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THÉORIE DU COMPLOT – Les énergies renouvelables : l’alibi d’un gouvernement pro-nucléaire ?
Publie le mercredi 5 mai 2010 par Open-Publishing4 commentaires
Le photovoltaïque français… vu par un installateur !
Petit clin d’œil : « THÉORIE DU COMPLOT – Les énergies renouvelables : l’alibi d’un gouvernement pro-nucléaire ? »
Analysons froidement les derniers évènements autour du photovoltaïque. En fait, pas si froidement que cela car en réalité, c’est un coup de gueule et cela dépasse le cadre du photovoltaïque :
– Les derniers décrets : Ils sont rétroactifs (pour ne pas dire radioactifs ). Cela semble illégal, et pourtant… c’est voté par le gouvernement et c’est donc appliqué par EDF. En plus le SER (Syndicat des Énergies Renouvelables) nous invite à ne pas poursuivre l’état sous forme de collectifs car cela nuirait aux intérêts des installateurs…Il pense aux clients qui sont plantés sur leur projet ou aux installateurs qui viennent de perdre entre 3 et 24 mois de chantiers !!! Bref, comme l’État navigue à vue, il n’a pas vu que des hedges funds internationaux s’intéressent à notre photovoltaïque français… et hop on passe à 3000 demandes de raccordement par jour en octobre dernier, ERDF s’emballe, ne peut pas traiter un tel nombre de demandes, tout le monde s’affole et on tente de rectifier le cap. Résultat : un premier décret passé en catimini le 12 janvier, mal conçu, incomplet – à redéfinir – avec effet rétroactif au 1er novembre. Ceux qui ont fait un emprunt et démarré un projet de plus de 36 kWc, on ne leur demande pas leur avis… votre dossier a été déposé après le 1er novembre, et bien on change le tarif et débrouillez-vous ! Résultat, les banques françaises ne jouant pas leur rôle, l’augmentation de la facture d’électricité qu’on verra bientôt apparaitre profitera surtout aux hedges funds étrangers et aux pétroliers qui se sont bien régalés durant la période que nous venons de vivre depuis 3 ans.
– Un tarif d’achat incertain : on passe de 0.55 à 0.56, puis 0.57, puis 0.60 €, ça suit l’inflation… oui, mais l’indice de calcul est basé sur d’autres indices, plus malléables, alors on repasse à 0.58€. Bon, c’est moins grave que le changement de tarif général, mais cela rend les futurs investisseurs dubitatifs. D’autant qu’il est prévu que les projets déposés après le 1er janvier 2012 soient basés sur un tarif de 10% inférieur, avec une dégressivité de 10% chaque année !!! Autant dire que bien avant 2020, il faudra être un sacré mécène pour installer une centrale photovoltaïque car cela coutera beaucoup plus cher que cela ne rapportera. Mais bon, d’ici là, combien de français devront se passer d’électricité car cela coutera bien trop cher. On se rappelle comment le gouvernement a incité les citoyens modestes à s’équiper par le passé de chauffages électriques, ce qui est totalement illogique sur un plan énergétique et écologique, mais bien dans la lignée pro-nucléaire.
– Pénurie d’onduleur – ERDF s’en moque : Un des principaux fournisseurs d’onduleurs photovoltaïques annonce depuis novembre 2009 qu’il est dans l’incapacité de fournir ses clients. En général, les commandes se font moins d’un mois avant la livraison. En novembre, on annonçait des délais non garantis de 6 à 8 mois. Aujourd’hui, ces délais sont inconnus. Conséquence : les grosses installations basées sur le matériel de ce fournisseur qui auraient pu être raccordées depuis décembre 2009 ne peuvent être mises en production. Pourquoi ne pas changer les onduleurs me direz-vous ? Certains l’ont fait, mais il faut impérativement déposer une nouvelle demande à ERDF. Et dans ce cas, non seulement le délai administratif s’allonge, mais de plus les tarifs garantis à 0.60€ tombent à 0.42€ pour certains. Et dans ce cas, on se retourne contre l’installateur qui n’y peut rien, mais qui risque de devoir déposer le bilan ou de voir sa commande annulée dans le meilleur des cas. Ce sont les avocats qui vont s’enrichir. Mais bizarrement, les très grosses sociétés (pétroliers, etc.) arrivent encore à trouver ces onduleurs alors qu’ils n’existent pas sur le marché international. Comment ? Probablement par ce que les PME installant ces onduleurs ont vu leur commande « ponctionnées » directement auprès du grossiste – ça nous est arrivé … Mais bien sûr, nous n’accusons personne.
