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Semi-liberté pour Jean-Marc Rouillan : Réaction de Nicole Borvo
Publie le mercredi 26 septembre 2007 par Open-Publishing2 commentaires
Jean-Marc Rouillan, ancien membre du groupe Action directe, vient de
bénéficier d’une mesure de semi-liberté. Il avait été condamné en 1987 à
la réclusion criminelle à perpétuité pour les assassinats du Général
Audrant et de Georges Besse, PDG de Renault. Ces actes ont été une
tragédie pour les victimes et leurs familles et ils se sont révélés une
impasse pour leurs auteurs et la cause qu’ils croyaient porter.
A nos yeux, aucune raison ne peut justifier l’assassinat et le
terrorisme comme méthode politique.
Après 20 ans de prison, la loi prévoit et permet la libération ou la
semi liberté dans un souci d’apaisement et de réinsertion des
condamnés : c’est ce que nous souhaitions et avons défendu depuis
plusieurs années.
C’était une décision attendue pour Jean-Marc Rouillan. Nous la trouvons
légitime.
Elle fait suite à la libération conditionnelle de Nathalie Ménigon.
Ce n’est pas attenter à la mémoire de Georges Besse et du Général Audran
ou au respect dû à leur famille que de considérer que l’heure est à
l’histoire et que la justice a passé.
Nicole Borvo, Membre du Comité exécutif national du PCF
Présidente du groupe communiste au Sénat
Paris, le 26 septembre 2007