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Suite appart de Lepaon (Article du Canard du 05/11/2014)

par arnold

Publie le mardi 4 novembre 2014 par arnold - Open-Publishing
15 commentaires

Un camarade permanent fédéral de Montreuil me transmet à l’instant le papier du Canard à paraître demain intitulé :

L’appartement de Lepaon truffé de bobards

« Le Canard enchaîné » – mercredi 5 novembre 2014

DEVANT les 300 membres du comité confédéral national de la CGT réunis le 4 novembre, Thierry Lepaon a avoué… les fautes des autres. Le montant des travaux réalisés dans son appartement niché à l’orée du bois de Vincennes ? Il l’a « découvert par la presse ». L’ordre de paiement ? Il a été signé par « une seule personne ». En clair, le trésorier, Eric Lafont, qui fait figure de bouc émissaire idéal. Passer aux aveux devenait urgent. Les fédérations ne se sont pas bousculées pour défendre les folies immobilières du patron. Même l’« Huma », dans un article très sage, a fait profil bas. Quant aux camarades de FO, ils ont mis leur grain de sel dans la plaie, en affirmant que leurs propres dirigeants n’avaient droit, eux, qu’à de modestes studios ou deux-pièces.
Et, précision dont chacun appréciera la délicatesse : le tout déclaré au fisc et à l’Urssaf. C’est beau, la confraternité syndicale… Lepaon avait aussi une autre bonne raison de crever l’abcès : depuis une semaine, la CGT a raconté beaucoup de bobards (voir ci-dessous). Et la direction du syndicat ne pouvait expliquer aux camarades ce qu’elle était allée faire dans cette galère immobilière sans reconnaître, au minimum, une erreur. Pourquoi diable ne pas avoir loué un appartement où Lepaon n’avait plus qu’à poser ses valoches ? Les agences immobilières en regorgent. Et pourquoi avoir engagé plusieurs mois de coûteux travaux, d’abord chiffrés à 130 000 euros par le trésorier, puis à 105 000 par Lepaon ? Le tout sans prendre la peine de négocier la moindre ristourne de loyer auprès du propriétaire. On a connu les représentants du prolétariat moins conciliants avec la petite bourgeoisie possédante…

Cette folle histoire aura fait deux perdants : la CGT, qui a réglé une facture extravagante, et son chef, qui en paie, malgré son discours acrobatique, le prix politique. Mais aussi deux gagnants. D’abord, la petite société chargée de la rénovation, qui n’a pas lésiné sur les tarifs et a doublé son chiffre d’affaires. Ensuite, le proprio, qui se retrouvera, à l’issue du bail, avec une rénovation complète qui ne lui aura rien coûté. À la tribune du comité national, Lepaon a rappelé, avec des trémolos dans la voix, sa devise : « Honnêteté, loyauté, transparence. » Ça sonne mieux, en effet, que « truanderie, traîtrise et opacité » !

« TOUT était à refaire ! » C’est l’argument massue martelé, la semaine dernière, par le trésorier de la CGT, Éric Lafont, pour expliquer au « Canard » la petite fortune dépensée par le syndicat pour aménager le coquet pied-à-terre de son patron, Thierry Lepaon. « Effectivement, nous avons remis l’appartement à neuf », a renchéri le même Lafont sur Europe 1 (29/10). Le logement loué à Vincennes aurait donc été délabré et quasi inhabitable quand le syndicat a signé le bail, au printemps 2013… Problème : « Le Canard » a découvert que le logement « à refaire » venait tout juste d’être refait par le propriétaire ! Pas une rénovation de haut standing, mais un coup de peinture blanche passé sur les murs, une moquette neuve et des meubles Ikea posés dans la cuisine. « C’était parfait pour un jeune couple », résume le proprio. Mais, visiblement, pas pour le secrétaire général d’un vieux syndicat ouvrier !
La CGT a donc entrepris de faire poncer la peinture fraîche pour redonner un coup de pinceau plus soigné. Elle a fait arracher la moquette neuve pour installer un parquet flottant, plus seyant. Et a tout rénové, du sol au plafond…

