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UN PETIT BILAN ORDINAIRE... (j’ose de l’extérieur)

Publie le mercredi 25 avril 2007 par Open-Publishing
7 commentaires

Je voudrais, comme activiste externe - mais persistante - dire que je pense inadapté d’attribuer à Marie-George Buffet son mauvais score électoral aux présidentielles, car cette chute est de toute évidence liée à la minorisation numéraire du prolétariat français et par conséquent de leurs grands syndicats, en France.

La montée des syndicats de service fut inutile car ils se laissèrent piéger pour le pouvoir dans la participation (ce fut toujours le cas historique "des cols blancs") — par exemple de la gestion de la sécurité sociale (l’UNEDIC), au lieu de défendre le patrimoine des mutuelles qu’on leur rafflait à l’époque — l’artisan en fut Simone Weill pour Giscard d’Estaing visant à absorber une grosse partie du choc pétrolier, et Mitterrand remit ça au moment de la première dévaluation du dollar qui coucha les petits dragons d’où les investisseurs français réclamèrent d’être dédommagés (les mêmes d’ailleurs que pour le choc pétrolier, Bouyghes etc. le tout créant les premiers grands trous de la sécu anticipant celui annoncé du à la récession du travail, quand il y avait encore de l’argent dans les caisses). Par conséquent, la chute libre du parti communiste français est à comprendre dans le renouvellement de la structure socio-économique des sociétés post-industrielles, ce qui évidemment n’appartient pas aux responsabilités de Marie-George.

La chute de Robert Hue aux précédentes élections était à entendre dans le même sens, même si circonstanciellement d’autres motifs purent ête invoqués.

Du moins est-ce mon avis.

Il reste que les semi-proportionnelles de Mitterrand ont fait monter Le Pen et les Verts, en 1982, contre le PC de l’époque, auquel il n’avait pas pardonné sa chute aux présidentielles de 1975, la première fois qu’il se présenta contre Giscard d’Estaing : "blanc bonnet bonnet blanc" avait été le mot d’ordre communiste du second tour de la campagne...

Ce fut donc la seconde besogne des réformes électorales de Mitterrand que de nous dérober le vote blanc, au nom de ce que sa semi proportionnelle permettrait de s’exprimer plus diversement !!! ON ATTEND TOUJOURS la plus large proportionnelle pour les élus d’une part, et la restauration du vote blanc pour le peuple, pour qu’il se sente politiquement responsable, d’autre part : or je ne vois toujours pas cela ouvert dans les grandes propositions constituantes de madame Royal, qui font que sa proposition de 6è république "professionnalise" et "corporatise" les élus, au lieu de faire entrer la citoyenneté à la Chambre et au Conseil constitutionnel... Un comble de réversion anti républicaine en son sein même ;-)

Ce qui fut aussi très préjudiciable au delà de la question économique de fait, pour le PCF, c’est justement l’abolition des entrées de l’insoumission dans l’Etat français, souvenir de la république révolutionnaire et des résistances nationales auquel le parti communiste français avait tant concourru depuis la seconde guerre mondiale : ce vote blanc, volé à la citoyenneté critique de la cinquième république par lequel elle se rééquilibrait entre peuple et pouvoir, et le devoir d’insoumission devant l’infamie du citoyen inscrit à la déclaration des droits de l’homme en annexe, par lequel il y avait toujours citation active pour mémoire les grands engagements politiques contre les pouvoirs où les communistes s’étaient distingués aux avant-gardes nationales de la justice collective en France, du colonnel Fabien, aux activistes du soutien direct au FNL et des déserteurs pendant la guere d’Algérie, ce devoir a disparu à l’horizon de l’exigence européenne en 1989, installant les droits les plus réactionnaires qui aient jamais été écrits dans le monde, ceux de 1955 à Rome, promus par des pays où globalement la réaction était revenue au pouvoir après les gouvernements de libération...

