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Stéphane Courtois sur Radio Libertaire

Publie le mercredi 9 janvier 2008 par Open-Publishing
14 commentaires

Stéphane Courtois, le célèbre anti-communiste viscéral, pro-américain, arabophobe, grand féru de littérature nazie, dernièrement favorable à la LRU (en bonus...) sera sur Radio Libertaire mercredi 9, 16 et 23 janvier.

Rappelons que Radio Libertaire est la radio de la Fédération anarchiste, qui nous rappelle une fois de plus que pour eux, le communisme est un plus grand fléau que le nazisme... Choisis ton camp "camarade" !

oppong

 Chroniques historiques : Stéphane COURTOIS (1) mercredi 16 janvier 2008

"Dictionnaire du communisme" (Larousse). Une autre façon d’aborder l’histoire du communisme, mais plus encore, l’histoire d’un continent qui l’a vue et faite naître, et avec elle, toutes les idées, philosophies et théories, du libéralisme à l’anarchisme, tous les personnages, sur plus de deux siècles, du monde contemporain.

Pour lire sur le communisme, jusqu’à présent, il nous fallait choisir tel ou tel ouvrage, de tel ou tel auteur, pour n’avoir, au bout du compte, qu’une vision partielle et incomplète d’une histoire, qui ne peut se comprendre qu’en lien avec tous les protagonistes, tous les affrontements, les chronologies, et les histoires singulières de chaque peuple et pays d’Europe, comme des influences réciproques des uns sur les autres.

Dictionnaire avec des entrées, qui regroupent et proposent des liens, auxquels on n’aurait pas pensés, et qui obligent à la réflexion, à la remise en cause d’idées que l’on croyait acquises. Bref, un ouvrage inédit, sur l’histoire d’une idée qui vit toujours, mais qui a failli se trouver emportée par le bolchévisme de Lénine et de Staline, qui a poussé les logiques et les cohérences mise en place en 1917 jusqu’à la caricature la plus criminelle.

 Chroniques historiques : Stéphane Courtois (2) mercredi 23 janvier 2008

"Dictionnaire du communisme" (Larousse). Résultat d’un travail de 20 historiens, spécialistes des sujets qu’ils traitent, dont Stéphane COURTOIS, qui l’a dirigé. Par Sylvain Briant.


http://www.coe.int/T/E/Com/Files/In...

Stéphane Courtois describes the Parliamentary Assembly hearing on the crimes of communism as a highly important initiative

As guest speaker at a hearing held by the PACE Political Affairs Committee on Tuesday 14 December in Paris, Stéphane Courtois, principal author of ’’The Black Book of Communism’’ (1997), welcomed the Assembly members’ commitment to ’’international condemnation of communist totalitarianism’’.

(French version – English soon available)

Interview 14.12.2004

Question : Vous avez été invité aujourd’hui à prendre la parole au cours d’une audition de l’APCE, à Paris, sur les crimes du communisme. En tant qu’auteur principal du « Livre noir du commisme » (1997), que pensez-vous de l’initiative présentée par plusieurs députés de l’APCE visant à la « condamnation du communisme totalitaire au niveau international » ?

Stéphane Courtois : Mieux vaut tard que jamais. Etant donné les circonstances dans lesquelles les régimes communistes se sont effondrés sur eux-mêmes, il n’y a pas eu l’équivalent d’un procès de Nuremberg, ni même de procès nationaux dans les pays concernés. Pour la plupart des faits incriminés, les auteurs sont morts depuis longtemps. La voie de la justice est donc éteinte. Et pourtant, il serait désastreux que toute la dimension criminelle du communisme soit évacuée.

On ne peut pas tourner la page comme s’il ne s’était rien passé, alors qu’il reste des cicatrices énormes de cette période, à commencer par la coupure en deux de l’Europe, pendant cinquante ans.

Il est donc important qu’il y ait une prise de position publique par des élus de différents pays, pour que ces crimes soient évoqués clairement au tribunal de l’histoire. L’Europe est actuellement dans un processus de réunification politique, économique, juridique. Il reste cependant une dimension cruciale à atteindre : la réunification affective.

