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Soutien aux victimes dans l’affaire des policiers de la BAC d’Amiens... (videos)
Publie le samedi 16 février 2008 par Open-PublishingLors d’une conférence de presse qui s’est tenue au pub « My Goodness », jeudi 14 février, Dominique SOPO, président national de SOS Racisme, la LICRA et l’UEFJ se sont indignés du comportement des trois policiers de la BAC, actuellement suspendus de leurs fonctions. Ils ont condamné avec la plus grande fermeté cette apologie de l’idéologie nazie et ont appelé à la plus grande vigilance. Ils ont exigé que toute la lumière soit faite sur cette affaire qui a soulevé l’indignation générale, tout en rappelant que les personnes impliquées n’ont rien à voir avec l’immense majorité des fonctionnaires de police qui assument normalement la protection de nos concitoyens.
Témoignage de la LICRA et SOS Racisme
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Même réaction de la part des politiques Gilles de Robien, maire d’Amiens, représenté par Maître Hubert Delarue (par ailleurs avocat du patron du pub « My Goodness »), et du Bâtonnier Francis Lec, qui représentait Claude Gewerc, président de Région. Maître LEC étant par ailleurs l’avocat de la Ligue des droits de l’homme et de SOS racisme dans ce dossier.
La réaction des avocats Me Lec et Delarue
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Retour sur les faits...
Trois policiers de la Brigade Anti Criminalité avaient tenu des propos racistes et xénophobes dans ce bar du quartier Saint-Leu. Une information judiciaire a été ouverte, pour provocation à la haine raciale après les propos tenus par cinq hommes, (dont trois policiers de la Brigade Anti Criminalité), dans un bar du quartier Saint-Leu à Amiens, dans la nuit du 1er au 2 février dernier. Cette nuit-là, un brigadier-chef de la BAC d’Amiens et deux gardiens de la paix âgés d’une trentaine d’années avaient fait irruption avec deux de leurs amis, âgés de 40 et 41 ans, dans le pub « My Goodness » en tenant des propos antisémites et en faisant des gestes au salut hitlérien. « Tous les cinq admettent avoir fait le « Sieg Hei » et prononcé « Hei Hitler » et avoir fait des gestes nazis. Personne ne reconnaît cependant avoir eu des citations plus violentes. Mais au vu des témoignages, ces paroles ont certainement été prononcées », Nous indique Philippe Petitprez, procureur adjoint de la République d’Amiens. Alors que ces hommes trinquaient ensemble, ils auraient notamment prononcé « Mort aux juifs » ou encore « Il faut rallumer les fours crématoires ». Une confrontation pourrait être prochainement décidée par le juge d’instruction entre ces personnes et les mis en cause. |
Témoignage de deux victimes
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Des groupuscules White Power en Picardie ?
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Un reportage réalisé par Claire L., Miss K., Laffitte Mourad et Fred-gencive