Cadeau prolétarien

Mais Éric Lafont n’en est pas à une carabistouille près. Le trésorier avait aussi affirmé au « Canard » que le prix des travaux avait été compensé par une baisse des loyers. C’est un joli bobard. « Il n’y a eu aucune compensation », confirment et l’agence immobilière qui s’est occupée de la location et le proprio.
Autre découverte : le logement mesure en réalité 79 m2 et non 120 m2, comme l’a d’abord laissé croire la direction de la CGT à quelques cadres qui s’interrogeaient sur le montant des travaux. Pour 79 m2, les 2 000 euros de loyer ne représentent donc pas du tout la « bonne affaire » que revendique la CGT. C’est juste le prix du marché. L’appartement était proposé à ce tarif-là dans la vitrine de l’agence. Trois candidats s’étaient alors fait connaître.
C’est la CGT qui a remporté le morceau, grâce à la liste des travaux qu’elle comptait réaliser à ses frais. Le devis, révélé la semaine dernière par « Le Canard », avait été soumis à la copropriété pour information. Autant dire que les propriétaires, un frère et une sœur, ne s’étaient pas fait prier pour lui signer un classique bail de trois ans...
Autre gagnant du loto cégétiste : l’entreprise AD Peinture, qui a vu son devis de 149 995,13 euros – près de 105 000 euros de travaux et 45 000 euros de fourniture de mobilier – approuvé et signé par le trésorier de la centrale syndicale. Cette boîte minuscule, qui salarie deux personnes et affiche 239 900 euros de chiffre d’affaires pour 2013, a déniché, ce jour-là, son contrat du siècle. Spécialisée dans les « peintures décoratives, patines, faux bois et marbre, stucco, pochoirs et fresques », cette entreprise artistique s’est transformée, le temps des travaux, en société de plomberie, d’électricité, de maçonnerie et de fourniture d’électroménager…
Les prix qu’elle a alors pratiqués sont affolants. Pas besoin d’être un grand bricoleur pour découvrir que le coût de certains postes de travail aurait pu être divisé par deux ou par trois. Exemple : la réfection des WC. Le petit coin de Lepaon recèle pour 4 453 euros de fournitures ! Dont 1 397 euros pour une cuvette classique (sans travaux de plomberie) et 1 595 euros de « lave-mains ». En prime, 689 euros pour « le porte-papier mural avec couvercle, le porte-balai mural et le porte-serviettes à deux bras mobiles ».

Un trône que s’est offert le roi de la CGT, ou une relance militante de la consommation ?

Hervé Liffran et Christophe Nobili

Messages

  • Le volatile déchaîné ne mentionne pas encore la fausse facture ? Gageons que ce sera pour la semaine prochaine, vu qu’un croquignolet feuilleton assure des ventes en hausse !
    En attendant, attaqué par le palmipède qui en fait ses choux gras, LePaon ni ne braille ni ne criaille : même le CCN en est tout coi, sinon con selon Arnold ? Bonjour la claque aux toutes proches élections, Madre de Dios.

  • C’est sûr, pour ces tarifs je fais le voyage à Paris et je facture deux fois moins.
    à 60€ le m2 de parquet c’est ok.
    Mais on fait beaucoup mieux dans le Vercors : des nichoirs pour les zoiseaux à 300€ pièce (sans garantie décénale ni bilan thermique), des bancs à 1500€ HT et des tables tables à 3000€ HT pièce pour que les touristes (qui apportent leur bouffe et ne rapportent rien aux locaux) ne se mouillent pas le cul dans l’herbe... et j’en passe.
    voté à l’unanimité par toutes les Communes concernées, on s’en fout parce que c’est financé à 80% par la Région... et qui c’est qui finance la Région ?

  • certes, mais ce qui me posait le plus de problème était la taille de l’appart : 120 m2 (du luxe impensable pour un syndicaliste...).
    Or -pan sur le canard et ceux qui le croit aveuglément- l’appart ne fait pas 120m2 mais 79 m2, ce qui me paraît cette fois-ci très acceptable.

    Après les 105000 euros de dépense, ça reste très choquant...

  • Une fois de plus, je "sors de ma réserve", tant ce sujet me semble entrainer des réactions qui me "dérangent" y compris venant d’amis proches , ici

    Je vais donc résumer mon sentiment communiste, au sens que nous donnons aux "fondamentaux" de la Lutte des classes

     LE canard enchainé : Bien entendu qu’il n’est pas plus outil d’union anti capitaliste..que ne l’était le" MONDE"quand lePCF..prétendit que le rapport"attribué" à Kroutchev-concernant les crimes de Staline- était plus que douteux.alors que la délégation du PCF au 20°Congrès du PCUS avait eu la traduction de ce document et savait qu’il révélait l’horreur du stalinisme

     -L’argument ridicule de :ça fait X euro ou fraction d’euro par adhérent
    Si je comprends bien , certaines datchas d’apparatchiks "popoffs" ramenés aux millions d’adhérents du PCUS..c’était que dalle..!!
     :)

    Reste pour moi le FOND

     Les travaux d’un appart de fonction ..nous révèle que lorsque la"fonction" de secrétaire général de la CGT et du même acabi tque celle du secrétaire dela CFDT,
    ... que l’organisation de CLASSE et de masse est géré par des"chefs" à la masse " à force de piétiner les statuts de la Cégèt, sans aucune" classe", .............TOUT est "logique..

     Un Le DUIGOU est recyclé (je n’ose pas faire le jeu de mots avec ce que ce terme évoque en matière de tri sélectif..des"ordures"), dans des conditions ahurissantes.

