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Syriza, le système et les masses

par Philippe Alcoy

Publie le mercredi 21 janvier 2015 par Philippe Alcoy - Open-Publishing
7 commentaires

Philippe Alcoy

Source : http://www.ccr4.org/Syriza-le-systeme-et-les-masses

Des élections générales se tiendront le 25 janvier prochain en Grèce et tous les sondages donnent la formation d’Alexis Tsipras, Syriza, en tête. L’hystérie a gagné les marchés. La presse se fait l’écho des déclarations catastrophistes de Samaras et de l’UE. Le FMI, comme on pouvait s’y attendre, a suspendu « l’aide » financière du pays jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement.

Cette attitude scandaleuse des impérialistes n’est qu’une démonstration supplémentaire du niveau de décomposition de la démocratie bourgeoise, notamment en temps de crise. Elle relève essentiellement d’une tactique qui vise à terroriser l’électorat populaire en présentant Syriza comme un parti « radical et antisystème » qui n’apportera que le chaos. Cyniquement, on prévient qu’un gouvernement Syriza gâchera tous les « efforts » faits par la population. Par « efforts » il faut entendre évidemment les souffrances, inouïes en temps de paix, imposées aux masses par des classes dominantes parasitaires !

Mais, Syriza est-il vraiment un parti « antisystème » comme l’affirme la presse et, pour d’autres raisons, une partie considérable de « la gauche de la gauche » ? Si par antisystème on entend un parti qui prétend renverser le système capitaliste, la réponse est claire : NON. Et cela est reconnu par les membres de la direction de Syriza eux-mêmes. Leur projet est nonseulement compatible avec le capitalisme mais s’inscrit complètement dans le cadre des institutions de l’UE. Syriza défend un programme de réformes timorées, de renégociation de la dette et l’instauration d’un modèle économique néo-keynésien.

Alors, pourquoi parle-t-on de « parti antisystème » ou de « gauche radicale » en évoquant Syriza ? En réalité il s’agit d’un amalgame intéressé, aussi bien de la part de la bourgeoisie que des courants opportunistes de l’extrême gauche ; amalgame entre l’opposition au modèle de capitalisme néolibéral, répandu à l’échelle mondiale depuis au moins 30 ans, au service duquel ont travaillé tant les gouvernements de droite comme « de gauche », d’une part, et la lutte pour le renversement du système capitaliste, quelle que soit la forme conjoncturelle qu’il adopte, d’autre part.

C’est précisément dans ce contexte que des partis défendant une orientation anti-néolibérale ou anti-austérité sont présentés comme « antisystème ». Comme affirme un analyste britannique : « les partis de la nouvelle gauche (…) veulent que l’Europe devienne une union fiscale keynésienne avec un Etat providence fort (…) Si vous réfléchissez bien, aussi bien Podemos que Syriza essayent d’apporter le modèle scandinave aux rives de la Mer Egée et à celles de la Méditerranée. Mais ici se trouve le problème : dans un monde néolibéral, même un Etat providence limité peut paraitre révolutionnaire ».

Le problème de cette définition sur le caractère « antisystémique » de certains courants politiques c’est que si cela est valable à gauche pour Syriza en Grèce ou Podemos dans l’Etat Espagnol, sur cette même base, à droite, on peut également considérer des partis profondément réactionnaires comme le FN ou Aube Dorée comme des « antisystème ». Tout cela ne fait qu’augmenter la confusion chez les classes populaires, et cela d’autant plus que, pour reprendre une récente analyse de Perry Anderson, en dernière instance, « Podemos et Syriza défendent des positions moins radicales que la droite antisystème ».

Une victoire de Syriza constituerait-elle une impulsion pour les luttes sociales ?

Beaucoup à « la gauche de la gauche » justifient leur soutien à Syriza en déclarant qu’une victoire de la formation d’Alexis Tsipras donnerait, sans aucun doute, une impulsion aux luttes sociales en Grèce et en Europe. Et certes, on ne peut exclure aucun scénario. Par exemple, une attitude très hostile de la part de la Troïka envers un gouvernement Syriza ou dont Syriza serait la force principale pourrait éventuellement déclencher une vague de mobilisation populaire contre les créanciers du pays et les classes dominantes locales.

