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Soutenir les TOTAL

Publie le lundi 22 février 2010 par Open-Publishing
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Communiqué du CGT-E Dalkia France

TOTAL : les rois du pétrole français sur la sellette.

Total est la plus grande multinationale française avec un profit de 15 500 millions
de dollars. Total réalise de tels profits en pillant les sous-sols des pays sous-développés, notamment les pays africains. Total fournit plus de 50% de l’énergie pétrolière en France.

Pour réaliser encore plus de profits, la direction du groupe veut délocaliser sans se soucier de ses salariés et de ses sous-traitants. Total n’hésite pas à casser les emplois en France pour s’installer dans des contrées où les salaires sont les plus bas.

La fermeture de la raffinerie des Flandres à Dunkerque constitue un véritable défi lancé au visage des travailleurs et de leurs familles. La fermeture de cette raffinerie est synonyme de suppressions directes d’emplois qui se rajoutent au chômage de masse dans une région où 53 % des ménages vivent avec moins de 1 000 euros par mois.

TOTAL DOIT CÉDER AUX EXIGENCES DES SALARIES DE
LA RAFFINERIE DE DUNKERQUE

Face à l’attitude méprisante de la direction de TOTAL, les salariés ont réagi avec justesse et courage. Le report de la délocalisation n’est pas une solution pour les travailleurs qui ont raison de se battre contre la délocalisation de leur outil de travail d’autant que TOTAL a bénéficié de plusieurs milliards d’euros d’aides de l’État, sans contrepartie ni pour les salariés, ni pour la population (baisse du prix de l’essence par exemple).

Le CGT-E Dalkia France soutient la lutte des travailleurs de la raffinerie de Dunkerque et appelle à la généralisation de la résistance contre la suppression d’emplois, contre la baisse des salaires et contre la reforme des retraite !

La lutte des Total doit être la lutte de tous les travailleurs qui subissent les dictats des grands patrons du CAC 40 qui n’ont qu’un but : multiplier les bénéfices des actionnaires. Cette exigence est relayée et traduite par le gouvernement par la multiplication de contre-réformes attentant aux droits et aux acquis des travailleurs et de la population laborieuse (salaire, durée du travail, santé, retraite…)

Le CGT-E appelle l’ensemble des organisations syndicales de tous les secteurs d’activités, publics et privés, à soutenir la lutte des TOTAL et à relayer l’appel à la grève générale pour mettre à bas toutes les contre-réformes du gouvernement au service des grands groupes monopolistes.

Paris, le 22 février 2009

Messages

  • Pénurie de carburant en Grèce.

    Les douaniers grecs ont annoncé la reconduction de leur grève, entamée mardi dernier, jusqu’au 24 février, protestant contre les mesures d’austérité du gouvernement qui visent à sortir le pays de la crise. Le syndicat des douaniers avait initialement annoncé mardi 16 février une grève de trois jours, qui a déjà provoqué une pénurie des carburants dans les stations de service, surtout d’Athènes, selon plusieurs médias locaux.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/02/19/01011-20100219FILWWW00509-penurie-de-carburant-en-grece.php

    Pour faire reculer le patronat et le gouvernement, la meilleure arme est la grève qui entraîne la pénurie de carburant.

    Les douaniers grecs ont parfaitement repéré l’endroit précis où ils devaient frapper : les carburants, l’essence, le gasoil.

    De même, les grévistes de Total savent qu’ils peuvent remporter la victoire si ils parviennent à provoquer la pénurie de carburant en France.

    Cette bataille des grévistes de Total est une bataille décisive.

  • HONNEUR ET RESPECT aux travailleurs de Total qui mènent une lutte exemplaire contre les actionnaires et l’état français .

    En meme temps vous envoyez un bras d’honneur aux Thibaut,Mailly et Chérèque .

  • Les assemblées de salariés votent la greve des raffineries face au demantèlement du raffinage :

    La CGT confirme l’appel à la grève dans les raffineries d’ExxonMobil mardi

    PARIS - La CGT d’ExxonMobil a confirmé son appel à une grève de 24 heures mardi dans les deux raffineries du groupe en France pour "amplifier" le mouvement des salariés dans les six raffineries de Total, et d’autres sites pourraient leur emboîter le pas mercredi.

    "Il y aura une grève de 24 heures à partir de 13h" mardi, a déclaré Rémi Armandi, délégué CGT de la raffinerie ExxonMobil de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), précisant qu’il ne s’agissait "pas d’une grève de soutien à Total". "On veut amplifier le mouvement pour se faire entendre".