    .Ancien directeur divisionnaire des impôts, puis négociateur pour les retraites à la CGT, il a été promu conservateur des hypothèques à Corbeil-Essonnes (Essonne), l’un des postes les plus hauts placés de Bercy.
    Avant de rejoindre...des hauts lieux de la Lutte...des Places !

    Je cite..l’ex ministre Pc, LE PORS , lui remettant la légion d’HONEUR(sic)

    http://anicetlepors.blog.lemonde.fr/2012/01/31/remise-de-la-legion-dhonneur-a-jean-christophe-le-duigou-montreuil-30-janvier-2012/

    2004 - 2005 : membre de la mission conduite par Jean-Louis Beffa visant à définir les conditions d’une bonne relance de grands programmes scientifiques et technologiques
     -2005 - 2008 : membre du conseil de surveillance de l’agence d’innovation industrielle dont il sera le VP
     depuis janvier 2009 : membre du comité d’orientation du Fonds stratégique d’investissement

    Ce qui prouve que le Capital lui pardonne d’avoir échoué -contrairement aux autres syndicats européens , y compris les CCOO d’Espagne) dans son forcing pour obtenir un OUI au TCE en mai 2005,

    Puisque par ailleurs, lui et la bande d’"économistes réalistes"..montent au créneau_en lien avec la Tribu des Boccara-Dimicoli-pour enterrer toute alternative crédible d’appropriation sociale des Moyens de Production et de peiuvre de la Finace

     -Thibault :

    "fils" d’un Viannet qui a flingué le syndicalisme de classe, en lien permanent avec HUE, démonétisant complètement le PC..et surtout en le coupant des masses pour que"communisme " devienne un mot signifiant" archaisme",

    ..Thibault , qui connait la saveur du Whisky de SOUBIE, conseiller deSarko....lui, ............se retrouve aujourd’hui..au poste prévu, en Grand Commis de la Collaboration active

    Un article annonçait cette "retraite" dorée

    http://www.lopinion.fr/12-juin-2013/exclusif-bernard-thibault-tentation-geneve-1001

    l’ex leader syndical est en piste pour rejoindre le bureau de l’Organisation internationale du travail. Un poste qu’il pourrait prendre en 2014. Après quatorze ans à la tête de la CGT, Bernard Thibault vise un siège au sein du collège « travailleurs », dont les membres sont traditionnellement désignés par un processus informel de cooptation entre organisations syndicales. Or, le mandat du délégué actuel, Yves Veyrier (FO), à Genève depuis 2008, arrive à expiration à la mi-2014. Cette fois-ci tout le monde semble d’accord pour dire que c’est le tour de la CGT, qui n’a plus occupé pareil poste depuis Léon Jouhaux.

    Le timing serait parfait pour Bernard Thibault. Depuis qu’il n’est plus secrétaire général, il n’occupe plus de bureau au siège de la CGT, à Montreuil. De sources syndicales, il reste salarié comme cadre à la SNCF, où il a fait toute sa carrière. Mais en janvier prochain, il atteindra 55 ans, ce qui lui permettra de faire valoir ses droits à la retraite en vertu du régime spécial des cheminots. Thibault s’est toujours intéressé aux questions internationales -avant de passer la main, le leader ne ratait jamais une manifestation européenne.

    Parallèlement à ce poste - défrayé mais non rémunéré - à l’OIT, il songe à former des responsables syndicaux au sein de la Confédération européenne des syndicat

     -la médiatisation de l’appart :

    Savoir qu’aujourd’hui, un mec comme le Paon a besoin de120mètre carrés rénovés aux portes de Vincennes, qu’il touchera 2200 euros sans avoir à payer son loyer, OUI...c’est à gerber, selon moi !

    C’est intolérable, c’est un coup bas , sous la ceinture, porté aux militants qui savent eux, autant que moi, ce que "côute" l’engagement sans compromission avec l’adversaire de classe.

     Oui, quels que soient les auteurs des"fuites", ssi cela provient de nos rangs, c’est une double connerie !

     UN : Personne, salarié ou chômeur,... n’a à gagner à une défaite de la CGT aux élections professionnelles qui se profilent

    DEUX : Le paon "victimisé", c’est, je le répête, la miseen place objective du "cordon sanitaire" "

    "Touche pas à mon Le Paon"

    Avec un coup comme ça, va essayer, comme je l’ai faiten interne et publiquement de dénoncer la cohérence entre la stratégie de démobilisation pour cause d’abandon des fondam
    entaux de la LDC..et les métastases de ce cancer de "Collaboration indigne"
    "On "te tombe alors dessus :

    "Tu hurles avec les loups" te rétorquera-t-on..pour peu que tu t’insurges contre l’interview au ’nouvel Economiste" , à la réaction del e Paon "en érection socialisante..quand il voit dans laMère AUBRY....un signe de possible inflexion de la gouvernance P.S !!