Cependant, il nous semble que l’argument d’un regain des luttes face à un gouvernement Syriza est avancé souvent de façon unilatérale. En effet, les défenseurs de cette hypothèse en général négligent le fait que l’échec d’un gouvernement Syriza, sur lequel les classes populaires et les masses auraient déposé leurs espoirs, pourrait, à l’inverse, provoquer une vague de désenchantement et de démoralisation. Et cela d’autant plus probablement que, depuis des mois, essentiellement en raison de la politique des directions syndicales, le mouvement de masse a faibli et qu’une grande partie des classes populaires déposent leurs espoirs dans ce que pourrait faire un gouvernement Syriza pour résoudre leurs problèmes structurels et urgents.

Même parmi la base militante de Syriza, on est conscient qu’un échec d’un gouvernement dirigé par Tsipras pourrait avoir des conséquences néfastes telles que le renforcement de tendances bonapartistes de droite voire fascisantes. Le problème c’est que le programme de réformes modérées et de conciliation avec l’impérialisme et la bourgeoisie grecque défendu par Tsipras présage plutôt un échec du point de vue des intérêts de la classe ouvrière.

Cette question nous permet également d’aborder un déficit fondamental du « phénomène » Syriza (mais aussi de Podemos dans l’Etat Espagnol) : la faiblesse du lien organique qu’elle entretient avec le mouvement ouvrier et les masses en général. Autrement dit, le fait de ne pas avoir une influence directe sur des fédérations syndicales ou des syndicats importants et sur des organisations sociales ne lui permet pas d’aller très au-delà de la simple influence électorale.

Dans un article récent les camarades du PTS argentin Juan Dal Maso et Fernando Rosso considéraient que Syriza (et Podemos) partage tous les défauts des partis communistes « socio-démocratisés » ou des populismes latino-américains, qu’elle prétend imiter sans en avoir aucune de leurs « vertus » et notamment pas leur fort ancrage social.Dans leur texte les camarades estiment que c’est ce « vide » qui peut faire que ces partis deviennent un phénomène éphémère et accélérer leur institutionnalisation.

Cette question est importante car pour que Syriza soit en capacité de mobiliser sa base électorale dans la rue, les entreprises ou les lieux d’étude, au moins dans le but d’avoir une meilleure position pour négocier avec la Troïka, il lui faut avoir des liens organiques forts avec les organisations ouvrières, de la jeunesse et populaires. Ce qui n’est vraisemblablement pas le cas.

D’ailleurs, on devrait dire que pour le moment la mobilisation des masses ne semble nullement être la priorité des dirigeants de Syriza. Leur principale préoccupation, c’est plutôt d’offrir une image de modération et de responsabilité aux investisseurs et créanciers du pays. En ce sens, on ne peut pas exclure non plus des mobilisations populaires contre un gouvernement Syriza si celui-ci se révèle trop en décalage par rapport aux aspirations des masses.

16/1/2015.

Messages

  • « Cependant, il nous semble que l’argument d’un regain des luttes face à un gouvernement Syriza est avancé souvent de façon unilatérale. En effet, les défenseurs de cette hypothèse en général négligent le fait que l’échec d’un gouvernement Syriza, sur lequel les classes populaires et les masses auraient déposé leurs espoirs, pourrait, à l’inverse, provoquer une vague de désenchantement et de démoralisation. »

    Vous avez raison, pour ne pas être déçus, souhaitons que la droite et l’extrême-droite l’emporte en Grèce. Au moins, on restera en terrain connu, et on pourra attendre tranquillement que la Troïka et l’lUE s’effondrent toutes seules...

