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Signes extérieurs d’appartenance religieuse

Publie le lundi 18 août 2008 par Open-Publishing
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Cette femme tout habillée de blanc attend le bus à La Havane. Elle appartient à la religion la plus répandue sur l’île : la Santeria. La Santeria est un mélange de croyances vaudous venues avec les escaves africains du Niger et de christianisme, obligatoire sous la domination espagnole.

On y trouve à boire et à manger, à se sacrifier, à prier, à espérer, etc... et, comme dans toute religion bien faite, à vendre toutes sortes de conseils, d’"initiations, et objets "sacrés"... Pour les étrangers c’est payable en pesos convertibles, donc très rentable. Les étrangers semblent très attirés par cette "religion" et viennent à La Havane pour cela. Du coup, les "saints" semblent disposer de biens qui ne sont pas accessibles à la majorité des cubains : bijoux, i-pod, téléphones portables, etc...

Les "saints" font le voeux de ne s’habiller que de blanc pendant un an (même les sockettes, alors que la chaleur est étouffante) et ils portent un croquignolet parapluie-ombrelle tout blanc, lui aussi. Ils existent en version femme, mais aussi en version homme : la casquette de base-ball blanche remplace alors le turban sur leurs têtes.

Ils ne doivent pas sortir après le coucher du soleil, mais semblent peu respecter ce voeux : la Havane est remplie la nuit de petits messieurs tout de blanc vêtus qui agitent leur parapluie blanc en buvant du "ron" (rhum) dans la rue.

L’Université leur est ouverte, et il n’y a pas, à Cuba, état laïque, pourtant, "d’affaire du blanc vêtement"... Divide y reinaras, divise et tu règneras, est aussi un proverbe espagnol.

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