– Intégration : ça se complique de plus en plus. D’une part, nous sommes le seul pays Européen (peut-être au monde…) à pratiquer un prix différent en fonction du montage d’un panneau sur le toit. Les conséquences de l’intégration ? Pas de fournisseur véritablement certifié (on parle de Pass Innovation, ce qui signifie que des tests sont en cours et qu’une demande de certification a été déposée, mais on en parle depuis 2 ans…) – donc une fiabilité du matériel difficilement vérifiable, des poseurs non expérimentés sur ces intégrations, des coûts de main d’œuvre plus élevés (c’est plus long que de sur-imposer), une concurrence fiable sur l’intégration, au niveau industriel(donc plus cher), et des risques de fuites bien présents sur pas mal de systèmes ! Les ATEC, même combat : en plus, on vous oblige à utiliser tel ou tel panneau fournis par l’entreprise qui distribue le kit d’intégration– une grande majorité, du matériel chinois vendu à prix d’or. Un choix typiquement français mis en place par des énarques très éloignés des réalités économiques et qui plombe fortement le développement des énergies renouvelables. Donc, oui, ça se complique sérieusement, il y a de l’intégration simplifiée (désolé pour le jeu de mot, c’était trop tentant), plusieurs tarifs de 0.58€ à 0.42€, … des contraintes variables en fonction de la puissance, si le bâtiment a plus de 2 ans ou non… si c’est pour l’éducation, la santé… bref, tout ce qu’il faut pour noyer et dégouter un investisseur financier, alors ne parlons pas d’un particulier. D’ailleurs, attention aux assurances décennales car la plupart ne garantissent que si le matériel est PASS INNOVATION ou ATEC, ce qui est plutôt rare sur le marché – qui supportera cela ? Le client, si son installateur n’est plus là.
– Concurrence déloyale : Nouveau mailing d’EDF XXX – probablement un mailing national… Ils se présentent bien comme étant une filiale d’EDF – Électricité de France (ah bon, c’est vrai ? Vu le nom, je n’aurais pas deviné) et ils proposent un bilan solaire gratuit. Si vous ne les appelez pas, c’est eux qui le feront – enfin, un téléopérateur à l’autre bout de la planète parlant à peine le français. « Quoi, vous n’êtes pas intéressé, mais c’est gratuit ! Ne soyez pas stupide et c’est bon pour la planète. Vous ne voulez pas faire du bien à la planète ? » – l’opérateur qui est payé à la prise de rendez-vous fera tout pour vous en arracher un – même quand vous leur dites que vous bossez dans le domaine ! Ayant la main mise sur le marché de l »électricité, la concurrence est totalement déloyale avec les autres installateurs.C’est pas le fait qu’ils soient une grosse société, c’est qu’insidieusement, on est amené à penser que les démarches administratives seront plus rapides, qu’en cas de problème, ils interviendront plus vite… C’est faux, ce serait totalement illégal, mais … C’est pour cela qu’il ne faut pas mélanger les métiers. Si votre docteur a des participations dans tel laboratoire, comment savoir s’il vous prescrit le bon médicament ? (oui, l’exemple est mauvais, car cela fonctionne déjà ainsi – les laboratoires invitent souvent pharmaciens et médecins à participer à une