Il ne resta dans les années 89/ 90 que la mémoire du progrès social : ce n’était pas suffisant symboliquement pour marquer l’entrée d’un parti dans l’histoire critique collective de son pays. Non seulement le progrès social peut-être l’objet d’un pays réactionnaire et fasciste et par conséquent ne fait pas la différence idéologique mais il y a plus... Car même le progrès social internationaliste allait localement en prendre un coup sous les problèmes écologiques et de restructuration globale par le néo-libéralisme de la production et des marchés : alors la gauche solidaire du néo-libéralisme recourrut à la pitié/ piété pour culpabiliser les peuples des pays européens dits riches afin de leur extaire directement la plus-value de la banque mondiale... et leur exgtraire la rétribution d’une rente sur les marchés délocalisés par la voie de la consommation des marchandises : seulement où les sources de richesse du peuple se renouvelaient-elles si leur productivité au travail ne pouvaint plus s’exercer localement ? Le sysgtème lui-meêm n’avait pas prévu la sortie renouvelable socialement : parce qu’il n’en avait pas besoin, tirant son maximum de profit à la bourse... Seulement les gens en ont conrètement besoin pour vivre :) Le plafond minimum des investissements boursiers sans cesse relevé ne leur permettait pas de compenser leurs pertes de cette façon... Il n’y eut donc JAMAIS DE RÉÉQUILIBRAGE DU PARTAGE DES RICHESSES DANS L’EVENEMENT DU SYSTEME FINANCIER COMME ECONOMIE MONDIALE HEGEMONIQUE - de plus sous une répartition inéquitable des choix sur les monnaies entre la plasticité du dollar et la rigidité de l’euro. Euro, dont le saut qualitatif nous vola la différence sur le prix quotidien de la vie... Ce fut encore la grande oeuvre des socialistes et des socialistes chrétiens que de fiare basculer tous les insoumis partisans dans le néo-libéralisme le plus rigide du monde sous sa configuration européenne, sous ce biais.

COMMENT LA GAUCHE A T’ELLE PU PARTICIPER A DES GOUVERNEMENTS SOCIALISTES QUI PARTICIPERENT AU PREMIER PLAN DE DONNER UN POUVOIR AUTONOME À LA BANQUE EUROPÉENNE ? — et nous endettant lourdement dans la BIRD dirigée par un des actuels conseillers de madame Royal : Attali (allié de Trichet) — ?!!!! Qui décida que nous devions nous endetter davantage sans compensation à terme sur notre dette, pour cautionner la réunification de l’Allemagne et l’entrée de l’Europe de l’Est et de l’Europe du Sud dans la zone euro — sans calculer les effets sociaux de l’entropie de la récession ???? Quels fous ont fait cela, pour quelle compensation de pouvoir dans les structures européennes et mondiales ? Alors que le Royaume Uni poursuit de jouer sa propre richesse sans retour solidaire égal des coûts européens, étant à l’extérieur de la zone euro ? COMMENT LA GAUCHE A-t’ELLE PU PARTICIPER A LA MISE EN PLACE D’UNE EUROPE Où LA SEULE MAJORITE QUALIFIEE EST L’UNANIMITÉ ?!! - ce qui veut dire Dieu pour loi éternnelle de toutes les fatalités conséquentes des décisions prises - si elles parvenaient à l’être : mais comme tout se bloque à 27, alors on substitue la minorité proposante à la majorité qualifiée (OGM) : COMMENT UNE GAUCHE QUI SE RESPECTE PEUT ELLE DECIDER DE METTRE UN MASQUE SUR TOUT CELA, SANS COMPRENDRE QU’ELLE COURT FATATLEMENT A SA PERTE DERRIERE CEUX QUELLE CAUTIONNE AINSI ?

Ce n’est même pas la question de l’antilibéralisme au premier plan, mais celui des engagements symboliques eiropéens d’abord, pour fonder la pertinence de l’antilibéralisme par une pertinence critique plus large que celle du néolibéralisme, au plan européen, tout à fait particulier et le plus rigide et pénalisant du monde pour les peuples des anciens pays industriels et agricoles diversifiés — quoiqu’on en dise, on s’en apercevra à terme.

Que va faire madame Royal de la loi passée par Chirac 2 semaines avant le référendum de 2005, qui rend exécutives par décret et par ordonannces les directives européennes : l’abroger ?!!! Je n’en ai pas entendu parler.

Alors voilà pourquoi il faut se reprendre solidement non en démagogie d’extrême gauche - car je pense que la montée de Besancenot est idéologique et populiste et donc pas du tout rassurante, mais doit être prise en compte dans l’effet dont elle profite — .