Il faut que les Européens de l’Est aient le sentiment d’être accueillis dans « leur » Europe. Ce n’est pas encore le cas. Les Européens de l’Ouest doivent prendre conscience que s’ils ont vécu dans la paix et la prospérité pendant cinquante ans, c’est parce qu’on a sacrifié à Staline les Européens de l’Est en 1945.

Il faut que le travail des historiens soit relayé par des hommes publics. Cette initiative du Conseil de l’Europe est donc très importante, d’autant plus qu’elle est largement initiée par des députés d’Europe de l’Est, qui –eux-, savent de quoi il retourne. Car que ce soit en Pologne ou dans les pays baltes, partout les gens sont très inquiets de la situation en Russie : avec le retour au pouvoir d’anciens responsables du KGB, beaucoup de gens s’interrogent : est-ce que la Russie a vraiment pris le chemin de la démocratie ?

Question : Le soviétologue Alain Blum parlait justement, récemment, d’un « retour du soviétisme » en Russie. Cette analyse vous paraît-elle pertinente, et s’applique-t-elle également à la façon dont la Russie aborde sa propre histoire ?

Stéphane Courtois : En Russie, le climat est très nettement au blocage général du travail d’histoire et de mémoire. Quantités d’archives qui avaient été ouvertes au début des années 90 ont été refermées entre-temps. En Russie, les historiens très courageux qui travaillent sur les crimes du communisme ont les plus grandes difficultés à travailler.

Les responsables d’une association comme « Mémorial », très engagés dans ces recherches, sont victimes d’intimidations permanentes et de pressions multiples. Ils mériteraient d’avoir leur nom et leur photo dans la presse d’Europe occidentale, ce qui n’est pas le cas.

Le communisme comme système s’estr effondré, mais les communistes, eux, sont toujours là. Les 700.000 anciens salariés du KGB sont toujours influents. L’un d’entre eux, Vladimir Poutine, est à la tête de l’Etat. Comme on a vu à l’occasion de différentes affaires (la prise d’otages du théâtre de Moscou, Beslan, l’Ukraine), la Russie continue à se penser comme du temps de l’Union soviétique. Par ailleurs, le milieu des historiens contemporains en Russie a toujours été entièrement contrôlé par les apparatchiks du Parti. Le milieu des historiens contemporains est quasi inexistant. Or on ne forme pas des historiens en cinq minutes, il faut au moins dix à quinze ans.

Aujourd’hui, lors de l’audition de l’APCE, un représentant des historiens russes a tenu un discours hallucinant, disant qu’il ne fallait pas rouvrir les pages de la guerre froide ni ouvrir une « chasse aux sorcières », soulignant que le communisme en tant que tel n’avait pas été responsable des dérives du stalinisme et qu’on avait « trahi le bel idéal de Lénine ». C’est le même discours qu’on nous sert depuis 80 ans.

Question : Est-ce qu’une référence plus nette aux crimes du communisme aurait dû être inscrite dans la Constitution européenne ? Celle-ci se contente de faire allusion aux « expériences douloureuses » du passé, sans plus de précisions…

Stéphane Courtois : Cette Constitution aurait dû faire une allusion aux trois totalitarismes qui ont fracassé l’Europe dans les années 30 et 40 (le nazisme, le fascisme, le communisme). C’est très dommage que cela n’ait pas été le cas. Cependant les choses avancent depuis 1997, date à laquelle nous avons publié le « Livre noir du communisme ». Certes, en Russie, en Bulgarie, et en Serbie, cela reste très difficile. Mais un gros travail est fait en Pologne ou dans les pays baltes. En Roumanie, peut-être l’élection d’un nouveau président va-t-elle faire avancer le débat.

Messages

    • J’ignorais que la FA (Fédération Anarchiste) revendiquait une sympathie quelconque pour les idées nazies, ou en tout cas qu’elle entretenait une plus grande promiscuité avec ces dernières qu’avec celles du communisme (totalitaire, bien sûr).

      Voilà qui est très curieux comme affirmation !

