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Texte diffusé à l’entrée de la rencontre nationale PCF à Tours
Publie le dimanche 15 juin 2008 par Open-Publishing15 commentaires
Communistes, nous ne nous laisserons pas déposséder de la préparation du congrès de notre Parti par des directions disqualifiées
http://vivelepcf.over-blog.fr/article-20430911.html
Aujourd’hui 14 juin 2008 s’ouvre à Tours la troisième des « rencontres nationales » décidées par la direction dans le cadre de la préparation du 34ème congrès du PCF de décembre prochain, après celles de Paris et de Marseille.
Militants, responsables du PCF, dans nos sections, nous faisons remarquer que les participants ont été désignés arbitrairement par les directions départementales suivant des critères qui échappent aux adhérents. Nous dénions à ces réunions non statutaires et non « décisionnelles » toute validité pour orienter les débats de notre congrès.
Nous n’accepterons pas que le résultat de ces réunions comme les textes des 8 « ateliers », également non statutaires, servent à faire diversion et à éluder le bilan de la stratégie de la direction sortante et ses responsabilités dans les cinglants échecs électoraux et organisationnels de 2007. La question de la rupture avec cette stratégie d’effacement de l’identité du PCF, d’alignement sur le PS, de reniement de nos positions fondamentales et d’abandon de nos structures originales d’organisation doit être placée au cœur du congrès.
Tour à tour, après le désastre de la candidature « antilibérale » aux présidentielles, les principaux dirigeants du parti se sont prononcés pour la remise en cause de « l’existence même du PCF », certains pour son « dépassement », d’autres pour sa dilution dans un ensemble de « gauche ». Ils ont reconnu d’une certaine façon quel était le point d’arrivée de la « Mutation » imposée depuis les années 90.
Ces choix ont été clairement désavoués depuis.
A l’Assemblée nationale extraordinaire de décembre 2007, les délégués des sections du Parti ont rejeté sans ambiguïté toute perspective de disparition du PCF. Les élections locales de mars 2008, notamment les 9,3% obtenus aux cantonales sur des candidatures clairement identifiées comme communistes, ont balayé la thèse du « déclin inéluctable » que des dirigeants avaient reprise. La débâcle électorale des partenaires italiens de la direction du PCF dans le PGE, Parti de la gauche européenne, a également confirmé le contresens de l’abandon de la référence communiste.
Il est inacceptable que ces dirigeants disqualifiés, qui pilotent la majorité des « ateliers » aient encore la prétention de revenir à la charge, de monopoliser le débat en se répartissant les rôles. Certains clans dirigeants, adeptes du « pôle de radicalité » ou nostalgiques de la « gauche plurielle », crient au « verrouillage » de la préparation du congrès. La presse, notamment l’Humanité complaisamment, donnent de l’importance à leurs déclarations.
Pourtant, comme les autres groupes dirigeants qu’ils mettent en cause, ils se sont rangés derrière les mêmes orientations, les mêmes textes, la même stratégie lors des derniers congrès.
Il est temps que tous les communistes se donnent les moyens d’intervenir pour l’avenir du PCF, de réinvestir leur parti, le parti communiste dont le monde du travail et le pays ont besoin pour une alternative politique au pouvoir capitaliste, le seul parti politique, de classe et de masse, qui a tenu tête historiquement au capitalisme et à ses serviteurs en France.
Après le désastre de 2007, il était dans l’ordre des choses que les directions remettent aussitôt leur mandat. Elles ont réussi à esquiver la tenue d’un véritable congrès extraordinaire et le changement nécessaire de ligne politique. Dans les faits, elles poursuivent la même ligne. Face à l’accélération de la politique du pouvoir de casse sociale, économique et démocratique, elles continuent à délivrer un message inaudible, à s’intégrer dans l’ensemble de la « gauche », malgré, entre autres, le soutien du PS au nouveau traité de l’UE, à être incapable de dégager une perspective politique au mouvement, pourtant très élevé, des luttes. Là aussi, il y a une forme de verrouillage de la préparation du congrès. Des éléments parmi les plus dynamiques dans le combat de classe sont tenus à l’écart des débats de ce qui doit être leur parti.
Aujourd’hui, symboliquement dans cette ville, nous exprimons notre refus de toute formule de « congrès de Tours à l’envers » : retour au réformisme, fusion avec le PS, disparition du PCF. Nous affirmons notre soutien à tous les communistes qui dans des dizaines de sections entendent porter une alternative, notamment à l’occasion du 34ème congrès, au processus de liquidation de leur parti et qui entendent le faire vivre et le développer sur la base de son rôle dans la lutte des classes.
