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Taxe carbone : M. Sarkozy tente de sauver l’industrie nucléaire

Publie le jeudi 10 septembre 2009 par Open-Publishing
3 commentaires

Titre original : Taxe carbone : M. Sarkozy tente de sauver l’industrie nucléaire - Il faut taxer le nucléaire et exonérer les énergies renouvelables

 "Sortir du nucléaire" lance une campagne internationale "Don’t nuke the climate"et dénonce la position pronucléaire des autorités françaises pour Copenhague

Ouverture d’un site web spécifique : http://www.dont-nuke-the-climate.org

Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce les déclarations trompeuses de M. Sarkozy lors de son discours de ce jour : afin de soutenir l’industrie nucléaire française en pleine déconfiture (désastre du programme EPR, absence de solutions pour les déchets nucléaires, déficits colossaux et déroute d’Areva et EDF en bourse, etc), M. Sarkozy l’exonère de la taxe sur les énergies polluantes et prétend qu’elle serait "propre" et permettrait de lutter contre le changement climatique, ce qui est totalement faux.

En réalité, non seulement le nucléaire est responsable de pollutions radioactives et chimiques, et produit des déchets radioactifs, mais il contribue aussi de façon importante, et croissante, au réchauffement climatique. D’abord, la filière nucléaire dans son ensemble, de la mine d’uranium au démantèlement des installations, émet des quantités non négligeables de gaz à effet de serre. (*)

Mais surtout, contrairement à d’autres technologies, le nucléaire ne permet pas de récupérer la chaleur dégagée lors de la production d’électricité. Il impose donc de produire de l’énergie supplémentaire pour nos besoins en chaleur. Produire électricité et chaleur en co-génération permet d’émettre 7 fois moins de gaz à effet de serre qu’un système énergétique nucléarisé. (**)

Qui plus est, l’option "nucléaire + chauffage électrique", imposée en France, montre son absurdité tous les hivers : la consommation des convecteurs électriques est telle qu’il faut massivement importer de l’électricité produite par des centrales thermiques (fuel, charbon). A l’arrivée, ce système produit de grandes quantités de déchets radioactifs ET de fortes émissions de CO2.

Par ailleurs, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que la France a un objectif impératif, fixé au niveau de l’Union européenne, de 23% d’énergies renouvelables en 2020. Pour atteindre cet objectif, il faut certes développer les énergies renouvelables, mais il faut aussi impérativement réduire le recours aux énergies non renouvelables… comme le nucléaire.

Il faut donc annuler les projets de nouveaux réacteurs nucléaires mais aussi de fermer les réacteurs actuellement en service, en commençant par les plus anciens. Aussi, le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle les citoyens à se mobiliser les 3 et 4 octobre à Colmar pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, la plus vieille de France. (http://www.fermons-fessenheim.org)

(*) http://www.lesoir.be/actualite/scie...

(**) http://www.oeko.de/oekodoc/315/2006...

Lien permanent vers ce communiqué :

http://www.sortirdunucleaire.org/ac...

Messages

  • L’énergie nucléaire est rationnellement condamnée : faiblesse des ressources en uranium, risque de catastrophes et leurs conséquences inacceptables, absence de solution pour les déchets… Et pourtant, les communiqués d’agences de presse se succèdent à un rythme effréné sur la possibilité de lancer de nouveaux projets dans le monde. Pourquoi ?

    L’énergie nucléaire est rationnellement condamnée : faiblesse des ressources en uranium (un peu plus de 1% des réserves d’énergies fossiles), risque de catastrophes significatif et leurs conséquences inacceptables (santé des populations, effondrement de l’économie et du social, mise en place de sociétés militaro-policières pour gérer les crises post-accidentelles), utopie de la surgénération effondrée, absence de solution pour les déchets, inefficacité de la transmutation, coûts de nouveaux investissements incompatibles avec le développement de l’économie libérale dominante… par ailleurs énergétivore, en électricité notamment. Et pourtant, en cette année du nouveau siècle, les communiqués d’agences de presse se succèdent à un rythme effréné sur la possibilité de lancer de nouveaux projets dans le monde (Japon, Corée Nord et Sud, Taïwan, Russie, Finlande, Ukraine, Europe centrale, États Unis, Turquie… France [...].