    • c ’est assez illogique comme discours,en effet le regain des luttes en cas de victoire est une possibilité .
      Alors que vient faire le cas d’un reflux en cas d’echec ?
      ou on parle de regain ou de reflux en cas d’arriver d’un gvt Syriza ,OU en cas d ’echec APRES l’arrivée de Syriza au pouvoir,mais mélanger les deux hypothèses avec les deux possibilités quant aux luttes est totalement illogique et n’a aucun sens.

  • Je suis persuadé que sans mouvement social fort, Syrisa ne fera pas ce qu’il a dit.

    Mais je me méfie aussi des jugements théoriques (le classique : sur le fond tu as raison, mais le problème c’est que c’est en surface qu’on vit).

    Voici le message envoyé par une amie athénienne (classée extrême-gauche au sens large, pas militante de Syrisa, juste une femme du peuple grec) :

    Cher xxx trop d angoisse pour les elections .Ambiance revolutionaire et en meme temps un peu fou...SYRISA va gangner les elections !On sait pas que ce que va faire ...mais on a rien a perdre meme pas notre chains parce que on les a vendus...Situation tres interessante qui peu influencer tout l Europe ..commencer par l Espagne qui va suivre,,,Des moments historiques...Des discutions et d assemblemements et des concerts parttout...Moments historiques...

    • Je ne veux pas condamner syriza comme le font beaucoup certains ici car on sait ce qui va se passer si syriza echoue et ca sera pas le communsime qui l’emportera....

      Esperons que tsipras sera à l hauteur des attentes de l ensemble du peuple grec, même si comme vous je ne me fais guere d illusion, mais qui sait...pousser par le peuple.....

    • Moi qui n’ai comme formation que "Le Marxisme pour les nuls" -version Peuceufeu années 7-, un certain gôut pour l’Histoire (dont un Barbu aurait dit , parait il quece ce sont "les masses qui la font") , une modeste expérience de salarié qui avvérifié que "rien n’est jamais acquis à l’Homme",
      ........... ;ce matin je suis traversé de sentiments contradictoires..
      Faut il que ma mélénchophobie assumée, le fait que ce brave Tsipras fasse l’objet à Athènes d’un engouement qui devient "irrationnel"( car on ne "raisonne plus" quand on oublie les fondamentaux de lutte des classes"tous terrains."
      .. .mais qu’en même e temps il soit"bichonné "par leFMI saluant son "pragmatisme"..inconnu dans les quartiers populaires grecs, questio !
      ...................Faut il donc que ce dimanche je considère les élections grecques comme un non évènement, voire que je me réjouisse si ce soir, un "leurre Syrisa" prend le bouillon !
      Certains le souhaitent..D’autres pensent aussi
      ("Les françaisn’ en ont pas asssez chié..pour réagir
      , Attendsun peuqu’ils mesurent ce qu’est la vrai pauvreté"
      Avec ce raisonnement c’est la Sierra Leone et la sSomalie qui seraient les premiers pays à "ouvrir la voie au communisme !
      Donc , plutôt que de me triturer les méninges avec une boule de cristal pour savoir si Tsipras va baiser les trvailleurs..ou, si au contraire mardi vers 18h , Syrisa PODEMOS, et àParis le 6 février un cartel d"gôôche de gôêche" vont se réunir pour me planifier la Fin de l’austérité avec un carton "rouge" à Mme Merkel, je me dis ceci :
      Quand les premiers cahiers de"doléances" ont circulé , personne ne pouvait prévoir que , pourtant serein, M.Capet perdrait la tête un peu plus tard..
      Quand fut signé le contrat éléctoral dit de"Rassemblement populaire" entre PC ;SFIO et rads socs qui eut la majorité (sans raz demarée mais par le mode de scrutin et une pousséeélectorale du PC)...la plupart de ceque nous appelons maintenant les"acquis du FRONT POPU" n’étaient dans ce"programme commun"-
      )
      Ce qui fit la DECISION en 36-et qui explique , à contrario, pour partie les renoncements deMiterrand dès 82)...c’est que les ouvriers s’OCCUPERENT de leurs AFFAIRES..en occupant les usines en 36..et pas en 81
      (D’ailleurs c’est une recette valable hors climat éléctoral si j’ai bien en mémoire..qui explique MAI 68)
      Donc la question pour un militant révolutionnaire n’est pas "attendons pour voir"
      Mais bien "QUE FAIRE" chez soi » pour que la lutte des classes sur ce continent soit d’iun processus de convergences d’ACTES anticapitalistes-la LUTTE- qui soient aussi paralysante pour le K..que pour ceux qui voudraient lui servir de "fur au feu" pour que la déception grecque nsoit aussi un facteur de"on pourra jamais "les battre"..à Madrid et à Barcelone.
      Alors, , même si crois savoir que ."foule" peuple" ne sont pas... synonymes de classe...,
      Si Athène cesoir se couvre de drapeaux rouges et si l’internationale et d’autres chants deThéodorakis , perturbent demain l’ouverture des Bourses financières, ..je viderai un verre à moitié vide" parce que, si les MASSES le décident, cela peut après demain dynamiser les Bourses duTravail..