présentation des produits… dans les îles !). répare t-on les futurs ouvriers de demain ? Qui pose au final les panneaux ? Pas ces sociétés commerciales, ils préfèrent laisser toute la responsabilité des chantiers aux artisans et PME qui travailleront « au lance pierre » car les clients auront forcément plus confiance en « EDF » qu’en Tartempion. Pourtant Tartempion, il monte des systèmes depuis des années, connait bien son métier, travaille honnêtement et pense œuvrer à sa façon pour la planète. C’est loin d’être l’opportuniste nouveau-riche qui roule en Ferrari que les média voudraient nous faire croire.Toutefois, il y en a…
– Les subventions ? parlons-en. Elles sont inégalement réparties sur le territoire français, cela dépend des conseils régionaux. En midi-Pyrénées, le particulier n’a le droit à rien. Mais ailleurs, ça fonctionne par enveloppes. S’il y a 10 enveloppes et que vous êtes le 11ième.. hé bien vous n’aurez rien. Et le nombre d’enveloppes est souvent très limité, et discret ! Le crédit d’impôt ? Super, si vous en avez profité pour des fenêtres il y a moins de 5 ans, il ne vous restera probablement plus grand chose. Et la TVA à 5.5 ? Grâce à elle, on place sur des petits morceaux de toiture car il ne faut pas dépasser 3 kWc !!! Avec les reprises d’étanchéité dues à l’intégration… encore une façon de limiter l’accès du particulier aux énergies renouvelables… un véritable cadeau empoisonné oui !
– En cours de route, on impose l’attestation Consuel - à postériori – ce qui fait un coût supplémentaire supporté soit par le client final (alors que ce n’était pas prévu), soit par l’installateur. Mais le Consuel n’est absolument pas dimensionné pour répondre à ce besoin du jour au lendemain. Conséquence : des raccordements qui vont trainer… et un Consuel qui va délivrer de façon aveugle des attestations car ils n’auront pas le temps de contrôler réellement toutes les installations. Oui, l’idée d’une vérification externe s’imposait, mais c’est la mise en place qui est fort critiquable.
– Des dossiers administratifs qui trainent chez ERDF depuis plus de 9 mois… et quand les clients appellent, si on ne leur dit pas « mais je n’ai pas de dossier à votre nom » (provoquant ainsi une montée d’adrénaline chez nos clients), on leur répond parfois que ce n’est pas la faute d’ERDF (= c’est la faute de votre installateur), que le dossier n’est pas complet, etc. – Oui, bien entendu, puisqu’il est extrêmement difficile d’obtenir une attestation de leur part comme quoi le dossier est complet et qu’on ne compte plus le nombre de pièces perdues… au fur et à mesure… Maintenant, on exige même des certificats de non opposition des mairies … que les mairies ne sont pas obligées de fournir – Conséquences, dans une commune du 31 (Mont###card – et on ose appeler cela « service public » – au service de qui déjà ?), nous avons perdu plusieurs jours de tractations avec la mairie, la préfecture, les services xyz du territoire… cela a trainé durant des mois – pour obtenir un document inutile puisqu’au bout de 30 jours l’accord est tacite s’il n’y a pas de réponse de la mairie. Mais pourquoi ne pas mettre encore plus de bâtons dans les roues ?
