Tchernobyl 26 avril 1986 : rétablir la vérité, 18 ans après
dimanche 25 avril 2004 - Contacter l'auteur - 3 coms
Le 26 avril 1986, au cours d’une expérience d’amélioration de sécurité, et à la
suite de plusieurs erreurs de jugement, un réacteur de la centrale de Tchernobyl
s’emballe et explose.
Voici l’engrenage fatal qui a conduit à l’explosion du réacteur numéro 4 le 25
avril 1986 :
Entre
13h et 23h, le réacteur est maintenu à mi-puissance pour préparer le test.
Vers
23h, des barres de contrôle sont de nouveau extraites, afin de réduire encore
la puissance. Celle-ci chute cependant de manière excessive, suite à une erreur
des opérateurs : le réacteur n’est plus stable.
A
1h15, en violation de la procédure, les opérateurs décident de poursuivre malgré tout
le test et bloquent les signaux d’arrêt d’urgence.
A
1h22, le calculateur ordonne l’arrêt immédiat. De nouveau, le personnel décide
toutefois de continuer l’essai.
A
1h23’04’’, les vannes d’admission de la turbine sont fermées, contrairement à ce
qu’indique la procédure : la pression de vapeur augmente.
A
1h23’21’’, les barres de régulation descendent automatiquement, sans effet notable.
A
1h23’40’’, le chef opérateur ordonne l’arrêt d’urgence : la totalité des barres
est descendue dans le cœur. En vain.
A
1h23’04’’, le pic de puissance est atteint.
Les crayons de combustible se fragmentent. Les pastilles d’oxyde d’uranium explosent
et provoquent une déflagration qui soulève la dalle supérieure du réacteur, d’un
poids de 2 000 tonnes. La partie supérieure du réacteur est à l’air libre. Le
graphite prend alors feu. Trente foyers s’allument. Il faudra 3 heures aux pompiers
pour les éteindre. Du 27 avril au 10 mai, 5 000 tonnes de matériaux (sable, bore,
argile, plomb, …) sont déversés par hélicoptère pour recouvrir le réacteur.
Il a donc fallu six erreurs humaines graves pour engendrer la catastrophe : deux
violations volontaires de consignes permanentes, un non-respect de la procédure
d’essai prévue et trois déverrouillages volontaires des protections automatiques.
L’accident n’aurait pas eu lieu si une seule des six erreurs n’avait pas été commise.
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d’info cliquez ici
25.04.2004
Collectif Bellaciao
Messages
1. LE RISQUE 0 N’EXISTE PAS, 25 avril 2004, 19:50
LE RISQUE 0 N’EXISTE PAS
LES ACCIDENTS SONT POSSIBLES...
L’HISTOIRE DU NUCLEAIRE EST PARSEMEE D’ACCIDENTS. DE NOMBREUSES PERSONNES, DANS DE NOMBREUSES PARTIES DU MONDE, SOUFFRENT ENCORE DE PROBLEMES SANITAIRES DUS A DES ACCIDENTS QUI ONT EU LIEU IL Y A DES ANNEES, VOIRE DES DECENNIES.
DESCRIPTION D’ACCIDENTS IMPORTANTS A Sellafield, Kyshtym, Harrisburg, Tchernobyl, Tokai Mura...
Sources : http://www.greenpeace.org/france_fr/
Pour Mise en place d’un programme de sortie rapide du nucléaire faisant appel aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique.
Titus
2. > DANGER : UN DOCUMENT « CONFIDENTIEL DEFENSE » MONTRANT LES FAIBLESSES DU REACTEUR EPR, 25 avril 2004, 22:31
LE RESEAU « SORTIR DU NUCLEAIRE » PUBLIE UN DOCUMENT « CONFIDENTIEL DEFENSE » MONTRANT LES FAIBLESSES DU REACTEUR EPR
Le Réseau "Sortir du nucléaire" rend public ce jour un document classé "Confidentiel défense", provenant d’EDF, QUI DEMONTRE LES FAIBLESSES DU REACTEUR NUCLEAIRE EPR FACE AU RISQUE DE CHUTES D’AVIONS DE LIGNE.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" publie ce document pour plusieurs raisons :
(…)
http://www.sortirdunucleaire.org/
EXTRAITS DU DOCUMENT "CONFIDENTIEL DEFENSE" DIFFUSE PAR LE RESEAU "SORTIR DU NUCLEAIRE"
Le rédacteur du document « Confidentiel défense » concernant le réacteur EPR est Bruno Lescoeur, le directeur de la branche énergie d’EDF. Il explique très clairement que les faiblesses de l’EPR ne doivent pas être connues des citoyens : « Il me semble que les hypothèses, règles utilisées, et analyses associées ne devraient pas figurer dans les rapports de sûreté accessibles ou susceptibles d’être accessibles publiquement ».