    Et si tu réponds comme moi« " se taire sous prétexte de ne pas hurler avec loups..c’est condamner la Classe ouvrière au"silence des agneaux" »

    .................alors....gare à toi.

    Je sais de quoi je parle !

    Conclusion :

    "Le courage, c’est de chercher la Vérité et de la DIRE"rappelait Jaurès dans son premier édito de l’Huma en 1904

    Trotsky affirme dans un texte que" la Vérité est TOUJOURS révolutionnaire"

    Je partage.

    La meilleure façon de "baiser" le Canard ,n’ est pas de lui courir après pour luit tordre le coup

    Agir pour que les le paon et autres directions fédérales, départementales aient des insomnies dans leur appart’ de fonctions ou pas, c’e

    implique de MOBILISER..., faire débattre, DECIDER de formes de LUTTES, dans l’entreprise, avec les retraités, avec des Comités de chômeurs..

    C’est ce qui, étant inpportable au K, à ses relais d’anesthésistes du mouvement ouvrier, qu’ils "bossent" àMontreuil ou pointent placeduColonel Fabien,
    .................c’est cela qui aidera à rendre impossible le maintien à leurs "fonctions liquidatrices" avec ou sans "appartement pour CES FONCTIONS", à la tête de la CGT.

    Le canard enchainé, le Paon , le Ps, Gattaz , tous ont intérêt à ce que cette" affaire" ne soit pas retournée contre ceux qui l’ont "initié" ..y compris si c’est un coup pour casser le début de contestaiton qui s’instaurait dans les instances dela CGT..
    Dans ce cas....un canard et un (le)paon ont pu avoir des"complicités" de volatiles...

    Du moins selon moi

    A.C

    • le canard a perdu des plumes : finalement l’appartement ne ferait pas 120 m2 mais seulement 79 et le montant des travaux de rénovation annoncé dans un premier temps à 150000euros puis à 130000 ne s’élèveraient finalement "qu’à " 105 OOO EUROS .

      Mais ce qui reste exact c’est le deni de démocratie qui a conduit à une telle dépense , sans compter le paiement avec nos cotisations d’un loyer de 2000 euros , car LE PAON lui même dans son discours devant le CCN reconnait qu’aucune instance n ’ été informéEE et n’a validé cette dépense !!!

      Pour LE PAON il s agit d une erreur collective , mais de qui parle t-il , des syndiqués ? du CCN ? du bureau confédéral ? NON puisque personne n’a été consulté , cette erreur collective est en fait celle d’une ou deux personnes dont LE PAON qui agissent comme ci la CGT leur appartenait tant ils ont pris l habitude de décider seuls dans tous les domaines mais surtout dans ce qui me semble le plus grave de violer les statuts de la CGT en abandonnant une ligne de classe alors qu’il n ’ont pas reçu de mandat pour celà et que les statuts de la CGT indiquent toujours qu ’elle est une organisation de masse et de classe ... qui a été consulté pour que LE PAON déclare au nom de la CGT que patrons et salariés vivent dans la même communauté , l entreprise et qu’ils ont donc des intérêts communs , qui a t-il consulté pour écrire dans ENSEMBLE qu il n yavait plus depôle syndical de combat ...

      Devant le CCN LE PAON s est est pris à ceux qui dans la CGT milite en interne et à l extérieur pour dénoncer une ligne LE PAON qui selon lui n’existerait pas , ils les accuse de saboter la CGT et d être complice du patronat et appelle a resserer les rangs selon la doctrine de la défense de la forteresse assiégèe

      et bien qu’il ne compte pas sur moi , car le vrai responsable de la campagne menée contre la CGT , c est lui et la direction confédérale qui à l insu de leur plein gré ont commandité ces dépenseS , et pour ce qui concerne les critiques contre la ligne LE PAON , non seulement les camarades n affaiblissent pas la CGT car ils sont à la tête des luttes tandis que la direction confédérale négocie la régression soicale et freine des quatres fers pour que le mécontentement se dilue dans des actions de paille .

      Non seulement ces camarades ne sont pas des traitres , mais ils sont l’honneur de la CGT ...

      THIERRY LE PAON aura beau faire et beau dire , il ne trompe plus grand monde dans la CGT , mais il est toujours secrétaire général et il a même le culot de dire dans la presse qu’il ne voit pas pourquoi il ne solliciterait pas un second mandat puisqu’il ne se sent pas contesté dans la CGT , alors pourquoi cette déclaration devant le CCN , déclaration qui d ’après mes antennes à été plutôt fraichement accueilli .

      Raison de plus pour ne pas se laisser intimider , il faut poursuivre le combat dans la CGT pour que celle ci demeure un syndicat de classe et recentre son activté sur l’ action , les luttes y compris la grève génerale , et pour celà il faut à tout les niveaux exiger le respect de la démocratie syndicale pour isoler les apparatiks qui vivent de nos cotisations et les éliminer au prochain congrès .