– Presse et télévision : je viens de faire un tour sur une foire exposition sur Albi dont le thème n’était ni l’habitat, ni les énergies renouvelables. Il y avait là 21 sociétés qui proposaient du photovoltaïque ! C’est un tiers des exposants ! Des vendeurs jeunes, agressifs, ne connaissant quasiment rien au photovoltaïque et racontant ce que le client veut entendre. Pour la plupart, des sociétés très récentes, inexpérimentées ou des artisans qui ont ajouté un panneau sur leur stand et qui n’ont peut-être pas fait plus d’une installation dans l’année. D’ailleurs, il y avait plus de 6000 installateurs QualiPV en France en 2009. Au 30 juin 2009, le parc photovoltaïque français comptait près de 25.000 installations, représentant 135 MW, en hausse de 66% en 6 mois. Ca fait 4 installations par installateur… Dans notre cas, nous avons installé une cinquantaine de systèmes photovoltaïques. Ca signifie qu’il y de très nombreux installateurs qui n’ont à leur actif qu’une ou deux installations. Et là, c’est la foire d’empoigne. Nous avons vu des commerciaux peu scrupuleux vont même jusqu’à contacter de futurs producteurs en les incitant à casser leur contrat avec leur installateur en trouvant tout type d’excuse et en proposant des prix cassés. Il faut bien poser une première fois me direz vous. Pourquoi tant de monde ? Mon but n’est pas de critiquer des confrères car il y en a de nombreux qui sont sérieux, qui sont militants, mais de critiquer le rôle de la presse et de la télévision. Combien de reportages à la TV en disant « le photovoltaïque, un métier d’avenir » ou encore « l’eldorado du photovoltaïque ». Ca suscite bien des vocations ce genre d’appel, et pour obtenir quoi au final ?Nous recevons des dizaines de CV chaque semaine de couvreurs, d’électriciens … tous cherchent un emploi dans le domaine, ont déjà pour certains de l’expérience… Des prospects noyés, une offre pas clair du tout et des prix parfois indécents, voir à perte (il faut bien faire une première installation…).Ca va s’assainir me direz-vous… une belle utopie libérale ! Ca signifie quoi quand vous perdez un contrat car la société à coté propose moins cher la même prestation, en ayant 10M€ de dettes et en étant déficitaire depuis 3 ans…On est bien ici dans un climat de guerre économique : on tue d’abord les artisans, puis les PME, on vend à perte durant des années, et ensuite, on verra les prix s’envoler. La chine l’a bien compris. C’est aussi de la faute des installateurs me direz-vous, ils n’ont pas su se regroupe et faire entendre leur voix… c’est vrai.
– Des organismes de certification qui vous distribuent autocollants et flyers, mais qui ne servent à rien à part encaisser votre cotisation chaque année. Cela fait des mois qu’on nous promet la fiche d’autocontrôle – le Consuel est arrivé avant !!! On pose des questions au téléphone, des interlocuteurs qui ne connaissent pas leur métier. Non, franchement, je ne vois pas l’intérêt d’un label pour ça… ce n’est pas une garantie de sérieux pour le client (à part le contrôle des assurances – mais rien ne garantit que la décennale soit applicable) et une formation très « légère » à la base.
– Les banques ne jouent absolument pas leur rôle ici – c’est généralisable à de très nombreux secteurs d’ailleurs. Si vous avez un petit projet, on vous accordera un petit crédit, comme si vous achetiez une voiture… à un coût attractif. Par contre, si vous avez un projet d’envergure, tout devient très compliqué. Le contrat de 20 ans avec EDF ne leur suffit pas, les assurances perte d’exploitation non plus, un apport de 20% non plus … il faut hypothéquer quelque chose et vous porter caution, mettre la banque comme bénéficiaire principal de votre assurance vie ! Quoi que, quelques fois, on voit des exceptions… en effet, la plupart des banques ont investi dans le photovoltaïque – oui, elles ont des filiales de pose (ou des participations substantielles) !!! Si vous passez par elles, c’est plus cher, mais le prêt est accordé bien plus facilement – une grande banque pour agriculteurs a été claire avec l’un de nos clients… euh ancien prospect – et ami : « si vous voulez le prêt, vous devez passer par cette société ». Ca ne sera pas écrit, mais le message est très clair. Ne parlons pas du financement de stock et du besoin en fond de roulement pour les installateurs à leur compte – inexistant ou symbolique ! Pourtant, l’accès au prêt est un DROIT fondamental. C’est aujourd’hui le seul moyen de développer une société avec l’ouverture du capital. Les banques prêtent d’ailleurs un argent qu’elles n’ont pas, avec un levier de 9 à 15 selon les cas. C’est un rôle que l’état concède aux banques privées sous réserve que cela soit fait dans les règles – pour le bien de toute l’économie. Hors, à l’heure actuelle, les banques ne jouent plus leur rôle et le gouvernement ne fait rien. Des médiateurs incompétents, inutiles et de toute façon, sans pouvoir ont été mis en place… en vain. La banque de France ne semble pas bouger d’avantage … En fait, tout le monde s’en fout.
