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Toujours pas d’accord sur un candidat antilibéral
dim. déc. 10, 2006 12:58 CST
ILE-SAINT-DENIS, Seine-Saint-Denis (Reuters) - Faute de consensus sur le nom de Marie-George Buffet, le millier de délégués réunis à l’Ile-Saint-Denis, près de Paris, ont tenté dimanche de trouver une solution de compromis pour une candidature antilibérale pour l’Elysée en 2007.
A la mi-journée, le débat entamé samedi portait sur deux propositions.
La première, de la secrétaire nationale du PCF, appelait à un nouveau vote des collectifs locaux la semaine prochaine. La seconde, émanant de ses concurrents, suggère de convoquer une nouvelle réunion nationale en janvier pour se donner le temps de trouver de nouveaux candidats.
"Il ne faut pas terminer sur un échec aujourd’hui", a déclaré Marie-George Buffet aux journalistes. "Je dis, retournons vers les collectifs locaux le plus vite possible. Si on continue comme ça, à la veille du 22 avril (NDLR : le 1er tour de la présidentielle) il sera trop tard", a-t-elle ajouté.
Au cours de la nuit de samedi à dimanche, "aucun consensus ne s’est dégagé de la discussion", indique le rapport de synthèse lu à la tribune.
La secrétaire nationale du PCF veut s’imposer en invoquant un vote indicatif des collectifs locaux de la gauche radicale qui la place en tête avec plus de 55% des préférences, devant la jeune Clémentine Autain (23%), adjointe au maire de Paris, et Yves Salesse, président de la fondation Copernic (20%), selon la synthèse diffusée par les organisateurs.
Après le renoncement de l’altermondialiste José Bové, les appels s’étaient multipliés pour que les communistes n’imposent pas à tout prix Marie-George Buffet, dont le statut de chef de parti se prêtait mal, selon eux, à une candidature de rassemblement.
© Reuters 2006. 12 h 58