    • "le canard a perdu des plumes : finalement l’appartement ne ferait pas 120 m2 mais seulement 79 et le montant des travaux de rénovation annoncé dans un premier temps à 150000euros puis à 130000 ne s’élèveraient finalement "qu’à " 105 OOO EUROS ."
      le canard a joué son rôle et apres il précise ,sinon on aurait rien su des turpitudes de la hierarchie apparatchik de la CGT.

      mais effectivement c ’est sur sa ligne réformiste que Le paon élu par la majorité des syndiqués cgt tout de même doit être jugé,le coup de l’appart vient juste éclairer la valeur humaine de cet individu et de ses sbires

  • Le problème , me semble t’il, n’est pas tellement la réfection d’un logement de fonction ou certes des erreurs ont été commises . la réfection d’un logement en location par exemple ou bien sa situation loin des ouvriers . Le prix ne semble pas exorbitant .Ce qui est grave , c’est que cela vienne du plus haut responsable de la CGT ! 105.000 euros pour un dirigeant du MEDEF cela ferait sourire ! Mais à la CGT ou, pour l’immense majorité des adhérents cela constitue une véritable fortune, ça la fout mal . Si T. LEPAON veut rendre service à la CGT , il n’a pas d’autre solution que de se retirer ou en tous cas de ne pas se représenter . Ce serait tout à son honneur !

  • Heureusement que nos Kamarades de FO et de la CFDT compatissent à notre malheur, ne tapez pas trop sur la tête les gars ça va être votre tour, quelque chose me dit que cette pagaille médiatique va durer jusqu’aux résultats dans la fonction publique... Hum on fait les paris ?

  • pour INFO

    j’ai déposé sur le comptoir demon Bistro, grâce à l’envoi demon Camarade etAmi Canaille le ROUGE, à la fois la déclaration de le PAON devant le CCN et l’analyse de mon copain

    http://nepasbaisserlesbras.forumactif.com/t952-derriere-la-facade-du-logement-de-le-paon

    On peut(c’est mon cas) ne pas partager quelques points de vue de cette position

    Elle a un mérite :

    Eclairer le débat d’un point de vue de classe incontestable(on connait l’engagement de ce militant contre la ligne de collaboration (made in France et in Bruxelles)

    C’est dire qu’on peut estimerqu’il "tord le bâton" , on ne saurait l’accuser de manséitude pour le secretaire général de la CGT

    Je livre son dernier billet pour ceux qui ont tort, selon moi, de ne pas ^tre abonné à sa"liste".
    Canaille précise en me passant son billet :

    .Pas certains que cela satisfasse tout le monde mais je garde mon sillon en le creusant plus profond. Je serai un inquisiteurs pour certains un laxiste ou autre ailleurs .
    la question c’est quand même qu’un panier de crabe mobilise l’énergie alors que l’urgent c’est l’action.
    C’est pour cela que ce soir sur mes p@ges je précise ainsi mon cap

     :

    Rien ne serait pire pour les travailleurs que les débats sur les options du syndicalisme se fassent à partir de questions qui certes regardent tous les syndiqués et ne sont pas qu’anecdotiques, mais ne viennent pas sur le fond pour dire de quelle organisation les travailleurs ont besoin pour se défendre et ce qu’elle propose pour effectivement organiser ce combat.

    Canaille le Rouge a trop de coincé dans la gorge la façon dont les luttes du printemps dont celles des cheminots (mais pas qu’eux) ont derrière des mots été sacrifiées à des calculs d’appareils (tous représentés au sein du bureau confédéral) quitte à laisser Tony Valls jouer à Manuel Thatcher sans appeler aux ripostes et élargissements indispensables.

    Dit autrement, débattre si c’est à Vincennes ou à Bagnolet que doit habiter le secrétaire général de la CGT est-il plus important que de regarder comment rassembler les colères pour combattre efficacement le capital et toutes les forces à son service ?

    D’autant que dans les deux villes évoquées plus haut habitent certes avec des densités différentes mais tout aussi respectables quelques camarades au moins aussi rouges que le parisien Canaille le Rouge, militants de la CGT qui en groupes, en blog et publications, en discussions et manifestations ne sont pas les derniers à dire ce qui ne leur plait pas dans certains choix de la CGT comme ils sont présents dans ses initiatives de luttes et à jour de leurs cotisations.

    Notons au passage que si la CGT avait comme il fut une époque usé de moyens détournés pour trouver un logement au secrétaire général dans le parc social de la petite couronne, nombre de ceux qui depuis leur HLM ou équivalent de la ville de Paris dissertent depuis une semaine dans les colonnes diverses sur "la crise de la CGT" n’auraient pas manqué de faire un procès torquemadesque de même nature.