    La cohérence, la rationalité, tendraient à induire un développement de l’énergie quantitativement la plus abondante, le charbon (73% des réserves fossiles*, soit de 20 à 60 fois supérieure** aux capacités de l’uranium) ; le pétrole avec 6% des réserves et des tensions d’approvisionnement, le gaz naturel avec 9%, n’étant stratégiquement pas des solutions d’avenir sur le long terme. La technologie ayant quand même fait quelques progrès depuis Zola, on peut aujourd’hui extraire ce combustible à moindre risque et le brûler à peu près proprement. La grande diversité géographique des mines de charbon, ainsi que les faibles coûts d’investissements pour la construction des chaudières, comparé au nucléaire ou aux coûts prohibitifs des renouvelables comme l’éolien et le photovoltaïque, tendent aussi à favoriser ce combustible de risque conséquemment moindre que l’uranium.

    Les contradicteurs

    Là, nous avons déjà nombre de contradicteurs franco-français qui argumentent sur l’indépendance énergétique et la silicose des mineurs. Nous leur conseillons de réviser leurs discours, les réserves uranifères de l’hexagone étant proches de zéro, 54 des 58 réacteurs de l’EDF-Framatome sont issus d’une technologie fournie par l’américain Westinghouse, le niveau d’emprunts sur les marchés extérieurs et intérieurs pour l’investissement atomique pesant encore lourdement sur l’économie nationale ; quant à la santé des mineurs d’uranium et des riverains des verses et stériles, elle est et sera gravement dégradée pour de très longues durées par le radium, le radon et leurs descendants radioactifs. Les beaux discours des gestionnaires nationalistes et franchouillard ne tiennent donc pas la route.
    L’autre catégorie de redoutables contradicteurs à laquelle nous sommes confrontés depuis un peu plus d’une décennie est constituée des divers courants propagandistes du discours sur l’augmentation de l’effet de serre et les dérèglements climatiques dus à l’usage de combustibles fossiles, dont les scientifiques, politiques et écologistes nous serinent les oreilles. Il nous faut donc examiner de plus près le problème de l’effet de serre et les arguments de ceux qui nous prédisent une méga catastrophe climatique avant la fin du siècle débutant.

    L’utilisation de combustibles fossiles, c’est au pire 4 à 5% de la part globale de l’effet de serre actuel

    Les versions des années 90 s’accordaient à donner au gaz carbonique 50% de la responsabilité de l’effet de serre, 15% au méthane, 12% au protoxyde d’azote, 15% à la vapeur d’eau et 8% pour les autres sources, principalement les fréons et ozone d’origines récentes. Donc, haro sur le grand responsable, le CO2. Accusé numéro 1 : les combustibles fossiles ; le discours passe très bien auprès des populations sensibilisées aux problèmes de l’environnement. Manipulation ?

    On néglige de dire que le CO2 n’est pas toxique, contrairement au monoxyde de carbone, qu’il y en a toujours eu, qu’il est indispensable à la croissance des végétaux qui l’absorbent par photosynthèse pour se développer, qu’en conséquence il est indispensable à la vie, à toutes formes de vies sur cette planète. Sa concentration à augmenté au rythme de 0,63 partie par million volume (ppmv) par an du début du siècle aux années 80, avec un ralentissement à 0,3 ppmv par an à la fin du siècle, et il semble que l’on s’oriente vers une stabilisation autour de 360 ppmv contre 300 ppmv au début du siècle. Au siècle précédent le taux de CO2 dans l’atmosphère avait déjà augmenté de 15 ppmv (voir graphiques ci-dessous extrait de CEA, Informations utiles 1999 page 36).

    Mais cette augmentation est aussi due à la déforestation, à la mortalité du plancton végétal induite par l’intensification des ultraviolets du fait de la dégradation de la couche d’ozone stratosphérique sous l’action des fréons ; ces diverses causes d’évolution du taux de CO2 dans l’atmosphère sont d’ampleur sensiblement égale à l’usage des combustibles fossiles dont on peut évaluer l’impact global sur l’augmentation des gaz à effet de serre à environ 4 à 5%. Dans le même temps, le méthane à plus que doublé en passant de 0,8 à 1,7 ppmv, soit 8% d’augmentation de l’effet de serre ; principaux coupables, l’agriculture et l’élevage intensifs, la déforestation. Le protoxyde d’azote (N2O) est passé de 0,275 à 0,305 ppmv et l’effet de serre d’une seule molécule est estimée à l’égal de 310 molécules de CO2 ; là encore les principaux coupables sont l’agriculture et l’élevage intensifs.