    "Nous faisons grève pour interpeller les pouvoirs publics sur le démantèlement du raffinage en France", a-t-il souligné.

    Le syndicat a également appelé à une grève de 24 heures à partir de 14h à la raffinerie et au complexe pétrochimique de Port-Jérôme-Gravenchon, près du Havre (Seine-Maritime).

    A Port-Jérôme, la direction a, selon la CGT, brandi la menace d’un arrêt des installations alors que le syndicat préférerait qu’elles soient placées simplement "en débit minimum".

    La direction a affirmé de son côté que ce choix lui appartenait et qu’elle déciderait "le moment venu" en fonction de la participation à la grève.

    ExxonMobil gère les raffineries de Port-Jérôme et de Fos-sur-Mer via ses filiales Esso et Esso Raffinage, où la CGT est la première force syndicale.

    La direction d’Esso à Paris n’a pas souhaité faire de commentaire sur ces appels à la grève.

    Le mouvement pourrait s’élargir à d’autres entreprises dès mercredi. La CGT a appelé à une assemblée générale ce jour-là à 12H45 à la raffinerie Petroplus (ex-Shell) de Petit-Couronne, près de Rouen (Seine-Maritime).

    "Le personnel décidera de la forme et la durée d’un mouvement de solidarité envers les salariés de Total après une prise de parole du syndicat", a précisé Nicolas Vincent, délégué CGT. "Aujourd’hui c’est eux (Total Dunkerque, ndlr) mais demain cela peut être nous", a-t-il ajouté.

    A la Compagnie industrielle et maritime (CIM), qui assure la manutention du pétrole brut et des produits raffinés sur le port du Havre, un préavis de grève doit être déposé mercredi matin.

    "Il s’agit d’un préavis en solidarité avec les travailleurs de la raffinerie des Flandres et sur nos propres revendications", a précisé Patrick Colibert, délégué CGT.

    22 février 2010 16h15

    http://www.romandie.com/ats/news/100222151538.bp3y9jtt.asp

    Total : grève reconduite à Dunkerque malgré la nouvelle date du CCE

    DUNKERQUE (Nord) - Les grévistes de la raffinerie Total de Dunkerque ont voté lundi après-midi la reconduction du mouvement malgré la nouvelle date du CCE, avancé par la direction du 29 au 8 mars, a constaté un journaliste de l’AFP.

    "On poursuit le mouvement, il y a encore beaucoup d’interrogations", a déclaré Philippe Wullens, délégué syndical Sud (majoritaire à Dunkerque). Il est vrai que (l’avancement de la date) c’était une de nos demandes, mais il y a d’autres choses derrière".

    "Le devenir de tous les sites, les investissements, on avait demandé que pour un minimum de cinq ans, il n’y ait pas de cession et pas de fermeture", a ajouté Philippe Wullens.

    Un porte-parole de Total a annoncé lundi que le comité central d’entreprise prévu le 29 mars était avancé au 8 mars pour répondre à l’une des principales revendications des salariés de la raffinerie des Flandres.

    L’ordre du jour de ce CCE reprend celui du 29 mars : information-consultation sur le projet d’évolution de l’établissement des Flandres et évolution de la situation des sites du raffinage en France, a précisé Total.

    L’avenir du site de Dunkerque et plus globalement celui du raffinage en France est à l’origine d’une grève illimité lancée depuis mercredi dernier dans les six raffineries françaises du groupe.

    22 février 2010 16h23

    http://www.romandie.com/ats/news/100222152344.e1vxqwjq.asp

    Raffinage : la CGT appelle à la grève chez Ineos à Lavera à partir de mercredi

    MARSEILLE - La CGT a appelé lundi à une grève à partir de mercredi matin sur le site pétrochimique du groupe britannique Ineos de Lavéra (Bouches-du-Rhône) où elle est majoritaire, a-t-on appris après du secrétaire (CGT) du comité central d’entreprise Gérard Guerrero.

    La décision a été prise lundi lors d’une assemblée générale, a-t-il ajouté, précisant : "c’est un geste de solidarité avec les salariés de Total, mais c’est surtout par rapport au nouveau paysage national du raffinage".

    Selon lui, les raffineries françaises sont menacées par "la construction de trois terminaux dont l’un à Fos, un autre sur l’Atlantique et un troisième près de Dunkerque par où arriveront les approvisionnements depuis d’autres pays".

    "On veut une visibilité à dix ans", a ajouté le responsable syndical.

    22 février 2010 16h45

    http://www.romandie.com/ats/news/100222154501.kr8tnz14.asp