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TRAVAIL FORCÉ EN IRAK

Publie le mardi 18 juillet 2006 par Open-Publishing
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TRAITE DESCLAVES A LA SUITE DUNE EXPEDITION COLONIALE,
DES TRAVAILLEURS INDIENS PRIS EN OTAGE AU KOWEIT...

De nombreux camionneurs indiens, en particulier originaire du Pendjab, sont recrutés pour travailler au Koweït, et forcer dés leur arrivée, dans le pays du Golfe, à travailler en zone de guerre...

La plupart de ces penjâbis conduisent des camions, appartenant à des entreprises koweitiennes, qui ravitaillent en nourriture les bases anglaises et américaines en Irak.

La disparition « énigmatique » de cinq d’entre eux a alerté le gouvernement indien, et mis à jour tout un recrutement clandestin d’esclaves.

Une loi, votée au début de la Guerre du Golfe, interdit au citoyen indien de travailler en Irak.

Les gouvernements américain et anglais, à l’aide de compagnie privée, spécialisée dans l’outsourcing, ont détourné le veto indien et organisé le trafic de coolies vers l’Irak.

Pour illustrer le propos, ci-dessous la traduction d’un article, paru le 17 juin 2006, dans Hindustan Times, p.4 « Stranded in Kuweit, 17 want Embassy to help » www.hindustantimes.com

Jalhandar, 16 juillet

Dix-sept jeunes travailleurs penjâbis, bloqués au Koweït depuis plus de sept mois et terrorisés par leurs patrons, ont rencontré l’ambassadeur indien, aujourd’hui, et demandé la protection du gouvernement.

Avtar Singh Mullanpuri, président de Lok Bhalai Party, contacté par l’ambassade d’Inde au Koweït, rend officielle leur tragédie :

« Un d’entre eux, Jarnail Singh, m’a téléphoné ce matin, et parlait longuement des mauvais traitements et des menaces de mort proférées à leur égard parce qu’ils refusaient de travailler en Irak ; je leur ai conseillé de se mettre immédiatement en rapport avec l’ambassade afin d’être rapatrié le plus rapidement possible ».

L’ambassade du Koweït, déjà préoccupée par le sort de cinq travailleurs indiens, disparus en Irak, s’est saisie immédiatement du problème.

Jarnail Singh, le porte-parole des penjâbis « prisonniers au Koweït pour avoir refusé de travailler en zone de guerre » raconte par téléphone au journal Hindustan Times :

« Au Pendjab, nous avons dû payer chacun d’entre nous 80 000 à 100 000* roupies un agent, pour obtenir un permis de travail et un visa Koweitien.

*2 000 dollars

Arrivés sur place, nous ne sommes pas autorisés à travailler jusqu’à ce que nous acceptions « volontairement » de nous rendre en Irak... Nos employeurs viennent et nous confisquent nos passeports... Nous devons attendre sans argent et mendier notre nourriture... »

Devant leur refus de travailler en zone de guerre, les représentants de la compagnie de transport koweitien qui ont engagé les chauffeurs les menacent des pires supplices s’ils donnaient le nom de Baldev Singh, leur contact en Inde.

Celui-ci et d’autres, responsables du recrutement de travailleurs penjâbis, disparus, en Irak, ont été arrêtés par la police indienne.

Selon ces dix-sept jeunes penjâbis, de nombreux travailleurs migrants, indiens, népalais, bangladeshi, pakistanais, sont, au Koweït, harassés, torturés, et retenus prisonniers, par les compagnies, disposant de mercenaires, pour avoir refusé de travailler en zone de guerre.

HIMALOVE

PS : Si des journaux ou magazines sont interesses par l`affaire, priere de me contacter. Je suis sur place au Pendjab.

Messages

  • Travail forcé en Italie

    Les journaux de ces derniers jours reportent l’existence d’un camp de travail forcé (fermé par les carabiniers) où 200 polonais étaient réduits en esclavage, gagnaient 1 euro par heure. Je cite le Monde "les chatiments corporels étaient féroces pour les tentatives d’évasion. Plusieurs cas de viol et de suicide ont été révélés. Les enqueteurs n’exlcuent pas l’hypothèses d’homocides et de morts par épuisement".

    Par ailleurs, j’ai été très choqué par la mort de Graziella Curzio à Salerne qui avait 15 ans et gagnait 2 euros/heure. Morte dans l’explosion d’une fabrique sans aucune sécurité...

    Malheureusement, ce genre de choses existe ausssi en Europe. POURQUOI NE PAS LES DENONCER ? PAR HONTE, PARCE QUE LA MISERE D’AILLEURS EST PLUS EXOTIQUE... NOS SDF NE SONT PAS ASSEZ COULEUR LOCALE... NOS GUEUX, NOS MISEREUX NON PLUS... DOMMAGE, 100 FOIS, 1000 FOIS DOMMAGE

    Franck FONTENAU DEVOCELLE