Nous serons personnellement de ceux là.
Messages
1. Texte diffusé à l’entrée de la rencontre nationale PCF à Tours, 15 juin 2008, 11:42, par René LE BRIS
Bien sûr, je me sens proche de certaines critiques exprimées.
Mais on ne peut pas réclamer un Parti Communiste OUVERT ET
DEMOCRATIQUE et mettre déjà aux rebuts les autres opinions
communistes ! C’est cela les limites de ces positions et la direction
nationale n’aura pas de mal à les marginaliser !
1. Texte diffusé à l’entrée de la rencontre nationale PCF à Tours, 15 juin 2008, 13:31
Reste à savoir si les autres opinions sont communistes.
2. Texte diffusé à l’entrée de la rencontre nationale PCF à Tours, 15 juin 2008, 14:58, par Maximiien alias Démocrite
Pourtant par définition, émettre une opinion c’est déjà être communiste.....
amicalement
Démocrite
http://moissacaucoeur.elunet.fr
et/ou
http://democrite.over-blog.org/
3. Texte diffusé à l’entrée de la rencontre nationale PCF à Tours, 15 juin 2008, 16:35
Encore un texte qui veut sauver l’appareil d’antan... C’est-à-dire une structure bureaucratique stalinienne, donc anti-communiste.
Ni l’actuelle direction bureaucratique, ni cette direction bureaucratique "de rechange" !
Pour l’unité des communistes de france, dans une organisation marxiste révolutionnaire démocratique !
http://communisme.over-blog.fr/
4. Texte diffusé à l’entrée de la rencontre nationale PCF à Tours, 16 juin 2008, 19:45
LE MENSONGE N’EST PAS UN ARGUMENT POLITIQUE...
Ce texte affirme que les participants à la réunion de Tours ont été "arbitrairement désignés par les directions départementales", c’est FAUX !!!!!
J’ai personnellement participé à la réunion de Tours avec d’autres camarades de ma Section après débats au sein de la Section ; TOUS les camarades volontaires pour participer ont pu se rendre à Tours avec l’accord de la direction départementale.
Cette contrevérité flagrante décridibilise le reste du texte...d’ailleurs tout au long de la journée et de la réunion je n’ai constaté AUCUNE volonté de censure que ce soit dans les ateliers ou en séance pleinière..
Sur l’avenir du PCF, chaque opinion est recevable...à condition qu’elle respecte les opinions différentes !!
JL GREGOIRE
5. Texte diffusé à l’entrée de la rencontre nationale PCF à Tours, 16 juin 2008, 23:57
Je pense VRAIMENT que ça dépend des sections ou des fédés.
Moi je veux bien te croire quand tu dis que tout a été fait librement (car la vie est complexe) mais alors tu peux aussi admettre qu’on n’est pas dans "le monde de Oui- Oui" et qu’il y a des endroits où ça ne se passe pas comme chez toi ?
2. Texte diffusé à l’entrée de la rencontre nationale PCF à Tours, 15 juin 2008, 14:58, par Copas
N’exagérons rien, il y eut, singulièrement , ces dernières dizaines d’années des alliances en faveur du capital , ce qui explique la crise actuelle.
Les succès électoraux du PCF (comme de la gauche révolutionnaire quand elle s’est présentée) ont une double signification : la remontée de l’activité des travailleurs et leur recherche d’une représentation radicale. L’adhésion à cette échelle est bien plus compliquée.
Mais possible.
Il y a des positions irréconciliables dans le PCF, des divergences qui ne peuvent pas être résolues. Ca ne veut pas dire que le PCF ne doit plus exister mais qu’il y a des orientations qui ne peuvent coexister.
La question de l’alliance de fait avec le PS et autres moutures social-libérales verdâtres dans un grand nombre d’endroits qui lient les mains et fabriquent des representants du PCF autonomisés par rapport à leur parti.....
Mais plus loin , n’est-ce pas le rapport aux élus, aux représentations, l’acceptation béate et fondamentale des restrictions, sur le fond et dans les formes , de la démocratie étriquée du système comme horizon indépassable de la politique qui me semble un des gros problèmes.
Ainsi, à mon sens, la question des batailles politiques n’est pas tant de l’étanchéité vis à vis du PS mais de ce qu’elle sous-entend de l’attitude même du PCF (hors de toute alliance avec le PS) vis à vis des bantoustans electifs et leurs puissances associées.
Mais je retiens l’essentiel positif des camarades qui se battent là :
Ils ne veulent pas mourir !