    La part globale d’effet de gaz à effet de serre qui n’étaient pas là il y a un siècle c’est 20% dont un petit quart dû aux combustibles fossiles, pour une augmentation globale de la température moyenne de l’atmosphère terrestre de 0,5°C ; c’est pourtant ces combustibles qui sont désignés quasiment comme l’unique coupable par les médias et les écologistes. Le pompon revient dans ce domaine à L’Écologiste dans leur récente publication de l’hiver 2001 ; la version française de la très célèbre revue écologiste et scientifique anglaise nous informe des derniers éléments de la recherche dans ce domaine et nous annonce qu’en fait 70% de l’effet de serre serait dû à la vapeur d’eau ; deux articles plus loin dans cette même publication on octroie 15 à 18% de l’effet de serre au méthane et 12% au protoxyde d’azote, ce qui n’empêche pas les auteurs de conclure au dérèglement climatique induit par les combustibles fossiles.
    Objectivement, un programme efficace de lutte contre l’évolution de l’effet de serre passerait d’abord par la réduction des principales causes, l’agriculture et l’élevage intensif, la déforestation, les fréons. Mais non, on nous propose de réduire la combustion des fossiles par des écotaxes et les énergies renouvelables pour les uns, le développement du nucléaire pour les autres.

    image Source : CEA / LSCE

    Le parc nucléaire mondial permet au mieux d’éviter 0,3% d’effet de serre, le parc nucléaire français environ 0,06

    Soyons sérieux, le parc nucléaire mondial actuel équivaut en production annuelle à 7%** des combustibles fossiles, dont 1,2% pour la France qui produit un sixième du nucléaire planétaire. Les combustibles fossiles étant responsables de 5% de l’effet de serre, l’énergie atomique permettrait en fin de compte d’en éviter 7%, soit 0,35% (7% de 5%) (0,06% pour la part française). Ceci à la condition d’accepter le taux de conversion des kWh nucléaires en équivalence pétrole en vigueur dans les pays nucléarisés de l’OCDE de 222 grammes de pétrole par kWh***, alors qu’en système international ou pour la conversion des kWh hydroélectriques l’équivalence n’est que de 85,6 grammes de pétrole. Sur cette base, le nucléaire n’éviterait plus que 3 fois moins d’effet de serre, soit 0,16% pour le nucléaire mondial et 0,02% pour le parc EDF ; et les réserves potentielles d’uranium ne permettent pas d’envisager une amélioration de ces possibilités.
    Quant aux énergies renouvelables, elles ne pourront satisfaire qu’une faible partie des consommations et de façon aléatoire, pas au moment où on en a besoin ; leurs coûts restant par ailleurs dissuasifs (0,55 F le kWh éolien hors transport et distribution, 3 F le kWh photovoltaïque.
    Les écotaxes sur les combustibles fossiles pour limiter les consommations et les émissions vont surtout priver les pauvres de l’accès à l’énergie pour leurs besoins essentiels.

    Une nouvelle science de la manipulation est née ! appelons la "psycho-météorologie"

    Nos propagandistes du dérèglement climatique par les combustibles ont joué de la corde sensible avec un effet maximum sur l’esprit du bon peuple désinformé : la météo. Les événements climatiques des deux dernières décennies sont arrivés à point pour influencer les populations. Le passé a pourtant connu pareilles variations, un peu moins fréquentes qu’actuellement ; il y a quelques siècles les températures étaient tellement basses que les climatologues ont désigné cette période sous le nom de "petit âge glaciaire" ; à l’inverse, dans la première moitié du dix septième siècle, les hivers étaient assez chauds pour récolter des fraises à Noël dans le Nord de l’Europe. Ces variations importantes d’une durée de plusieurs décennies sont dues essentiellement aux écarts de l’activité solaire. L’information est cependant donnée pour ceux qui savent la comprendre : à chaque événement climatique important, les médias nous disent que "la dernière fois c’était en telle année"… c’est donc que ne vivons pas une période d’aléas climatiques exceptionnelle !