      La Barricade n’ayant que deux côtés, ce soir, sans taire mon opinion , je boirai un coup avec "mon camp" qui trinque trop pour que je lui fasse le coup du "malin" qui t’explique que si tu reprends une tournée , tu auras un ulcère qui te videra de ton sang..
      Et, m^me si c’est un peu éxagéré, cematin parce que depuis toujours "Je suis Manolis GLEZOS"(1)
      ... "je suis un diplomé grec, éboueur en CDD d’un ex service publoic,
      " je suis le retraité qui a perdu 30 pour cent de son pouvoir d’achat", je suis un des rats du laboratoire Capitaliste qui a voulu tester jusqu’ou l’on peut saigner la C.O"
      Et même si je sais que "rien n’est joué"" je ne resterai pas hors jeu.
      Je ne vais pas plaire à tout le monde en concluant
      Mais ici, j’en connais qui tout en ayant expliqué que Hollande ne pouvait que
      Je ne serai donc , ce matin, un espèce de copie de ces gens qui à la TV sont spécialistes en recettes compliquées, face à un prompteur et avec les astuces techniques du"faux direct",
      .....mais qui sont infoutus à la maison de faire bouillir un oeuf
      Puisque la façade de mon Bistro désert s’orne d’une citation de Gramsci autant la reprendre qui fera comprendre que mon propos se veut plus interrogatif que certitudes

      "Il faut avoir une parfaite conscience de ses propres limites, surtout si on veut les élargir."

      Ce qui n’est pas contradictoire avec ce que militants révolutionnaires GRECS ou français devraient retenir de V.I.LENINE
      "La ou il y a une volonté il y a un chemin."

      Bon dimanche

      (1)Manolis GLEZOS

      http://lescombattantsdelombre.arte.tv/#/manolis-glezos/le-choc-des-cultures/

  • Syriza met l’europe au pied de ses échecs... après se sera l’espagne...

    • second envoi:bugg

      Moi qui n’ai comme formation que "Le Marxisme pour les nuls" -version Peuceufeu années 70-, un certain gôut pour l’Histoire (dont un Barbu aurait dit , parait il quece ce sont "les masses qui la font") , une modeste expérience de salarié qui avvérifié que "rien n’est jamais acquis à l’Homme",
      ........... ce matin je suis traversé de sentiments contradictoires..
      Faut il que ma mélénchophobie assumée, le fait que ce brave Tsipras fasse l’objet à Athènes d’un engouement qui devient "irrationnel"( car on ne "raisonne plus" quand on oublie les fondamentaux de lutte des classes"tous terrains."
      .. .mais qu’en même e temps il soit"bichonné "par leFMI saluant son "pragmatisme"..inconnu dans les quartiers populaires grecs, questio !
      ...................Faut il donc que ce dimanche je considère les élections grecques comme un non évènement, voire que je me réjouisse si ce soir, un "leurre Syrisa" prend le bouillon !
      Certains le souhaitent..D’autres pensent aussi :