Non pas parce qu’ils vouent un attachement religieux à un parti mais parce que le tumulte de la lutte des classes, les batailles nécessaires en cours, la lutte face à Sarkozy, nécessitent un parti communiste qui s’y batte , qui s’y colle et dont la seule perception n’est pas d’être un appareil hors de la classe.
Je suis pour le NPA, et également pour un bon parti issu du PCF (ou qui soit le PCF lui-même).
Mais pour cela il faut prendre conscience de positions irréconciliables entre ceux et celles qui ont trop longtemps été éduqués à la collaboration de classe, aux alliances pro-capitalistes, et ceux qui estiment vitale l’indépendance de la classe ouvrière, comme de ses organisations politiques et syndicales (PCF compris) vis à vis de l’état et du patronat, vis à vis des postes électifs, de la question électorale qui doit reprendre la place qu’elle n’aurait jamais dû quitter, à savoir : servir à développer les capacités d’organisation des travailleurs comme sujet indépendant et rival de l’état bourgeois.
Voilà des gros mots mais qui résume mon avis là dessus.
Ne vous laissez pas abuser par la couleur des mots (La direction de Refondation communiste fut forte là dessus mais on a vu qu’en peu de temps elle jeta par dessus bord tout, montrant en cela que le problème n’était pas dans l’inflation de drapeaux, de la couleur rouge, des mots communisme répétés à satiété, mais la collaboration de classe pratiquée au concret avec Prodi qui jeta la classe ouvrière sous les dents de Berlusconi).
1. Texte diffusé à l’entrée de la rencontre nationale PCF à Tours, 16 juin 2008, 10:06, par Roberto Ferrario
La Copas tu pèche par omission...
Si ce vrai que l’ancien direction de "Refondation Communiste" fu forte a emploie tout l’arsenal du bon camarade, avec le resultat que on conne voir pas selement la collaboration de classe avec Prodi mais aussi la defette totale a les dernières élections...
Tu oublie, et tu peux pas dire le contraire, VOLONTARIAMENTE, que l’ancien direction au complet, apre cet élection, a ete entièrement limoge, çà donne un autre "vision" des militants de cet parti, que si le fo sont capable de prend de décision asse important pour reconstruire un parti sur de base communiste et révolutionnaire, sans tombe dans le bras du "grand" parti trotskiste... chose que effectivement on voi pas encore ici en France, mais que peux arrive, dans la PCF pas tous les militants sont dispose de laisse tombe cet parti dans le main de réformiste social démocrates gauchiste...memme si dans le PCF pour l’instant les camarades son "piégé" par des "tendance anachronique" comme c’est l’exemple de cet texte publie par "vivelepcf" et pas pour un grand lien avec les mouvement populaire que on du mal a être accepte dans le parti, seul condition pour que le PCF deviens pas seulement "révolutionnaire" mais en particulier "social" dans le sens de être entièrement "integre" dans la "corps" social du mouvement de masse anticapitaliste pour une société socialiste...
Maintenant "Refondation Communiste" va vers un congres très importante ou plusieurs position s’affronte et le futur de cet parti sera détermine du résulta du vote de cet congre...
Plus d’info sur le congre de "Refondation Communiste" ici :
http://bellaciao.org/it/spip.php?mot1120
ciao
Dr Furioso
2. Texte diffusé à l’entrée de la rencontre nationale PCF à Tours, 16 juin 2008, 10:15
Tout à fait d’accord avec Copas.
Attention au principe du Canada Dry ...
:)
3. Texte diffusé à l’entrée de la rencontre nationale PCF à Tours, 16 juin 2008, 11:12, par Copas
Tu as parfaitement raison der souligner que Refondation Communiste essaye de se "refonder" après le désastre de la collaboration de classe avec l’ultra-libéralisme puis la petite phase bisounours.
Je parlais évidemment du passé et mettait en garde, à nouveau, contre la fatuité de l’inflation des mots, la croyance en le titre mais avec des pratiques completement differentes....
On fait du batelage sur le communisme avec des océans de drapeaux rouges et on finit par gouverner avec des ultra-libéraux . Ca nécessite une réflexion particulièrement aigue et de tout regarder minutieusement pour éradiquer réellement ce qui a failli.
La question posée de courants politiques qui s’allient à la réaction pour de mauvaises politiques touche également les trotskystes comme cela s’est vu au Brésil qui a fourni des ministres pour des politiques libérales avec Lula (et ça continue pour certains) tandis qu’une partie se tirait pour fonder un bon parti avec d’autres ayant un succès certain (le PSOL, ayant eu quelques millions de voix à une élection).