    Le numéro 2 de l’édition française de L’Écologiste, citant les travaux de James Lovelock et Bob Charlson, nous informe des effets des noyaux de condensations nuageuses induits par l’anhydride sulfureux (dioxyde de sulfure dans le texte) issu de la décomposition de certaines espèce de phytoplanctons, ainsi que des hydrocarbonates émis par les forêts. Avec la déforestation d’origine humaine et la destruction du plancton par les UV consécutif à la réduction de la couche d’ozone stratosphérique, ces molécules qui favorisent les formations nuageuses ne sont plus émises en quantité suffisante. La pluie ne tombe plus là où on l’attendait, provoquant des sécheresses, et elle retombe alors massivement ailleurs, provoquant de fortes dépressions, tempêtes, inondations.

    La question est maintenant de savoir pourquoi les médias, les scientifiques, les écologistes, tentent de nous effrayer avec d’éventuelles possibilités de catastrophes climatiques, dues à l’utilisation de combustibles fossiles. Les discours sur les variations climatiques sont issus essentiellement des pays industrialisés, anglo-saxons en particulier, qui tentent d’imposer au reste de la planète une réduction des consommations énergétiques qu’ils sont les premiers à ne pas respecter. Bush II vient d’ailleurs d’annoncer le renoncement des États-Unis à réglementer les émissions de CO2 (AFP, 14 mars 2001).
    On sait aujourd’hui que ces pays ont favorisé la guerre du Golfe puis montré aux saoudiens des photos satellites truquées afin d’obtenir leur l’accord pour héberger une importante force militaire US sur leur territoire. Le principal but de la guerre du golfe était en fait de permettre le maintien d’une force militaire occidentale permanente dans cette région du monde qui recèle plus de la moitié des réserves connues du pétrole de la planète.
    Alors, ce discours absurde sur la dégradation climatique dont on limite la responsabilité aux seuls combustibles fossiles, ne serait-il, à l’instar de la guerre du Golfe, des photos satellites truquées et de l’embargo pétrolier contre l’Irak, qu’une arme économique, géopolitique et géostratégique ?

    Celui qui possède l’énergie dispose du pouvoir, la guerre finale pour le pouvoir et l’énergie a commencé. Elle se fera au détriment des pauvres, non seulement des pays du tiers-monde, mais aussi des populations à modestes revenus des pays industrialisés ; la guerre des classes par l’énergie au détriment des plus faibles et du plus grand nombre pour satisfaire les délires paranoïaques d’une petite minorité de privilégiés. Le tout étant orchestré avec la collaboration naïve des écologistes, qui n’ont pas encore compris à quel point ils servaient les intérêts du lobby nucléariste. Avec leur discours antinucléaire tout aussi incohérent que non crédible et inefficace, ils ont réussi à anéantir en quelques années un quart de siècle de dures luttes contre cette fausse solution énergétique, quantitativement minoritaire, porteuse d’un risque considérable et sans aucune solution scientifique acceptable pour ses déchets. L’écologie peut devenir finalement une arme redoutable contre les pauvres au profit des privilégiés ? La stupidité humaine possède cet aspect profond et insondable qui ne cesse de nous désarmer.

    Claude Boyer,
    lettre d’information du Comité Stop Nogent-sur-Seine n° 86 janvier-mars 2001.

    * Réserves ultimes d’énergies fossiles : charbon et lignite 3400 Gtep (milliards de tonnes d’équivalent pétrole), pétrole conventionnel 295 Gtep, gaz naturel 420 Gtep, bruts lourds et schistes bitumineux 525 Gtep, source Epure, octobre 99, EDF division recherche et développement. En comparaison l’uranium c’est 167 Gtep source CEA Informations utiles 1999.

    ** 617 millions de tonnes d’équivalent pétrole de kWh nucléaire contre 8509 Mtep d’énergie primaire "commerciale" d’après CEA Mémento sur l’énergie 1999. Avec 400 térawattheure d’électricité nucléaire brute EDF comparé au 2400 TWh de production nucléaire mondiale selon CEA Elecnuc - Les centrales nucléaires dans le monde, la France produit un sixième de l’électricité nucléaire.

