Strauss-kahn... Marine Le Pen... Mélenchon...

Les médias à haute dose nous parlent sans arrêt de ces trois noms comme relève à Sarkozy le pétainiste.

Strauss-kahn : un candidat muet , gros , plein de rides , incapable d’être un espoir pour les travailleurs sauf pour les élites coupés du peuple .

Marine Le Pen : elle adapte le discours frontiste au social pour ratisser les déçus populaires du sarkozisme tout en gardant bien au chaud le discours de son Père sur l’immigration sauvage qui tue le destin national. De plus la bande des 4 (RPR-UDF-PS-PCF) des années 80 et 90 vitupérée par Jean-marie Le Pen en son temps est remplacée par l’UMP-PS oubliant les communistes . Il est vrai que quand on veut flatter l’électorat ouvrier il vaut mieux ne pas trop se montrer anticommuniste . En tous cas la dame commence à séduire les médias et aussi une partie des élites bourgeoises .

Mélenchon : Ce militant à la langue bien pendue dérange le microcosme avec un talent de tribun reconnu. Les médias veulent l’imposer comme le candidat naturel de la gauche de la gauche en cadenassant une candidature communiste comme Chassaigne et même un candidat possible du NPA.

Chacun sait que les milieux populaires ne lisent pas les journaux et que leur seule information est réduite à l’audio-visuel maîtrisé par les valets du capital. Le combat militant avec nos petits tracts et nos affiches reste la seule manière de contrer le raz de marée des radios-télés de la bourgeoisie.
Pourtant la crise du capitalisme peut nous aider à sortir de cet étranglement de propagande qui à force d’être seriné sur les ondes n’est plus entendu par lassitude des masses confrontées au quotidien de la misère. Chacun comprend bien dans la militance révolutionnaire que cette crise du siècle est du pain béni pour nos idées de changement de société et que nous devons comme les bolchéviks en 17 saisir notre chance pour renverser le capitalisme. Le rigueur imposée en Europe capitaliste fait monter les luttes sociales et le besoin d’autre chose et les succès électoraux des extrèmes-droites sous diverse appellation nous montrent malheureusement un choix populaire sans issue progressiste. Il nous faut donc ajuster notre stratégie à la base du peuple pour qu’il fasse "le bon choix" sans délégation de pouvoir.

Il faut l’aider à comprendre en France que la 5ème république monarchique est révolue , que ses institutions sont vétustes et incapables d’apporter le changement nécessaire . Par les luttes sociales partout nous pouvons abattre le système capitaliste sans attendre une élection qui détournera la volonté de changement vers le néant de réformes vers le capitalisme vert-coopératif ou noir.

Les trois noms proposés par les médias ne sont qu’une mascarade de changement et la seule possibilité qu’à le peuple de s’en sortir c’est de se saisir du pouvoir par toutes formes de moyens qu’il inventera par la lutte de classe dans les prochains mois sans attendre la fameuse Présidentielle mortifère et inutile.

La crise du capitalisme est si violente et immaîtrisable que nous pouvons transformer les médias en coquille vide idéologique. Avec un front populaire massif et en action permanente nous pouvons gagner enfin notre "croiseur Aurore" tout comme les bolchévik de la première heure. Après il faudra construire et là ce sera une autre paire de manche avec des personnalités qui voudront prouver leurs capacités de gouvernants.Et là il faudra mettre tous les gardes-fous nécessaires pour éviter les dérives de pouvoir bureaucratique qui ont tant fait de mal à L’URSS. Inventer le communisme c’est une tâche exaltante mais en même temps complexe et pleine de danger futur si le peuple redevient spectateur après la révolution tant souhaitée. La création collective est plus difficile à mettre en place que la création individuelle propre au capitalisme. L’avenir de l’humanité pourtant est dans cette voie pour résoudre toutes les plaies de la planète.

Strauss-kahn-Marine Le pen-Mélenchon sont loin de tout ça car leur vison historique s’arrête à eux-même et les médias propagandistes qui les popularisent ne sont que des poubelles sans recyclage et sans odeur attrayante.

Bernard SARTON ,section d’Aubagne