La question donc n’a rien à voir avec le trotskysme ni avec Refondation communiste spécifiquement mais avec des problèmes de fond très importants. C’est en fait à nouveau la question du rapport à l’état, du rapport à des postes électifs, du rapport à un appareil qui est posée, comme d’habitude.
Sauf qu’avant, les écuelles étaient toujours pleines et que la puissance des appareils pouvait se permettre de perdre sur les bordures. Ce n’est pas le cas, c’est l’agonie. Le PCF n’est plus que l’ombre de lui-même, entre des bébés stals sectaires, des apparatchiks, des retraités et des militants pif le chien, les militants communistes du PCF sont largement dans la merde.
C’est donc de la politique passée de Refondation communiste dont je parlais. Pour la politique actuelle je n’ai pas assez d’éléments (à part des militants désabusés, perdus, écorchés que je croise) pour apprécier si le nettoyage est fait, politiquement et organisationnellement.
Pas de mauvais proces , je parle bien de ce qui c’est passé avant d’aller au gouvernement Prodi, puis la période Prodi, puis la période bisounours...
Sur le présent, tiens-nous informé de ce qui s’y passe. Mais j’ai quand même de sérieuses craintes. Si tu peux également nous renseigner sur les mesures concrêtes prises pour ne pas faire rebelote dans quelques années....
Le danger sur lequel je tenais à mettre le doigt c’est que la volonté de défendre un parti, un titre, une couleur et un terme (communisme) n’est pas un moyen de distinguer des communistes de ceux qui ne le sont pas ...
Il existe dans le PCF cette tendance qui se saoule de mots, et d’une vue un peu datée du parti, tendance souvent manipulée par l’appareil pour faire fermer la gueule aux autres et susciter des réflexes sectaires déments.
Le grand parti trotskyste, humphhhh, en France ? je ne pense pas.
Sur la position que tu indiques :
C’est exactement ma position. Et un peu ce que j’essaye de bousculer (en étant plus précis) dans les conceptions tant des groupes d’extreme gauche que du PCF.
En précisant que je pense que l’organisation de la classe ouvrière est largement à reconstruire maintenant (ça n’était pas arrivé depuis + de 100 ans), et pas seulement de beaux partis soit flambant neufs (le NPA) soient révolutionnés (le PCF).
Donc s’immerger dans le mouvement de masse n’est plus une conception suffisante, car il faut également le reconstruire dansr son immense majorité , chose qu’aucune génération vivante actuellement n’a eu à se cogner (même ma tante qui a connu 36 et a 100 ans maintenant, a connu un mouvement ouvrier puissant ayant des dizaines d’années derrière lui).
J’ai développé là ma position pour une petite partie sur ce que j’estime être un des problèmes numéro 1 de l’organisation de la classe ouvrière actuellement pour convaincre et reconstruire.
L’immersion ne suffit pas donc. Reconstruire est fondamental. Finit la période, même à la naissance des partis communistes où c’était seulement l’hégémonie qui était disputée sur un mouvement ouvrier déjà constitué et puissant , batailles entre courants de gauche de l’époque, puis ces dernières années par l’extrême gauche (sauf le virage de cette dernière dizaine d’années pour la LCR qui commence à effleurer l’ampleur de la tâche).
D’ailleurs en Italie, comme en France et dans beaucoup d’états européens, la fragmentation de la classe ouvrière est telle que des secteurs entiers ne connaissent pas l’organisation syndicale.
Ce phénomène est à son comble en France.
C’est toute la classe ouvrière qui est à retisser et pas seulement une question d’immersion dans le mouvement social.
Ces questions sont pour moi les questions de fond pour le NPA ou le PCF et c’est l’aspect sur lequel je suis le plus attentif mais après avoir régler la question de l’électoralisme, de l’intégration dans l’état et de la bureaucratie (incapable de raisonner autrement qu’en termes de postes de députés, de sénateurs, de maires, de conseillers généraux, de permanents payés par l’état et les patrons pour les syndicats, etc, tout étant subordonné à ces symboles de puissance dans le sein nourissier de la bourgeoisie).
Voila, si il y a des infos également obtenables sur la réactivation de secteurs inorganisés de la classe ouvrière ça sera intéressant également.
Copas
4. Texte diffusé à l’entrée de la rencontre nationale PCF à Tours, 16 juin 2008, 12:52, par Roberto Ferrario
Et bien Copas on est sur le même longueur d’onde...
