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Si jamais y’avait pénurie, encore une bonne raison de ne pas céder

Publie le mercredi 5 avril 2006 par Open-Publishing
2 commentaires

Le CPE permet de "prendre conscience de la nécessité de la flexibilité", selon Laurence Parisot

PARIS (AP) - La présidente du MEDEF Laurence Parisot estime mercredi que la crise du CPE a permis de "prendre conscience de la nécessité de la flexibilité" et propose de "réfléchir à la séparabilité de l’entreprise et de l’employé".

Cette crise relève d’"un problème de méthode" et "montre aussi l’angoisse qui caractérise cette génération et à juste titre (...) c’est sur elle seule que va porter l’effort de flexibilité", souligne-t-elle dans "Le Figaro".

"Pour que la réforme soit acceptée, il faut que cet effort soit équitablement réparti", avance Laurence Parisot qui se dit "optimiste". Le débat sur le CPE "a permis à beaucoup de Français de prendre conscience de la nécessité de la flexibilité".

La patronne des patrons se félicite que "pour la première fois", les Français fassent "le lien entre le chômage élevé et la rigidité du monde du travail".

"Pour favoriser l’embauche, il faut réduire les risques de contentieux. Réfléchissons aux motifs de rupture, à la période d’essai et plus généralement à ce que j’appellerais la ’séparabilité’ de l’entreprise et de l’employé", suggère-t-elle.

La présidente du MEDEF juge que "toutes nos lois ont abouti à protéger ceux qui sont déjà dans un emploi, mais elles créent un mur qui empêche les autres d’y entrer". "Il faut comprendre que la facilité de licencier et la facilité d’embaucher sont articulées l’une à l’autre".

Ainsi la voie est tracée : pensons sérieusement à réaliser la "séparabilité", de préférence "équitablement répartie", de cette pègre et de la vraie vie !

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Messages

  • Je dirais même plus : il faut penser à la "séparabilité" de cette martienne avec la planète. Après tout, elle prétend (contre la logique même des hommes des cavernes, c’est dire si c’est une réac’ !!!) que la sécurité n’est pas un acquis dans tous les secteurs de la vie alors, entartons cette merde fumante ; délocalisons dans un trou noir intersidéral qui sent le pourri cette ordure vicieuse, tordue, qui pue des pieds : elle s’y sentira comme à la maison.

    SamSab

  • Laurence Parisot est passée maîtresse dans l’art de l’escroquerie intellectuelle : quand on se sépare, c’est à deux. Veut-elle défendre le droit des salariés à quitter l’entreprise ? Tartuffe !
    Plume de presse