QUELLES RESSOURCES ? L’impôt et les prélèvement sodildaires sur les dernières catégories au travail indépendantes et petits services n’y suffiront pas, car elles atteignent le plafond de la dissuasion sur le travail : comment voulez- vous qu’un magasinnier au SMIC accepte d’entendre parler de solidarité de sa redevance pour ceux qui ne travaillent pas, et qu’un artisan (ou professsions libérales dans les conditions de chiffre d’affaire artisanal) pour boucler les prélèvements et les impôts bosse sans employé 18 heures par jour se préparant par le stress un infarctus ou un cancer ?!!! C’EST IMPOSSIBLE SAUF S’ILS SONT DES CHRETIENS MILITANTS :) !!! ELLE EST LÀ LA CLÉ :

— QUELS NOUVEAUX GISEMENTS DE TRAVAIL autonomes et/ de ressources financières élargis à l’autorisation pour tous, quand l’essentiel des grosses fortunes ne se compte pas en biens accessibles à l’impot sur la fortune au dedans ni même au dehors, sauf pour les moins riches et les moins avisés d’entre eux - ou sauf pour les politiques en présenttation de bonne circonstance ;-) sinon l’insoumission économique générale aux directives européennes et mondiales, pour développer une micro-économie insoumise, Marie-George propose-t’elle, elle-même ? Quelles retombées financières et boursières directes pour les peuples est-il possible d’envisager ?

— QUEL ENGAGEMENT D’ELARGISSEMENT GENERAL DE LA PROPORTIONNELLE ELECTIVE EN FRANCE ? ET SINON - ET DE TOUTES FAçONS - QUID DU VOTE BLANC ?

— Quand on entend faire entrer plus encore de droits de l’homme européens dans les droits de l’homme français par la voix de madame Royal : au contraire nous voulons le rétablissement du devoir d’insoumission au moins localement pour faire la différence critique en Europe ! Quel engagement de la gauche alliée des socialistes de devoir les tanner sur ce point localelement, entend-on ?!!! Que nenni !

— marie-George, qu’elle participe au prochain gouvernement socialiste, bien sûr : mais que ne peut-elle y exiger l’acte renouvelé de l’AMNISTIE PRESIDENTIELLE (qui figure à l’actuelle constitution) inaugurant une présidence : la libération, entre autre, des membres d’Action Directe, qui ont tous fait leur temps de prison incompressible, alors que l’Allemagne de centre droit nous donne l’exemple ? !!!

QUE NENNI !!?

Avant tout engagement de pacte commun anti-libéral, ce sont les assises mêmes sur lesquelles toute alliance avec la social démocratie doit être garantie. Sinon les socialistes auront raison du PCF comme ils ont eu raison des Verts au bout du compte, jusqu’à leurs dernières voix.

Et le multilatéralisme sur les questions d’alliance et militaires ?!! dans le cadre européen actuel autant annoncer la soumission à la direction américaine...

Pour s’allier aux socialistes il faut être fort de son propre projet : celui des gisements de ressources renouvelés et l’instransigeance sur les fondamentaux acquis des révolutions, seuls peuvent faire la différence, après la prescription du progresisme du prolétariat de masse.

Tel est mon avis critique - mais solidaire - car pour moi rien n’est plus triste que de voir l’éffondrement de ce parti au coude à coude duquel mes parents se son battus, même sans en être (mon père a été décoré par Charles Tillon à la libération). Et sur lequel de gaulle s’est appuyé une sconde fois pour parvenir à mettre un terme à la guerre d’Algérie en la concluant par une amnistie générale. C’est à la fois le parti de l’insoumission et de la paix civile : il faut retrouver cela.

Sachez bienqu’au lieu d’attribuer le succès à Bayrou à sa droite, il vaut mieux être vigilant sur le fait que ce sont des voix de gauche de l’instransigeance sur les droits fondamentaux, associée à la prise en compte du refus constitutionnel populaire par la proposition d’une constitution minimaliste (ne privant donc pas d’ouvertures dans ce qu’elle ne prend pas en compte ou par jurisprudence) - à resoumettre au peuple - qui ont fait la différence : nonpmour cautionner un parti, mais pour marquer la zone des désirs où la ruse pouvait permettre de le faire face aux buldhozers partisans et médiatiques.

Il faut rattraper les voix de gauche de Bayrou au lieu de les insulter en les qualifiant de droite, même si elles expriment un monde plus fluide, plus plastique, plus précaire devant sans cesse se réadapter à son peuple.

Mais bien sûr qu’on va quand même aller voter pour Ségolène, juste pour un confort environnemental, car on n’est pas dupes sur le reste — sauf si... certaines de leurs alliances les boustaient sur les questions de fond de l’autonomie locale au sein d’une europe plus fédérale...