A coté de cela, j’entends « les installateurs se font un maximum d’argent, profitent à fond des subventions, le gouvernement fait beaucoup trop pour les énergies renouvelables, … ». Normal, désinformation à cause d’une presse au service, non pas de l’état (=l’ensemble des français), mais au service d’un gouvernement et de groupements d’intérêts économiques, au service des grandes institutions financières et pétrolières. Il n’est plus à démontrer qui se cache derrière la plupart des grands médias français.
Alors, le nucléaire, parlons-en justement. Combien coûte un kWh produit ? Pas cher … non pas cher en effet. Tentons une parabole. Dans certains pays, le bois est vendu peu cher – c’est du bois ancestral qu’on coupe à tour de bras sans replanter… et le nucléaire, c’est quoi ? A l’heure actuelle, nous n’avons démantelé qu’une seule centrale, un modèle expérimental relativement simple, et cela a coûté beaucoup plus d’argent que prévu, une véritable fortune. Et pourtant, le site est-il convenablement dépollué pour autant.? Et qu’en sera-t-il lorsqu’il faudra démanteler des sites très importants comme Golfech, Fessenheim. Les déchets ? On ne sait pas, ou on ne veut pas les retraiter, on préfère les enfouir dans le sol… c’est vrai que vu comme cela, ça ne coute pas cher. Et puis, en cas de problème, on étouffe l’affaire et les gens avec. Mais quel serait le cout réel d’un kWh si on intégrait la construction actuelle d’une centrale, la mise en place d’un réseau électrique de transport (payé à l’époque par l’état), le retraitement complet des déchets, le démantèlement complet de la centrale au bout de sa vie théorique (et pas en tentant de la faire durer 2 fois plus longtemps que prévu) ? Parlons aussi de l’uranium. C’est une ressource renouvelable ? Pas du tout, on l’achète à quel prix actuellement sachant que non seulement, nous sommes tributaires de certains pays producteurs mais de plus, une fois complètement consommé, la planète mettra des millions d’années avant d’éliminer les déchets ? Et puis, n’oublions pas les risques – ce n’est pas parce que les frontières françaises sont particulièrement efficaces pour stopper les nuages radioactifs et que les français sont prédisposés génétiquement aux cancers de la thyroïde que le nucléaire est sans danger. Faudra t-il un nouveau Tchernobyl pour qu’on prenne conscience de cela ?
« Les génération à venir, on s’en moque – la vie, c’est ici et maintenant. » est-il le prochain slogan de la campagne présidentielle de 2012 ? Bien sûr que non, mieux vaut que la presse nous berce d’illusions pendant que le gouvernement fait tout le contraire de ce qu’il dit. Un grand penseur a dit un jour « chaque peuple a les dirigeants qu’il mérite » – non, le peuple français mérite mieux quand même – il faut juste savoir s’extraire des schéma ancestraux « droite-gauche » qui n’ont plus aucun sens, et que chacun prenne ses responsabilités en participant à la vie politique comme au temps des athéniens. Le véritable pouvoir est au peuple , pas forcément dans les urnes, et quand il en prendra réellement conscience – tout pourra changer.