      "Les français n’ en ont pas assez chié..pour réagir
      , Attendsun peuqu’ils mesurent ce qu’est la vrai pauvreté"
      Avec ce raisonnement c’est la Sierra Leone et la sSomalie qui seraient les premiers pays à "ouvrir la voie au communisme !
      Donc , plutôt que de me triturer les méninges avec une boule de cristal pour savoir si Tsipras va baiser les trvailleurs..ou, si au contraire mardi vers 18h , Syrisa PODEMOS, et àParis le 6 février un cartel d"gôôche de gôêche" vont se réunir pour me planifier la Fin de l’austérité avec un carton "rouge" à Mme Merkel, je me dis ceci :

      Quand les premiers cahiers de"doléances" ont circulé , personne ne pouvait prévoir que , pourtant serein, M.Capet perdrait la tête un peu plus tard..
      Quand fut signé le contrat éléctoral dit de"Rassemblement populaire" entre PC ;SFIO et rads socs qui eut la majorité (sans raz demarée mais par le mode de scrutin et une pousséeélectorale du PC)...la plupart de ceque nous appelons maintenant les"acquis du FRONT POPU" n’étaient dans ce"programme commun"-
      )
      Ce qui fit la DECISION en 36-et qui explique , à contrario, pour partie les renoncements deMiterrand dès 82)...c’est que les ouvriers s’OCCUPERENT de leurs AFFAIRES..en occupant les usines en 36..et pas en 81
      (D’ailleurs c’est une recette valable hors climat éléctoral si j’ai bien en mémoire..qui explique MAI 68)
      Donc la question pour un militant révolutionnaire n’est pas "attendons pour voir"

      Mais bien "QUE FAIRE" chez soi », pour que la lutte des classes sur ce continent soit d’un processus de convergences d’ACTES anticapitalistes-la LUTTE- qui soient aussi paralysante pour le K..que pour ceux qui voudraient lui servir de "fur au feu" pour que la déception grecque nsoit aussi un facteur de"on pourra jamais "les battre"..à Madrid et à Barcelone.
      Alors, , même si crois savoir que ."foule" peuple" ne sont pas... synonymes de classe...,
      Si Athène cesoir se couvre de drapeaux rouges et si l’internationale et d’autres chants deThéodorakis , perturbent demain l’ouverture des Bourses financières, ..je viderai un verre à moitié vide" parce que, si les MASSES le décident, cela peut après demain dynamiser les Bourses duTravail..

      La Barricade n’ayant que deux côtés, ce soir, sans taire mon opinion , je boirai un coup avec "mon camp" qui trinque trop pour que je lui fasse le coup du "malin" qui t’explique que si tu reprends une tournée , tu auras un ulcère qui te videra de ton sang..
      Et, même si c’est un peu éxagéré, cematin parce que depuis toujours "Je suis Manolis GLEZOS"(1)
      ... "je suis un diplomé grec, éboueur en CDD d’un ex service publoic,
      " je suis le retraité qui a perdu 30 pour cent de son pouvoir d’achat", je suis un des rats du laboratoire Capitaliste qui a voulu tester jusqu’ou l’on peut saigner la C.O"

      Et même si je sais que "rien n’est joué"" je ne resterai pas hors jeu.!

      Je ne serai pas , ce matin, un espèce de copie de ces gens qui à la TV sont spécialistes en recettes compliquées, face à un prompteur et avec les astuces techniques du"faux direct",
      .....mais qui sont infoutus à la maison de faire bouillir un oeuf

      Puisque la façade de mon Bistro désert s’orne d’une citation de Gramsci autant la reprendre qui fera comprendre que mon propos se veut plus interrogatif que certitudes

      "Il faut avoir une parfaite conscience de ses propres limites, surtout si on veut les élargir."

      Ce qui n’est pas contradictoire avec ce que militants révolutionnaires GRECS ou français devraient retenir de V.I.LENINE

      "La ou il y a une volonté il y a un chemin."

      Bon dimanche

      sur manolis Glezos
      http://lescombattantsdelombre.arte.tv/#/manolis-glezos/