Alors il faut se déterminer à la fois pour le métaprolétariat des bas salaires, de charge et de service, globalement passés à l’extrême droite aujourd’hui contre l’horizon chrétien du partage, et le récupérer à gauche (serveurs, vendeurs, magasiniers, livreurs, qui votent tous Le pen ou Sarkozy alors qu’ils rongent le frein de leurs bas salaires en se crevant au travail, etc... ) car ce sont les seules professions dans lesquelles l’offre et la demande demeurent prolifiques, à des conditions précaires et à des prix cassés du fait de l’abondance mobile de ces emplois, et d’autre part ramener au sein de la gauche radicale la partie de la petite et moyenne bourgeoisie de la tradition politiquement insoumise depuis toujours, qui fut souvent sinon toujours l’alliée du prolétariat en France, sans la culpabiliser ni l’insulter en permanence alors qu’elle est la dernière à défendre les dorits, qui n’abdiquera pas sur l’intransigeance des droits fondamentaux : demander aux alliés du pouvoir la restauration des droits fondamentaux sans assujetissement européen (une Europe à la majorité unanime avec les commissions à la tournante peut faire passer n’importe quel facsisme au pouvoir d’exercer des lois irrévocables après lui) : c’est cela au delà des classes sociales, à devoir rejoindre les "quartiers" des banlieues qu’il faut recomposer ensemble en lutte sans rêver, et leur donner le moyen de voir autre chose de l’environnement général et du monde, concrètement, organiser des voyages accompagnant l’éducation, renouer avec les vacances collectives publiques peu importe les recours et les formes d’organnisation pour y parvenir, etc.. au lieu des ruines des anciens syndicats de masse, sauf à les adapter dans le même sens.

Et parfois savoir faire les bonnes alliances électives, circonstanciellement - par exemple une union antilibérale pour les prochaines législatives au lieu de chercher des responsables à la crise des partis — ce n’est pas incompatible avec des alliances gouvernementales par ailleurs pourvu d’apprendre au PS à respecter les engagements de ses partenaires : sinon il va perdre, de toutes façons, en faisant perdre ses alliés ! ? Tel est mon avis.

Je vous embrasse,

Louise

Messages

  • pardon pour les fautes, souvent des lapsus typographiques, je ne les vois pas à la relecture sans dico qui fait le travail pour moi...

    L.

  • ".... contre le PC de l’époque, auquel il n’avait pas pardonné sa chute aux présidentielles de 1975, la première fois qu’il se présenta contre Giscard d’Estaing : "blanc bonnet bonnet blanc" avait été le mot d’ordre communiste du second tour de la campagne..."

    Il me semble bien que bonnet blanc et blanc bonnet c’est en 69 (2ème tour Pompidou-Poher) et qu’en 74 toute la gauche a voté au 2ème tour Mitterrand contre VGE.

  • Rien compris à ce délire verbal.Et en plus il ne connait rien à l’histoire ce bla blateur.

     Blanc bonnet et bonnet blanc c’est effectivement de DUCLOS en 1969 pour proner l’abstention au 2eme tour où n’étaient plus présent que POMPIDOU et POHER

     En 1974 le pc avait soutenu MITTERANT dès le 1er tour et jeté toute ses forces dans la bataille pendant toute la campagne.Ce Mr je sais tout, et je comprends tout pourrait se renseigner sur le meeting commun porte de VERSAILLE où ont parlé MITTERAND, MARCHAIS, FABRE, et qui a réuni plus de 50 000 personnes.résultat : GISCARD est paasé avec 50,50%

    L. BOURSON militant PCF

    • POMPIDOU et POHER oui tout à fait, seulement c’est revenu de façon récurente dans la première union de la gauche par les opposants d’extrême gauche reprenant ironiquement le thème de Duclos - et oui un mot d’ordre de boycott avait circulé dans l’extrême gauche en 74, en reprenant le leit-motiv de 69...

      toutes mes excuses... Mais oui Mitterrand n’avait pas apprécié le jeu du vote blanc en 74 même s’il ne venait pas du PC (excuses)

      Merci pour les corrections mais ça ne change rien sur le fond du vote blanc - qu’il fut un suffrage exprimé puissant autrement qu’"aller à la pêche à la ligne" et que ce soit Mitterrand qui l’ait supprimé.