PS : Avant de publier cet article, j’ai demandé l’avis de nombreux installateurs et j’ai pu constater que c’est un avis très partagé (certains défendent toutefois des systèmes d’intégration qu’ils jugent fiables – oui, ils sont probablement, le problème est ailleurs). Merci à eux pour leur témoignage et leur soutien. Certains veulent se battre, d’autres baissent les bras. Ce qui est sûr, c’est que cela ne profitera pas au client final…
Sentez vous libre de relayer cette information, tout ou en partie, sans déformer toutefois l’idée de base. N’hésitez pas à citer vos sources. Et si ces propos ne plaisent pas à certains et qu’ils désirent me faire un procès, « faites la queue ».
Messages
1. THÉORIE DU COMPLOT – Les énergies renouvelables : l’alibi d’un gouvernement pro-nucléaire ?, 5 mai 2010, 15:14
une petite vidéo d’EDF, qui dit que l’énergie hydrolienne est sûre, inépuisable et complètement prévisible et qu’entre la Bretagne et le Cotentin, il y a l’équivalent de 3 réacteurs nucléaires.
http://jeunes.edf.com/mod/voir/l-hydrolienne,1803?page=1
Seulement, un prototype ne verra le jour qu’en 2011.
C’est tellement compliqué une hydrolienne...
2. THÉORIE DU COMPLOT – Les énergies renouvelables : l’alibi d’un gouvernement pro-nucléaire ?, 5 mai 2010, 16:28, par Le postier
Rectificatif, et pour abonder votre bon papier. Ce chantier est arrêté depuis juin 2007 pour ce qui concerne la phase trois du démantèlement à savoir le bloc réacteur, et suite à un recours déposé par le Réseau Sortir du Nucléaire (par le CA d’avant, pas le Néo CA de février 2010, de ces licencieurs abusifs de valeurs et des militants ardents, car là aussi chez les antinucléaires, la défiance est dans la place) auprès du Conseil d’Etat. Le Conseil d’Etat a ainsi invalidé le décret ministériel qui autorisait d’entamer ce chantier. Pour un défaut de procédure, et surtout pour défaut d’information au public et en contradiction de la loi de 2006 concernant la transparence dans ce monde clos du nucléaire.
A la suite de quoi, EDF a du représenter un nouveau dossier en 2009, l’enquête publique à eue lieu du début novembre au 11 décembre 2009. La Commission Locale d’Information (CLI) qui pourtant avait donné un avis favorable à ce dossier présenté par EDF, un avis favorable qui comportait pas moins de 15 recommandations ! Les membres de cette commission, essentiellement composée d’élus de la communauté de commune, de représentants syndicaux et d’associations de protection de l’environnement (le collectif des 7) , seuls ces associations ont refusées de s’associer à l’avis de la CLI !
Au grand étonnement de tous, la Commission d’enquête, à l’unanimité a rendu un avis défavorable au dossier de l’EDF (avis consultatif, bien sur ! on se demande bien pourquoi ces fonctionnaires sont payés à produire un travail qui ne servira de toute façon qu’à satisfaire l’idée que notre pays serait encore une démocratie), en reprenant la quasi totalité des arguments des écologistes de ces 7 assos ...Un camouflet pour les élus locaux, une gifle pour EDF. Donc encore un avis défavorable pour un chantier qui devait être la vitrine du nucléaire, ou tout au moins pour ce qui concerne la phase démantèlement.
EDF boulé pour la deuxième fois ! Par des structures d’Etat ( le Conseil et l’administration centrale) . Pour ce qui est du cout de ce chantier, EDF depuis 2007 a décidé de ne plus communiquer, sous prétexte de divulguer des montants de chantier à une concurrence qui serait étrangère ou autre ! En réalité, la Cour des Comptes avait chiffré ce chantier à 482 millions d’euros, en arrondissant : 1/2 milliard ! Et encore personne n’en est certain, et pire EDF est certainement incapable d’annoncé un chiffre, cette machine atomique qui repose sur des terrains relativement instables et sur une nappe phréatique au beau milieu du château d’eau du Finistère ( les sous sol ont déjà été inondés) L’Ankou n’est pas loin (mythe de la mort en Bretagne)....