    *** Selon le CEA, publication citée ci-dessus, 1 kWh hydroélectrique est dit PCI (pouvoir calorifique inférieur), soit 85,7 grammes de pétrole (aussi pour le système international), 1 kWh nucléaire est dit PCS (pouvoir calorifique supérieur) en vaudrait 222 grammes de pétrole (aussi pour les pays nucléarisés de l’OCDE).

    Lire :

    "Sortir de l’impasse nucléaire avant la catastrophe, c’est possible" de Roger et Bella Belbéoch (1997).
    - en html
    sur : http://www.dissident-media.org/infonucleaire/index_sortir.html
    - en format PDF
    sur : http://www.dissident-media.org/infonucleaire/sup_sort.pdf

    Et la "Charte pour l’arrêt immédiat du nucléaire (civil et militaire)" http://www.dissident-media.org/infonucleaire/sortie_immediate.html

    A lire en complément :

    - "Arrêter rapidement 70% du nucléaire français avec le thermique classique aurait un impact totalement négligeable sur l’effet de serre"
    http://www.dissident-media.org/stop_nogent/86_arret_rap.html

    - "Part d’effet de serre évitée par le parc électronucléaire d’EDF"
    http://www.dissident-media.org/stop_nogent/107_parc_nuc.html

    - "On ne sortira (malheureusement) pas du nucléaire sans les centrales à charbon, fioul, gaz"
    http://www.dissident-media.org/infonucleaire/105_sortir.html

    - "L’élevage contribue beaucoup au réchauffement climatique"
    http://www.dissident-media.org/infonucleaire/elevage.html

    http://www.dissident-media.org/infonucleaire

  • J’ai bien lu les arguments de la propagande anti nucleaire.

    Ils ne m’ont pas convaincu.

    Je souhaite que l’electricité soit payée a un prix égal et que l’on cesse de surpayer l’electricité eoliene ou photoelectrique.

    EDF a proposé d’augmenter ses prix de 20% pour se rapprocher du prix européen, je trouve que c’est une très bonne idée si ces 20% sont versés dans les caisses de l’état pour diminuer le déficit financé par emprunt international et qu’il faudra que nos enfants payent (et ce sera beaucoup plus couteux que les travaux de nettoyage nucleaire)

    Avec une electricité plus chère,les gens en consommeront moins, ce qui est le seul argument valable pour abandonner le nucléaire, c’est qu’il ne serve plus a rien. Donc, messieurs les anti nucléaire, publiez votre non-consomation d’électricité et on vous prendra un peu plus au serieux.

    C’est mon opinion et je la partage volontiers.

    • EDF a proposé d’augmenter ses prix de 20% pour se rapprocher du prix européen, je trouve que c’est une très bonne idée si ces 20% sont versés dans les caisses de l’état pour diminuer le déficit financé par emprunt international et qu’il faudra que nos enfants payent (et ce sera beaucoup plus couteux que les travaux de nettoyage nucleaire)

      Comment est-il possible d’avancer un tel argument ? Le coût du démantèlement des centrales est actuellement impossible à estimer, mais ce n’est pas la peine d’être un expert pour se douter que ces coûts seront démesurés (voir la centrale de Brennilis dont le chantier est aujourd’hui arrêté parce qu’EDF ne sait pas comment faire, que les coûts explosent et que c’est nous qui payons par le biais de nos impôts...).
      Le nucléaire est la pire énergie en terme de pollution, bien davantage que les émissions de CO2 et autres, sans parler des déchets dont personne ne connaît le moyen de s’en débarrasser, des transports radioactifs, bref une réelle aberration.
      Penses-tu vraiment que ces 20% d’augmentation financeront le déficit ? EDF est une multinationale comme une autre (et non pas une entreprise publique qui fait son boulot dans l’intérêt général de tous en investissant des les énergie renouvelable qui créerait des milliers d’emploi) et son but est de faire du profit et pour cela de vendre son EPR. Cette augmentation servira juste à financer davantage l’EPR et à mener vers une catastrophe nucléaire.
      As-tu vraiment lu tous les arguments des anti-nucléaires ?
      Lis bien cela : http://www.dont-nuke-the-climate.org/spip.php?article423 et ceci : http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=pourquoi&page=index2
      Intéresses-toi aux dossiers du réseau, si cela ne te convainc pas et que tu continue à prendre cela pour de propagande, argumente mieux ton avis.

      guérome