En réalité si on est pas immerge dans le mouvement et contamine par lui même, refonde, promoteur des analyses révolutionnaires, radicales, pour une démocratie horizontal, sans être faible au compromis et au chimère du pouvoir bourgeois, confédérale et sociale... on a pas de chance d’organiser un grand et sincère parti communiste et révolutionnaire, sans alliance avec la social-démocratie...
Ce vrais que on peux pas, et je signe pas, un cheque en blanc a la "nouvelle" direction de "Refondazion Communiste"... entre autre que fo la "confirme" au prochaine congres, chose que je suette et je soutien...
Mais on a les premières déclarations de Paolo Ferrero (nouveau responsable nationale) les quelles son encouragent, encore fo le prend avec des pincettes, on verra plus tard... mais son bien différent de ce que on entend ici en France de la bouche des dirigent du PCF, par exemple, tout différence respecte de la situation politique et syndical entre la France et l’Italie, mais le fait de demande a la CGIL : "COSA ASPETTA CGIL A INDIRE LO SCIOPERO GENERALE ?", "que attende la CGIL a organize la greve generale" ou encore "Mai più al governo finché non si modificano i rapporti di forza nella società", "jamais plus dans le gouvernement si on ne modifie pas les condition des rapport de force dans la société" (suivre les lien hypertexte pour les articles complet...) résonne des un son de cloche plus que encouragent...
Bien sur le militants de "Refondation communiste" son actuellement dégoute et démoralise mais l’idée que la "présence" dans le parlement et le sénat bourgeois sont ni une priorité, ni une situation déterminant ou "vitale" pour un parti communiste, fait chemin, chose que est plus que "salutaire"...
Ciao
Dr Furioso
3. Texte diffusé à l’entrée de la rencontre nationale PCF à Tours, 15 juin 2008, 15:02
Ce texte a en commun avec tout ce que produit le Pcf depuis plusieurs congrés et que le PS étale désormais ouvertement : Pas de référence au marxisme, et à tout ce qui va avec : classe ouvrière, prolétariat, bourgeoisie, impérialisme....etc
CN46400
1. Texte diffusé à l’entrée de la rencontre nationale PCF à Tours, 16 juin 2008, 10:14
Je suis (malheureusement car ça veut dire qu’"on est pas rendus"...) tout à fait d’accord avec toi CN46400....
Des déluges de critiques (souvent fondées mais dont les explications ne tiennent pas la route d’un point de vue marxiste), mais pas d’alternatives, pas de travail théorique de fond. Evidemment, entendons-nous bien, je ne crache pas sur le travail des luttes de terrain de ces camarades, leurs débats, et leur participation, de toute manière à l’opposition à la "dissolution", au contraire. Mais c’est encore "en-dessous" de ce dont nous avons besoin .
C’est sans doute à cela qu’on mesure la gauchisation grandissante du PCF - reprendre Lénine pour avoir une idée claire de ce qu’il entendait par "gauchisme" (il ne visait pas les "trotskistes" - et pour CAUSE !!!!!!!!!
Mais bon ne désespérons pas, il y a analyses, critiques, tentatives théoriques communistes partout (on note quand même que c’est plus souvent "ailleurs" qu’au PArti hélas...) - il faut absolument tout lire, s’en nourrir et faire front commun pour les intégrer et livre une contribution communiste acceptable au Congrès -
la seule manière de "sauver le PCF" , c’est le sauver et du gauchisme stalinien, et du gauchisme pseudo-trotsko, et du gauchisme des mao, et du gauchisme des apprentis- soc-dém... (je pense que ça résume assez bien les 4 courants principaux et dominants au Parti aujourd’hui...)
LL
4. Texte diffusé à l’entrée de la rencontre nationale PCF à Tours, 15 juin 2008, 23:10
Le parti n’arrive plus à mobiliser ? j’avais honte de l’échec total de la manif anti Bush vendredi soir à la République. Très très décevant.
J’ai aperçu MGB.
1. Texte diffusé à l’entrée de la rencontre nationale PCF à Tours, 16 juin 2008, 19:01
Mais le moral remonte lorsque je lis sur ce site toutes les contributions des militants communistes.
Les communistes ce n’est pas que l’indispensable combat de tous les jours pour faire aboutir les revendications.
C’est la mission humaine pour que cette vie sur terre s’épanouisse dans tous les domaines positivement et débarrassée de toutes entraves d’exploitation de domination et de pollution diverse.
Oui nous sommes les défricheurs pour porter la vie, le progrès l’intelligence etc etc le travail est considérable car nous n’en sommes qu’à l’aube de notre civilisation.