1/2 milliard d’euros pour un réacteur de 70 mégawatts de puissance électrique , soit environ 240 mégawatts de puissance thermique, le reste étant pour chauffer les moineaux et le climat breton par la mm occasion. En plus de tout le tritium qui a été diffusé depuis les années 1967 à 1985 ! ( A cette époque glorieuse de technologie de pointe, des sniffeurs pacouraient le périmètre de la structure en béton, pour en resentir un parfum de rose lui injecté en surpression dans l’enceinte du réacteur-véridique et authentique )
En plus du CO2 qui fuyait de partout (gaz de refroidissement) Plus de 5 tonnes par jour qui sortaient de ce réacteur, le tritium ce gaz radioactif isotope de l’hydrogène) est l’un des éléments atomiques des plus petits qui soit, et est très difficile à contenir.
Monique Séné a d’ailleurs écrit pas mal a ce sujet, et les alliances de ces molécules de gaz radioactif sur des cellules organiques est une possibilité d’atteinte profonde du métabolisme, voir du génome humain. Toutes les recherches sont loin d’être achevées à ce sujet, et il est fort à parier que de vouloir joué avec le diable atomique, nous aurons un jour ou l’autre un retour de bâton qui fera mal...
EDF a d’ailleurs reconnu la pollution au plutonium, Césium, américium et bien d’autres saletés, des éléments mis en évidence aussi par la CRIIRAD en septembre 2007, une analyse payée par les dons des militants locaux ( environ 5500 euros sauf erreur)
Ici à Brennilis, car il s’agit du réacteur expérimentale à eau lourde, qui a fonctionné pendant 17 ans, et qu’il en faudra probablement plus de 60 ans pour s’en défaire, n’a jamais donné satisfaction, un avis partagé du coté des nucléocrates. Ce système français a d’ailleurs été abandonné par la suite , à la faveur d’une licence américaine ( c’est vrai que le Grand Charles n’était plus là pour empêcher l’oncle SAM de revenir par la petite porte dans le microcosme atomique à la française ).
L’arrêt définitif : D’ailleurs c’est le professeur Pellerin (celui qui reniat la réalité du nuage de tchernobyl en france, c’est pour dire que ce réacteur était vraiment dangereux) qui en avait ordonné l’arrêt définitif en 1985, " hors normes" selon ses propres mots publiés à l’époque sur le journal Libération (1987 sauf erreur), et avant que ce canard soit racheté par Rotchild and C° ! Désormais Libé paye ses journalistes grâce à la PUB AREVA ! Allez comprendre pourquoi, il n’ont pas d’intérêt de faire parler de ce chantier et dans des termes qui faisait de ce journal, une certaine référence à la fin des années 1970/80.
Un chantier d’une importance primordiale pour tous ceux qui ont a coeur de faire correctement le travail en respectant les hommes et leur environnement, car c’est à cet endroit que sera fixé les règles pour le future titanesque chantier des autres 58 tranches réacteurs et plus qu’il va falloir un jour démanteler.
L’amiante à ses cancers, le nucléaire n’en doutons a aussi déjà les siens.
Il y a plein d’articles que bella ciao a bien voulu publier, et qui sont à la disposition de tous.
Cordialement, et photovoltaiquement solidaire...
3. Les énergies renouvelables : objectif, 6 mai 2010, 10:47, par Jean-Yves Peillard
4. THÉORIE DU COMPLOT – Les énergies renouvelables : l’alibi d’un gouvernement pro-nucléaire ?, 7 mai 2010, 19:28, par Jean-Yves LONG
Je trouve votre article très pertinent ; attaché commercial dans ce domaine, je pensais pour une fois " me battre " pour quelque chose de " noble ", mais une fois de plus .......j’aimerais bien correspondre avec vous