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Travailler plus et souffrir plus

Publie le jeudi 27 mars 2008 par Open-Publishing

TRAVAILLER NE DOIT PAS ÊTRE SYNONYME DE SOUFFRIR

PLUS DE 100 SALARIES SE RASSEMBLENT A CROIX D’ARGENT
LE 20 MARS ENTRE MIDI ET 14H

Vivre décemment et dignement est incompatible avec toutes souffrances au travail.

C’est à une barbarie moderne que l’on assiste dans tant d’entreprises, dans tant de services à France Télécom.

Un peu fort pensez vous ?

Mais pas du tout quand des collègues « pêtent un câble », s’effondrent en larme, doivent être pris en charge par des secours, quand on apprend qu’à tel endroit un suicide s’est déroulé sur le lieu de travail, comment qualifier ces situations ?

Qu’est ce qui conduit à ces situations de souffrance, de détresse, parfois de désespoir.

Pour la CGT, il ne faut pas voir ailleurs que dans la recherche de rentabilité maximum voulue par nos dirigeants.
C’est au nom de cette logique que sont mis en œuvre des méthodes de management qui broient l’équilibre de tant de salariés.

Et si certains pensent que seul les + fragiles sont victimes, nombre d’exemples montrent, y compris chez des cadres, que personne n’est à l’abri.

Ces méthodes de management vous les connaissez, vous les vivez : vous pouvez en témoigner.

Au sein de l’AVSC SOM par exemple il y a eu en 2007 plus de 15 jours d’arrêt de travail en moyenne par salarié.

Pour la CGT il faut agir de toute urgence dans tous les services pour faire cesser toutes pressions, toutes méthodes de management qui portent atteinte à la santé des salariés.

Car comme le rappel le Code du Travail : les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs de l’établissement doivent être prises par l’employeur.

Comment faire : il faut se rassembler sur le lieu de travail et faire savoir collectivement aux Directions que nous refusons toutes pressions, que nous exigeons des relations de travail respectueuses, que chacun fait sérieusement son travail. QUE LA PRODUCTIVITE EXIGEE N’EST PAS CONFORME AU MAINTIEN D’UN BON ETAT DE SANTE.

La CGT revendique la reconnaissance de la responsabilité des entreprises pour tout arrêt de travail lié aux souffrances professionnelles.

Et évidemment, il faut agir pour une autre logique économique et sociale que celle imposée actuellement par nos dirigeants.

Cette autre logique c’est : le maintien des emplois et des activités partout, l’amélioration des conditions de travail et des services rendus aux clients,la transformation des emplois précaires en emplois stables, l’augmentation des salaires…

Il suffit de 500 millions d’euros pour créer 10 000 emplois et il faut 1,5 milliards d’euros pour financer un plan de fin de carrière avec une embauche pour chaque départ.

C’est une logique progressiste, humaniste, intelligente et émancipatrice.

Unis et déterminées les salariés sont une force extraordinaire :
Oui partout faisons grandir le courage, la motivation et la détermination
sur nos revendications légitimes et nous gagnerons.