      De plus, j’ignorais aussi que chaque émission de Radio Libertaire était contrôlée par la FA... d’ailleurs j’ignorais que la FA soit un organe décisionnaire quant aux pratiques portées ici et là par ses adhérent-e-s

      Ceci dit, il faudra bien que ceux-là trouvent une solution pour remédier à ce "fasceux" écart.

      Et plutôt que de leur jeter l’opprobre, souhaitons leur de trouver le moyen de virer ce Courtois le plus rapidement possible, sans pour cela devoir user d’autoritarisme ! (toujours plus facile à déclarer qu’à faire...) Quelques suggestions ?

      Bon courage à tou-te-s !

      Un militant... de la FA !

    • C’est vrai que j’ai été choqué ... Comme quoi il faut faire attention à qui l’on fait confiance : même les personnes qui semblent être de ton côté peuvent te faire du mal (ils te poussent avant même que tu t’en rendes compte ...)

      Mais bon, pas de quoi stresser ...

       ;-)
      Martial

  • pourquoi parler de lui il faut l’ignorer faire le black out sur ce personnage il me fait penser à ce journaliste de reporters sans frontière
    louise michel

    • "Courtois, le putois anti-communiste, etait invité ce matin sur radio libertaire !"

      C’est ce que j’ai ecrit sur un autre article . Ce matin j’ai bien regardé le n° affiché sur ma chaine , 89.4 Courtois , c’est pas possible ! Dèja que je trouvais que le deux animateurs devenaient franchement nuls , l’autre qui ne lache plus le micro et sa copine avec ses commentaires stupides, souvent à coté de la plaque , mais avec Courtois, c’est le pompon . Il ne manque plus que Stevenin ou autres faux revoltés de droite , et radio libertaire devient radio courtoisie .
      Dommage, je ne sais plus ce que je vais écouter en voiture , France musique , fip me saoulent au bout d’un moment , je vais finalement me faire mettre tous mes beranger, ferre , Leprest .. sur MP3 !

      boris

    • Et surtout que comparer la VOLONTE génocidaire des nazis aux morts liés aux totalitarismes se réclamant -à tort- d’un communisme est un monstrueux amalgame.

      Rien qu’en URSS sous Staline il n’y a pas eu de volonté d’exterminer un peuple, une ethnie, un groupe de personnes, une communauté selon des critères de "race", d’origine ethnique ou de religion.
      Ce n’étaient PAS des génocides !

      Les crimes de Staline sont inexcusables, mais dire qu’un mort de faim en URSS signifie la même chose qu’un gazé à Auschwitz est tout à la fois une horreur antisémite ET anti-communiste.

      Stéphane COURTOIS mérite le même traitement qu’un Robert FAURISSON.

      G.B.

  • Il y a de quoi avoir vraiment honte ! Cet homme est l’un des agents les plus efficaces de la falcification de l’Histoire. Comment RL s’en justifie ? C’est tout simplement inexcusable, les animateurs de cette radio devraient carrément avouer leur adhésion a ses thèses, plutot que de décridibiliser encore plus les libertaires.

  • Jugez par vous mêmes :

    Extrait de l’interview de Stéphane Courtois au journal « Le Choc du Mois » de novembre 2007
    (journal d’extrême droite fondé par François Brigneau en 1987 : il y en a qui ne trompent pas sur le choix de leurs interlocuteurs !)

    Question : En parlant de pédagogie ...

    A l’heure de la réforme des universités, pouvez-vous faire un point sur l’état de l’enseignement supérieur et sur l’implantation marxiste dans le monde universitaire ? Pensez-vous que la loi sur les Libertés et Responsabilités des universités (LRU) pourrait évincer les marxistes de leurs bastions ?

    S. Courtois : Le problème actuel dépasse de loin le contrôle de quelques bastions universitaires par les communistes. L’ensemble de l’université est dans une situation désastreuse qui tient largement à la persistance d’une idéologie communiste au sens large. D’une part, la prégnance de l’égalitarisme qui refuse obstinément d’admettre que certains sont faits pour les études supérieures et d’autres pas ; or il suffit de constater le taux d’échec en première et deuxième années d’université pour s’en convaincre.

