique de se faire remarquer. Cette période restera dans l’Histoire comme une balafre purulente à la face de la démocratie Américaine.

Aujourd’hui, c’est en France que la démocratie est mise en péril par le carriérisme aveugle d’un politicien dont nous tairons le nom, pour ne pas ajouter à une notoriété déjà bien supérieure à ses mérites. Pour plus de commodité, nous l’appellerons "Le Pénible".

Le Pénible use de sa position de ministre d’Etat à des fins personnelles, sans se gêner pour critiquer les actions du gouvernement qui l’accueille. Depuis qu’il est en poste, un climat de tension sans précédent s’est développé en France. Les citoyens perdent peu à peu la confiance qu’ils avaient dans leur police, qui n’est plus considérée comme une institution veillant à apaiser, éviter ou résoudre les conflits, mais au contraire,en provoquer de plus en plus graves, en distillant la peur et en se livrant à des provocations gratuites.Vous avez été victimes ou témoins de violences policières ? Vous souffrez de l’image déplorable des services de police ? Vous êtes citoyen français ? Exprimez-vous.

Le site internet Libertéspolicières (actuellement en construction) se propose de récolter vos témoignages.

Ecrivez à l’adresse suivante : libertespolicieres@free.fr

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