    La question du complot mérite par contre d’être examinée. Pas du point de vue d’une paranoïa contagieuse, mais du point de vue du fonctionnement au regard des orientations.

    Pour Canaille le Rouge ce sont les modalités de la construction du bureau confédéral et de la CE qui montrent des failles dès lors que les contenus revendicatifs ne sont plus la pierre angulaire de l’activité revendicative. La question de la place prise par le logement de fonction est révélatrice à la fois de ces failles et des approches tactiques plutôt que de la détermination des bases et contenus de rassemblement.

    La Canaille le réaffirme. Ce genre de pratique est révélateur d’un sérieux malaise tant celui ou celle, voir ceux qui trouvent moyen d’exploiter ce filon médiatique n’ont depuis le congrès de Toulouse pas pipé mot à propos d’autres prises de position discutables du SG.

    S’ils n’ont rien dit alors et agissent maintenant de cette façon, c’est soit qu’ils partagent les déclarations contestables soient qu’ils ne sont pas à leur place dans leur responsabilité pour user de moyens dilatoires plutôt que de poser dans les instances les vraies questions qui se posent aux syndicalistes.

    Renouvelons l’interpellation ; un an d’événements en Europe et dans le monde où le syndicalisme tel que voulu par la CES et la CIS terni l’image de la CGT qui ne les conteste pas. De l’Afrique du Nord à l’Ukraine au secours du pire, en Amérique du Sud contre les peuples, ici avec les plans antisociaux de la troïka, nos explorateurs en devis, là, se taisent. Ils sont donc aussi contestables (et de ce point de vue à fortement à contester) que celui qu’ils mettent sous le feu des projecteurs.

    Deux ans de reniement des promesses du candidat pour lequel la direction de la CGT n’a pas ménagé ses efforts pour qu’il sorte victorieux du second tour de la présidentielle et pas de dénonciations caractérisée de la nature droitière de la politique du pouvoir mise depuis en œuvre. Tous se taisent c’est donc bien que le prix du m2 de carrelage est une diversion qui évite que soit poser la question de fond sur ce que doit faire et proposer la cgt, autre que des rendez-vous où, cela devient lassant, ceux qui y appellent sont de plus en plus absent de la tête du cortège comme il ne sont plus connus des CE de leur propre syndicat si tant est qu’ils en aient encore un.

    La Canaille considère que le patronat est l’ennemi du monde du travail, Thierry le paon a déclaré le contraire. Pour dire son désaccord avec Th. Le paon, Canaille le Rouge ne ressent pas le besoin d’aller alimenter la presse à partir du prix du rouleau de papier peint. Il semble que pour certain cela soit leur piste.

    Par contre, le débat sur les pratiques et les désaccords ne peut et ne doit rester affaire de coursives. À force de les arpenter sans passer par la salle des machines ou la passerelle pour lesquelles ils ont été désignés, non seulement ils perdent le cap quand c’est sur le pont qu’il faut être surtout quand on est dirigeant(e), mais ne savent plus le tracer ni même lire une carte autre que de visite.

    C’est peut-être pour cela que la peur des grains a tant saisi certains qu’ils restent confinés dans la tour confédérale.

    Au moment où ces lignes sont alignées, Canaille le Rouge ne connait pas les conclusions des travaux du CCN. Il est impatient de les connaitre et de les connaitre à l’identique des connaissances dues à tous les syndiqués. Certes, la lettre annoncée du SG, mais pas que. Connaitre aussi la nature et le fond des débats et les raisons des choix qui ne manqueront pas de nous être présentés.

    L’occasion de mettre à jour le site du Peuple qui est toujours l’organe officiel de la CGT et qui statutairement "publie en références l’ensemble des positions officielles de la CGT", nous dit le site confédéral, mais qui aurait lui aussi à l’occasion besoin d’un sérieux coup de réhabilitation intégrant une vraie mise en conformité tant son accès est à ce jour impossible. Ce sera l’occasion de montrer que la lecture du Canard Enchaîné n’est pas le passage obligé pour un syndiqué de la CGT pour savoir ce qui se passe dans son organisation.

    • Au sujet du site confédéral , j ai à plusieurs reprises ainsi que mon syndicat posé des questions , fait des propositions , JAMAIS DE REPONSE ...
      J’ ai donc téléphoné pour avoir des explications , outre qu’ il semble difficile d ’avoir un responsable de ce site quand j’ ai enfin pu avoir quelqu’un en ligne la réponse à été identique à celle de LE PAON sur son appartement : on n est pas au courant , j’ ai alors répondu que maintenant ils l’étaient et que j ’espérais donc dorénavant avoir des réponses , sinon à quoi sert un forum ?

      A ce jour rien n ’ a changé le forum ne fonctionne pas ou alors seulement pour les cireurs de pompes ( à vérifier) , curieuse conception du dialogue et de la démocratie syndicale , pas étonnant que las de ne pas être entendu certains miltants utilisent des médias comme le CANARD pour faire passer des messages à une direction autiste et droite dans ses bottes réformistes ...