En effet, le document reconnaît que la « sûreté » de l’EPR face à un attentat style 11 septembre n’est pas possible : « La vérification de l’ aptitude de l’installation à faire face à de telles chutes et les dispositions associées doivent être considérées comme hors du dimensionnement « normal » de l’installation et (.) d’autre part les hypothèses relatives à l’impact doivent assurer une couverture "raisonnable" du risque, et ne peuvent prétendre envelopper toutes les éventualités. »
Le document montre que l’éventuelle résistance de l’EPR a un attentat pourrait repose sur l’incapacité d’éventuels pilotes kamikazes à atteindre avec précision l’objectif que constitue une centrale nucléaire. Le 11 septembre a pourtant prouvé la précision de tels pilotes !
usine) ne forme pas une très grosse cible et qu’elle est nettement moins haute qu’un immeuble de grande hauteur, il est sans doute assez difficile pour un pilote non chevronné de viser très précisément une zone sensible. »
« On peut évidemment envisager tout type d’avion. Plus il est gros, plus il sera difficile d’atteindre une cible précise, en manouvrant éventuellement, compte tenu de l’existence la plupart du temps d’un relief ou de divers obstacles plus ou moins proches de la centrale. »
Or, pour éviter le manque d’eau en cas de nouvelle canicule, l’EPR serait construit en bord de mer (les sites de Penly et Flamanville sont pressentis) et serait de fait une cible particulièrement facile à toucher lors d’un attentat style 11 septembre !
Le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce la tentative des autorités de masquer à la population le fait que le réacteur EPR présente les mêmes défauts et faiblesses que les réacteurs actuels : production importante de déchets nucléaires, risques d’accident nucléaire, et vulnérabilité face aux attentats. Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle les citoyens à participer en nombre à la manifestation nationale organisée le samedi 17 janvier 2004 à Paris contre la construction du réacteur nucléaire EPR. (Départ 14h - Place de la République).
Contacts Réseau "Sortir du nucléaire" : Stéphane Lhomme 06.64.10.03.33
http://www.sortirdunucleaire.org/
François
3. > RETABLIR LA VERITE SUR LES INCIDENTS ET LES DANGERS DU NUCLEAIRE, 25 avril 2004, 23:44
1 - UN INCIDENT DE NIVEAU 1 A LA CENTRALE NUCLEAIRE DE FESSENHEIM
23/03 17:43
Une anomalie a été détectée samedi dans un dispositif de ventilation du réacteur numéro deux de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), un incident évalué par la direction du site au niveau 1 de l’échelle internationale des incidents nucléaires INES (graduée de 0 à , a-t-on appris mardi sur le site internet d’EDF.
"Une partie de la filtration de la ventilation du bâtiment combustible de l’unité de production numéro 2 a été momentanément interrompue dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 mars, pendant environ 1h30", a indiqué EDF sur son site.
"Cet écart, sans conséquences sur la sûreté ni sur l’environnement, est dû à une mauvaise planification des activités d’exploitation. Le défaut de qualité dans la planification a conduit la direction du site à classer cet événement au niveau 1 de l’échelle INES", a poursuivi l’exploitant.
Aucun commentaire ou explication n’a pu être obtenu mardi auprès de la direction de la plus ancienne centrale française en activité.
Par ailleurs le réacteur numéro 1 de Fessenheim, arrêté le 25 janvier suite à une fuite de particules de résines dans le circuit primaire entourant le réacteur nucléaire, n’a toujours pas redémarré.
UNE DOUZAINE D’AGENTS ONT ETE LEGEREMENT CONTAMINES EN QUELQUES SEMAINES DANS LES OPERATIONS DE MAINTENANCE ENGAGEES POUR REPARER CET INCIDENT.
Sces : http://www.voila.fr/ :
2 - LA DRIRE POINTE LE MANQUE DE RIGUEUR A LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CHINON
07/04/2004 17:10
La centrale nucléaire de Chinon (Indre-et-Loire) A ENREGISTRE EN 2003 UNE HAUSSE SIGNIFICATIVE DU NOMBRE D’INCIDENTS, LIEE A UN MANQUE DE RIGUEUR dans sa gestion, a estimé mercredi la direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (Drire) du Centre.
A l’occasion du bilan de la sûreté nucléaire de l’an passé, présenté à la presse, la Drire a précisé que le nombre d’incidents, DE NIVEAU 0 ET 1, SURVENUS A LA CENTRALE S’ETAIT ELEVE A 41 CONTRE 26 EN 2002 .
Huit de ces incidents sont survenus au moment du redémarrage du réacteur n°1 à l’issue de la visite décennale du mois d’octobre dernier. D’autres difficultés ont été enregistrées lors d’une opération de lessivage chimique des générateurs de vapeur.
"Cette succession d’incidents n’a pas eu d’impact direct sur la sûreté de l’installation MAIS ELLE MONTRE QUE LE PERSONNEL N’A PAS EU TOUTE LA RIGUEUR SOUHAITEE DANS LA CONDUITE DES OPERATIONS", A ESTIME LA DRIRE, "Ce n’est pas une situation critique mais une alerte qui appelle une action de l’industriel".
(…)
PARMI LES AUTRES CENTRALES DU VAL DE LOIRE, CELLE DE DAMPIERRE-EN-BURLY (LOIRET) A ENREGISTRE LE MEME NOMBRE D’INCIDENTS QUE L’AN DERNIER (31), SAINT-LAURENT DES EAUX (LOIR-ET-CHER) A CONNU UNE BAISSE (20 CONTRE 28) ET BELLEVILLE (CHER) UNE LEGERE HAUSSE (15 INCIDENTS CONTRE 11).
Sces : http://www.voila.fr: afp
Marco