    D’autre part, cet invraisemblable paradoxe : d’un côté les étudiants se plaignent de ne pas trouver de travail avec leurs diplômes, d’un autre côté ils refusent de s’inscrire dans des filières débouchant sur des emplois sous prétexte qu’il faut alors entrer en contact avec le monde de l’entreprise. Il est pourtant connu qu’on ne peut pas avoir en même temps le beurre et l’argent du beurre.

    La loi sur l’autonomie des universités va, je l’espère, débloquer cette situation et faire comprendre aux étudiants où est leur intérêt Elle devrait permettre, à terme de quatre ou cinq ans, de voir se détacher des universités d’excellence d’où seront absents les dizaines de milliers d’étudiants touristes qui s’inscrivent pour avoir la carte d’étudiant et ne viennent jamais aux cours ni aux examens - y compris souvent les boursiers - et où la présidence pourra mettre à la porte les enseignants qui ne font pas sérieusement leur travail.

    Quant au mouvement actuel, il est, comme d’habitude, le fait de l’extrême gauche - ligue communiste révolutionnaire et anarchistes - dont le seul objectif est de faire fermer les facs. Et croyez-moi, je connais la manœuvre : en mars 1970, j’ai fait ferme ! la fac de Nanterre pendant quinze jours. Il suffit de trois ou quatre dizaines de types bien décidés, ça suffit. Gymnastique révolutionnaire qui ne sert qu’à satisfaire l’ego de quelques excités qui se donnent ainsi de l’importance.

  • Radio libertaire organise samedi 19 janvier de 21h à 24h une émission antenne ouverte sur le thème : "Doit on dialoguer avec un ennemi politique ?"

    Le secrétariat de Radio Libertaire

  • Salut à tou.te.s,

    Je suis adhérant à la FA, et je peux vous dire que nous sommes nombreux à la FA à désapprouver totalement cette invitation. Il y a des remous. Courtois n’a rien à faire sur Radio libertaire ! Il s’agit de l’initiative désastreuse d’un animateur de la radio, et elle n’implique pas que l’ensemble de la FA dialogue avec un #### comme Courtois. Il n’y a pas de commission de surveillance des invités à priori sur Radio libertaire et il se trouve qu’ici on se trouve devant le fait accompli par UNE personne qui, visiblement, a perdu toute notion élémentaire de bon sens et ne sait pas très bien où elle habite (politiquement).

    Les animateurs de RL ne sont pas forcément membres de la FA non plus ! La FA n’est pas une structure autoritaire qui a le contrôle total et permanent sur ses membres, nous sommes une fédération.

    Protestez auprès de radio-libertaire et de cet animateur qui réinvite C. le 23/1 (l’émission étant en deux parties), protestez nombreux, mais, SVP, avec fermeté mais retenue (cad sans insultes grossières) et sans amalgamer tous les groupes de la FA dans une initiative radiophonique qu’ils n’ont jamais eu.

    Un exemple. J’ai été dernièrement présent à un débat-projection il y a peu sur l’Espagne libertaire qui a attiré outre les anars du coin pas mal de communistes et surtout d’ex-communistes. Le dialogue a eu lieu, ainsi que des divergences fermes d’analyses, mais on a quand même pu discuter et prendre la collation ensembles sans hurlements ni claquement de portes. Un partisan de Franco aurait été mis dehors !

    L’alliance foireuse de certains anars (le sont-ils vraiment ?) avec des crapules de droite-extrême voir avec n’importe qui contre le communisme n’est pas le fait de la FA. Mais il y a des égarés, des qui se trompent, des qui se croient anar mais qui sont plutôt "libertariens" comme on dit aux USA. Et chez nous on a du mal à mettre les gens dehors quand ils passent certaines limites.

    O.

  • Quelle ordure ce courtois. Vraiment puant. Oser mettre le Communisme dans le même sac que le nazisme et le fascisme !!! Ca me dégoûte ! Les nombreux militants ouvriers Communistes, sincères, qui ont donné leur vie pour un idéal autre que le capitalisme, ou l’humain occupe la place centrale, et qui la donnent encore seraient donc de vulgaires monstres ? Monsieur Courtois, vous êtes un défenseur du système, des exploiteurs, une crapule.