      Tant pis si cela choque certains camarades , ce n est pas moi qui jetterais la pierre à ceux qui ont organisé ces fuites , et ceux qui avancent que cela concourt à la anticégétisme je réponds que les responsables sont ceux qui ont utilisé scandaleusement l’argent de la CGT à leur profit c est à dire LE PAON et les gestionnaires à sa solde et que de tout façon affaire LE PAON ou pas l’ anticégétisme est permanent et que les meilleurs anti combattants de cet anticégétisme ne se trouvent pas à la direction confédérale .( voir les grèves récentes à la SNCF ou le dénigrement anti CGT a atteint son paroxisme)

      On ne me refera pas le coup de la forteresse assiégèe à la CGT , j ai déja donné au PCF et chacun peut constater que ce fût une erreur .

  • Décidément, l’appartement fait plus parler que la manif en Belgique et le Luxleaks qui a bien énervé les manifestants. Lamentable.

  • la FSC communique

    CGT : transformer une mauvaise passe en crise salutaire !

    l’"affaire Thierry Lepaon" donne lieu à une incontestable opération contre la CGT au travers de la mise en cause de son secrétaire général à un mois d’importantes élections dans la fonction publique (5 millions de salariés concernés).

    C’est que par-delà ceux qui actuellement en ont la direction, par delà les orientations prises il y a une vingtaine d’années, par son histoire et par les traditions de lutte qui la marquent en particulier dans ses bases et dans nombres de ses structures, la CGT demeure aux yeux de nombreux travailleurs une référence et un bouclier contre l’offensive généralisée de régression sociale du pouvoir, du MEDEF et de l’Union européenne.

    C’est dire que nous appelons à déjouer cette opération et à renforcer l’influence de la CGT.

    Cette opération qui semble trouver sa source en interne illustre par ailleurs les luttes qui opposent différents clans sur des bases qui ont plus à avoir avec des règlements de compte personnels et des ambitions qu’au sain et franc débat que nous appelons de nos vœux.

    Pour sa défense T. Lepaon au dernier CCN développe un certain nombre d’arguments qui nous paraissent recevables en ce qu’ils révèlent les déformations médiatiques (choix du lieu par proximité, surface de l’appartement, montant des travaux) et la volonté de nuire en continuant à promouvoir un "tous pourris" dont on sait bien à qui il profite.

    Nous ne nous délecterons donc pas de détails plus ou moins croustillants comme "nos " médias ont pris l’habitude de s’en délecter au travers de "faits divers " qui comme le disait si bien Pierre Bourdieu "font diversion " afin de masquer l’essentiel de ce qui est en cause. Nos journaux télévisés en offrant tous les jours la déplorable illustration.

    Force est cependant de constater :

    le traitement à part de dirigeants de premier plan constitue un symptôme inquiétant et non une simple erreur banale qu’il suffirait de corriger à la marge.

    C’est en effet en dehors de toute information et concertation collective que sont prises d’importantes décisions qui engagent les finances de l’organisation loin des exigences égalitaires longtemps en vigueur dans le mouvement ouvrier, gage de la confiance dans les dirigeants.
    Loin de toute transparence.

    Force est aussi de remarquer :

    la mutation réformiste opérée il y a une vingtaine d’années va de paire avec une institutionnalisation et un financement qui marginalisent le rôle des adhérents et crée des comportements chez un certain nombre de dirigeants pour qui ce n’est plus l’expérience et la pratique du terrain qui compte, mais la capacité à être apprécié des patrons, de la puissance publique et des élus politiques !
    Que dire par exemple du rôle du Conseil Économique Social et Environnemental qui outre une forte rétribution mensuelle des élus (plus de 3700 euros et au passage qu’en est-il du reversement à l’organisation de ces indemnités ?) sert de SAS d’attente et de lieu de reclassement, de très nombreux dirigeants de premier plan y ayant appartenu ou y appartenant (A. Obadia, Lydia Brovelli, Gérard Alezard, T. Lepaon, M. Dumas …).

    En n’oubliant pas que c’est dans ces lieux que se nouent les contacts directs entre responsables syndicaux, dirigeants politiques et patronaux (MEDEF) et grands patrons.

    Au point que des rapports au diagnostic partagé en sont issus comme c’est le cas du rapport cosigné en juin 2012 par T. Lepaon et Jean-Marie GEVEAUX, président UMP du conseil général de la Sarthe préconisant l’expérimentation de l’ouverture à la concurrence des TER !

    A partir de ces constats il est effectivement plus que temps de remettre de l’ordre dans la maison, en profondeur !

    Qu’est-ce qui est donc finalement en jeu dans la CGT ?

    Dans son argumentation au CCN des 3 et 4 novembre, T. Lepaon :

    concernant l’aspect financier, il reconnaît une faute collective, ajoutant : "Cette opération visant la CGT révèle des failles majeures dans le fonctionnement interne de prise de décisions de notre maison" reconnaissant que "Les arbitrages et la décision finale, qui engagent le budget de la confédération n’ont été ni débattus ni validés par une instance ".

    Comme solution immédiate il préconise le recrutement d’un Directeur administratif et financier.

    concernant le fonctionnement de la direction confédérale après avoir réaffirmé la volonté de "Faire vivre notre démarche de proposition, de contestation, d’action et de négociation" il "considère que nous avons un problème de fonctionnement du Bureau confédéral qui handicape notre capacité collective" et envisagé de rencontrer individuellement chaque membre de l’actuel Bureau confédéral, il préconise le "renforcement de notre Bureau actuel par deux membres supplémentaires, une femme et un homme, issus d’une profession et d’un territoire".

    C’est là que le bât blesse !

    T. Lepaon se prévaut des orientations du 50e congrès pour justifier ses décisions.
    Certes les orientations retenues à cette occasion sont dans la continuité des orientations prises notamment à l’occasion du 45e congrès en 1995 marqué par une mutation de type réformiste (abandon statutaire de l’objectif de la "socialisation des moyens de production et d’échange", primauté aux négociations, le départ de la FSM), dans un moment de désarroi idéologique.

    Mais il fait l’impasse sur la contestation qui depuis s’est fortement manifesté dans l’organisation, non seulement dans de nombreuses bases combatives (syndicats d’établissements et UL notamment) mais aussi dans des structures de direction comme les fédérations et les unions départementales et jusqu’au bureau confédéral.
    La contestation portant sur des questions aussi diverses que la tactique des luttes, le TOUS ENSEMBLE, la signature des accords (formation professionnelle par exemple), la participation aux conférences sociales, le rapport au "syndicalisme rassemblé "et aux dirigeants de la CFDT, le rapport au pouvoir socialiste et au PS comme la participation à des initiatives politiques de résistance aux politiques d’austérité du gouvernement et de l’union européenne… et à l’international la question du boycott des produits israéliens (campagne BDS).
    Et pour s’en tenir à un seul exemple est-il conforme aux orientations du 50e congrès de la CGT que T. Lepaon en février 2014 puisse déclarer au Nouvel économiste : « Il n’existe à la CGT aucune opposition de principe face au patronat. L’entreprise est une communauté composée de dirigeants et de salariés – là encore, je regrette que les actionnaires fassent figures d’éternels absents - et ces deux populations doivent pouvoir réfléchir et agir ensemble dans l’intérêt de leur communauté. ».

    En contradiction totale avec la réaffirmation du caractère antagoniste des rapports salariés/patronat !

    En réaffirmant devant le CCN, sa volonté de poursuivre dans la démarche privilégiée de négociation et de proposition, en bunkerisant en quelque sorte la Bureau confédéral par le renfort de proches collaborateurs, en s’en tenant à de pures mesures techniques, T. Lepaon refuse de prendre à bras le corps la question essentielle pour la CGT et son avenir comme pour celui des travailleurs : la question de son orientation et de sa stratégie qui passe par la remise en cause des orientations opérées il y a plus de 20 ans.

    La poursuite de la recherche d’un lien privilégié avec la CFDT et Laurent Berger manifestée récemment encore par la rencontre du 8 octobre illustre l’impasse de la stratégie actuelle.
    Au moment où la CFDT à l’occasion de son 50e anniversaire en présence de M. Valls, M. Rocard, Raffarin, Chérèque …. réaffirme ses ambitions hégémoniques sur le mouvement syndical en France et sa soumission aux objectifs du MEDEF et du pouvoir socialiste.

    Plus que jamais les circonstances actuelles doivent pousser les militants et les organisations de la CGT à exiger que s’ouvre enfin un débat franc sur le bilan des 20 dernières années, les orientations retenues consécutives en particulier au départ de la FSM et l’adhésion à la CES.

    La CGT traverse en effet une crise qui affecte sa direction et qui nuit au déploiement de l’ influence et de l’activité de toute l’organisation.
    Elle peut à l’inverse être l’occasion d’un rebond historique qui la mettrait en situation de conduire les luttes indispensables des travailleurs et du peuple pour faire face à l’offensive de régression sociale actuelle.
    A condition que des profondeurs de la CGT monte l’exigence d’un véritable renouveau.

    De divers côtés émerge l’idée d’un congrès extraordinaire qui ferait le point.
    En tout état de cause c’est au CCN et aux militants de reprendre la main et de repositionner en grand la CGT sur des bases de classe, à l’offensive contre les régressions sociales et les politiques d’austérité mortifères !
    Le Front Syndical de Classe
    7 novembre 2014